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Revue de presse Mars 2021

Jeudi, 1 avril, 2021 - 09:30

 

REVUE DE PRESSE MARS 2021

Le groupement d'intérêt public (GIP) Health Data Hub et le groupement de coopération sanitaire (GCS) des hôpitaux universitaires du Grand Ouest (Hugo) ont annoncé avoir noué une collaboration pour "identifier les incompatibilités de médicaments ainsi que les critères conduisant à des ruptures de traitement" et pour réduire les accidents iatrogéniques. Concrètement, le Health Data Hub apportera un "accompagnement humain et financier" et le croisement avec les bases de données nationales, "nécessaires, dans certains cas, pour passer à l’échelle et obtenir la masse critique de données indispensable à l’étude de certains phénomènes".
"Idéalement, ce projet pourrait préfigurer de futures collaborations entre le Health Data Hub et les autres hubs interrégionaux qui se mettront en place sur le territoire", est-il souligné.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5577

Covid-19 : Grapheal prépare un test salivaire connecté.
La start-up de medtech grenobloise Grapheal a annoncé avoir bouclé une levée de fonds de 1,9 million d'euros pour poursuivre le développement de son pansement connecté et d'un tout nouvel outil : un test salivaire Covid-19 connecté. Grapheal concentre ses efforts à démontrer le potentiel du graphène-sur-polymère pour le secteur biomédical. Ce nanomatériau, composé de carbone pur ultrafin, recèle des propriétés électriques, mécaniques et de résistance à la corrosion. Biostimulant, il permet aux cellules de se régénérer plus vite à son contact et sa composition lui permet de détecter avec une plus grande précision la survenue d'un phénomène biologique.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1553

An epidermal patch for the simultaneous monitoring of haemodynamic and metabolic biomarkers.
https://www.nature.com/articles/s41551-021-00685-1

H4D, l'université et le CHU d'Angers s'allient autour de la "télésémiologie".
Pour rappel, la sémiologie est la discipline médicale qui étudie les signes et symptômes des pathologies. "La sémiologie télémédicale ou télésémiologie est une adaptation de la sémiologie classique à la consultation à distance par visioconférence, éventuellement aidée par des dispositifs de mesure ou d’examen connectés. Les protocoles de télésémiologie développés depuis quelques années par H4D permettent désormais d’aider les médecins à la réalisation de l’examen clinique à distance par le patient", a expliqué la société dans un communiqué.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5586

Entrepôts de données de santé : la CNIL lance une consultation publique sur un projet de référentiel.
https://www.cnil.fr/fr/entrepots-de-donnees-de-sante-la-cnil-lance-une-consultation-publique-sur-un-projet-de-referentiel

PROGRAMME DE L'UNIVERSITÉ DE LA E-SANTÉ 2021.
https://www.universite-esante.com/programme/

*Les industriels présentent les usages du standard de traçabilité des essais cliniques de GS1.
*Organisme international à but non lucratif, GS1 est un spécialiste de la standardisation et la normalisation des méthodes de codage utilisées dans la chaîne logistique. Au printemps 2018, GS1 a installé un groupe de travail, présidé par l'hôpital Victor Dupouy (Argenteuil, Val-d'Oise), Pfizer et Sanofi, pour répondre aux enjeux de traçabilité des produits de recherche utilisés lors d'essais cliniques, soulevés par les établissements de santé, leurs pharmacies à usage intérieur (PUI), les laboratoires pharmaceutiques, les centres d’investigations cliniques et les sociétés de recherche, tous engagés dans des essais cliniques. Ces travaux ont permis la création en novembre 2019 d’un nouveau standard d’identification et de marquage par code-barres des produits expérimentaux, jusqu'alors inexistant. "Ce standard permet d’indiquer dans un format standard le numéro de protocole (identifiant unique utilisé lors d’une étude clinique) en complément du code d’identification du produit (Global Trade Item Number, GTIN). L’ensemble assure une harmonisation globale de l’identification des produits d’investigation clinique pour toutes les parties prenantes ».
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1565

S'informer sur la santé et l'innovation médicale.
Les nouvelles technologies révolutionnent le monde de la santé et modifient en profondeur le rapport entre professionnels de santé et patients. Santé numérique, big data, télémédecine, santé mobile, « automesure de soi » … Retrouvez dans cette rubrique les dernières actualités de l’innovation santé et des éclairages sous forme de dossiers.
https://www.innovasso.fr/atelier/atelier-2/?utm_source=newsletter_mensuelle&utm_medium=email&utm_campaign=2021mars_newslette

La Loire-Atlantique, la Haute-Garonne et la Somme retenues pour la "phase pilote" de l'Espace numérique de santé.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5603

Un décret publié le 12 mars au Journal officiel prolonge une série de mesures dérogatoires pour la médecine de ville, dont la possibilité d'effectuer des téléconsultations par téléphone, jusqu'au terme de l'état d'urgence sanitaire, mardi 1er juin.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5604

Les acteurs privés à la conquête de l'espace numérique de santé.
Les entreprises de santé sont aujourd'hui présentes à chaque étape de la construction du futur espace. Ainsi, afin de tester le processus de référencement et de co-construire avec les pouvoirs publics la connexion au store de l’ENS, un appel à candidatures a été lancé en novembre 2020. Ce sont 30 dossiers  qui ont été retenus, "parmi les 138 dossiers présentés dans des domaines aussi divers que la télémédecine, la prise de rendez-vous, le bien-être, le suivi de pathologies, la coordination des soins ou la prévention, entre autres", a fait savoir l'ANS le 17 février, précisant que "117 industriels ont postulé". Parmi les 30 acteurs retenus, figurent notamment Abbott, Betterise Technologies, Biogen, La Poste, LifeScan France, Nouveal e-santé, Synapse Medicine ou encore Withings. Pour rappel, le store de l’ENS est un catalogue d’applications mobiles ou de sites web référencés sur la base d’une procédure définie par la puissance publique.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1572

