La télémédecine pourrait faire économiser 356 millions d'euros par an dans trois pathologies (Leem)
L'étude a été réalisée "en vie réelle" avec l’identification, pour chacune des trois pathologies modélisées, des actes susceptibles d’être pratiqués par la télémédecine et, au total, ce sont 356 millions d'euros d'économies qui pourraient être réalisées en une année.
Cela représente une réduction de 6% à 21% du coût de prise en charge des patients.
Dans l'hypertension artérielle (près de 1,63 million de patients sous contrôle depuis au moins six mois), la télésurveillance permettrait une économie de 197 euros par personne et par an (322 millions d'euros au total), soit une économie correspondant à 14% de la dépense actuelle.
Concernant les près de 6.700 patients opérés d'un cancer de la prostate "depuis plus de 90 jours et moins d'un an", la téléconsultation avec un urologue permettrait de faire économiser à l'assurance maladie près de 4,3 millions d'euros, soit 160 euros par patient, par rapport à une consultation "physique".
Enfin, concernant la télémédecine dans le cadre de la prise du diabète de type 2, l'étude a porté sur une complication du diabète touchant près de 15.000 patients : la rétinopathie. Ici, c'est la télé-expertise (envoi d'images de la rétine par voie électronique) qui a été privilégiée.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4396
Sortir l'e-santé du paradoxe en 2019
Une nouvelle année s'ouvre mais de nombreux défis perdurent pour le secteur de l'e-santé. Si les technologies informatiques n'ont de cesse de progresser, avec l'émergence confirmée en 2018 des outils d'intelligence artificielle (IA), des traitements de données à grande échelle et des "compagnons digitaux" pour les patients, elles peinent encore à voir leurs usages se démocratiser et à trouver un modèle économique pérenne. Il en découle une situation paradoxale, où les sociétés spécialisées dans l'informatique de santé ont connu une année rouge à la Bourse de Paris, alors même que le numérique n'a jamais semblé aussi utile pour sécuriser le développement, la diffusion et l'administration des produits de santé et des soins. En témoigne l'expérience de l'éditeur de "thérapies digitales" Voluntis, dont le cours de l'action a dévissé de 64,4% à 4,99 euros entre son introduction en Bourse en mai et fin décembre. A l'aube d'une nouvelle année, on ne peut qu'espérer qu'en 2019, les balbutiements de l'e-santé se transformeront en une vague de nouveaux usages, guidés par l'éthique médicale, le respect des données confidentielles des patients et la performance du système de santé. Du remboursement de la télémédecine à la création du Health Data Hub, les engagements de l'exécutif en faveur de la santé digitale ont été importants l'an dernier. Reste à les tenir sur le long terme et à accompagner tous les acteurs, professionnels de santé, patients et industriels, sur ce chemin. Belle année 2019 à tous!
— RAPHAEL MOREA
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Une Académie francophone de télémédecine et e-santé voit le jour
L'objectif de la nouvelle instance est "d'œuvrer en soutien à l'Académie nationale de médecine dans le domaine de l'apport des nouvelles technologies à la santé". Elle réunit de "grands professionnels, praticiens expérimentés reconnus" du domaine de la télémédecine, "dans un esprit de confiance (partage des capacités de chacun au bénéfice de tous)".
https://www.ticsante.com/story.php?story=4401
CES 2019: revue des technologies qui vont stimuler l'essor du numérique en santé
Après l'essor des wearables (dispositifs connectés que l'on peut porter sur soi) dans les années 2010, les insideables (dispositifs connectés que l'on ingère ou que l'on greffe dans le corps d'un patient pour mesurer en continu plusieurs constantes physiologiques) devraient se développer largement.
L'un des principaux défis soulignés par Daniel Kraft, directeur de la chaire de médecine et de neurosciences de la Singularity University de Californie, sera la capacité des systèmes de santé à intégrer ces technologies, et à trouver "le bon mélange entre ce que les technologies peuvent faire et ce que l'humain fait déjà bien".
https://www.ticsante.com/story.php?story=4408
CES 2019 : Charlie, le robot médical qui veut faciliter les échanges entre patients et équipes de soins
Le robot Charlie a été présenté par le Dr Nicolas Homehr, médecin généraliste à Lherm (Haute-Garonne) et fondateur de New Health Community, comme "le premier robot médical interactif et autonome qui entend faciliter les interactions entre infirmières, médecins et patients".
https://www.ticsante.com/story.php?story=4411
L'avant-projet de loi de santé définit la pratique de "télésoin"
L'avant-projet de loi "relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé", actuellement soumis à consultation, définit la pratique de "télésoin", qui met en relation un patient avec un pharmacien d'officine ou un professionnel de santé paramédical.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4418
Avant-projet de loi de santé: l'encadrement de l'e-prescription se fera par voie d'ordonnance
L'avant-projet de loi "relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé" prévoit d'habiliter le gouvernement à prendre des ordonnances afin de généraliser par étapes la prescription électronique (e-prescription).
https://www.ticsante.com/story.php?story=4419
A new voice for promoting digital technologies in health practice worldwide
https://www.thelancet.com/digital-health