Microsoft utilise l'intelligence artificielle pour détecter automatiquement les tumeurs sur les scanners.
Microsoft Research a développé un système d'apprentissage automatique capable de détecter automatiquement les tissus malades sur un scan 3D. Dédié aux personnes atteintes d'un cancer, cet algorithme permet de simplifier le travail des radiologues tout en accélérant considérablement le diagnostic. Une boîte à outils issue de ces travaux est disponible sur GitHub.
https://www.usine-digitale.fr/article/microsoft-utilise-l-intelligence-artificielle-pour-detecter-automatiquement-les-tumeurs-sur-les-scanners.N1072249

Partager les enseignements des acteurs de terrain pour contribuer à la réussite de la transformation numérique du secteur médico-social.
https://ressources.anap.fr/numerique/publication/2793

La sérialisation inscrite dans les bonnes pratiques de dispensation dans les pharmacies (JO).
Introduit par la directive européenne 2011/62/UE sur les médicaments falsifiés, le dispositif de sérialisation oblige depuis le 9 février 2019 les industriels à doter certains produits de dispositifs de sécurité pour permettre la vérification de leur intégrité et de leur authenticité, rappelle-t-on. Depuis lors, les boîtes de médicaments comportent deux types de dispositifs de sécurité : un système antieffraction et un identifiant unique.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5609

L'AP-HP s'associe à l'école des ingénieurs du numérique Epita pour lancer une spécialisation "santé".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5611

L'IA prend le Covid à bras-le-corps
Plus d'un an après le début de la crise du Covid-19, l'intelligence artificielle (IA) reste un axe stratégique de la lutte contre la pandémie et la Food and Drug Administration (FDA) américaine vient de prouver qu'elle a bien un rôle à jouer dans la guerre sanitaire mondiale. Le 19 mars, le gendarme américain des produits de santé a autorisé le premier dispositif de dépistage basé sur l'apprentissage automatique à identifier certains biomarqueurs pouvant indiquer une infection au Covid-19. Baptisé "Tiger Tech Covid Plus", l'outil est un brassard composé de capteurs lumineux et d'un processeur embarqué. Il est "destiné à être utilisé par du personnel qualifié pour aider à prévenir l'exposition et la propagation du Sars-CoV-2 […] chez les individus asymptomatiques de plus de 5 ans" et en dehors des centres de dépistage classiques, a détaillé la FDA. L'appareil est conçu "pour être utilisé après une lecture de température qui ne répond pas aux critères de fièvre", a également prévenu l'agence sanitaire. Pour fonctionner, le brassard doit enrouler autour du bras gauche nu d'une personne, au-dessus du coude, pendant "3 à 5 minutes". Les algorithmes entrent alors en jeu et analysent les signaux pulsatiles du flux sanguin pour extraire certaines caractéristiques. L'IA se base notamment sur le fait que certains signaux, comme l'hyper coagulation ou des états hyper-inflammatoires, peuvent annoncer un Covid-19. Si le porteur du brassard est Covid+, les capteurs lumineux s'allument et un code couleur lui indique son état. Les performances cliniques du brassard ont été étudiées en milieu hospitalier et scolaire et ont présenté un taux de précision de 98,6%. S'il est recommandé de se tourner vers un test RT-PCR pour poser un diagnostic fiable, l'IA peut  accélérer le processus pour les asymptomatiques qui auraient encore quelques doutes sur leur état. Qui a dit que l'IA ne pouvait pas prendre le Covid à bras-le-corps ?
— WASSINIA ZIRAR

Appel à Manifestation d’intérêt - Data Challenge en santé
https://www.health-data-hub.fr/sites/default/files/2021-03/AMI_Data_Chal...

Revue de presse Février 2021

Mercredi, 3 mars, 2021 - 09:15

 

Revue de presse Février 2021

L'investissements record et effet Covid-19 : le marché de l'e-santé décolle.
Portées par la pandémie de Covid-19, les start-up d'e-santé ont signé une année 2020 record en matière de levées de fonds et de croissance, augurant "une belle année 2021", ont présagé auprès de TIC pharma le 18 janvier, Chahra Louafi, directrice du fonds Patient Autonome de Bpi France, et Elsy Boglioli, fondatrice de Bio-Up, société de conseil pour les entreprises de santé.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1520

E-santé : Philips va acquérir Capsule Technologies pour 635 millions de dollars.
Philips a annoncé le 19 janvier la signature d'un accord de rachat de la société américaine Capsule Technologies, spécialiste des systèmes d'intégration des dispositifs médicaux et des données pour les établissements de santé, pour 635 millions de dollars en numéraire.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5527

Sanofi, Orange, l'assureur Generali et l'entreprise de services numériques (ESN) Capgemini ont annoncé la création d'une société commune "dans le domaine de l’e-santé" en France, dotée d'un investissement initial de 24 millions d'euros.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1526

Télésurveillance : RDS lève 3 millions d'euros pour accélérer la sortie d'hospitalisation post-opératoire.
MultiSense, est un "mini-patch connecté" de suivi des paramètres cardio-respiratoires après chirurgie. Il est équipé de capteurs respiratoire, de température cutanée, de photopléthysmographie, d'électrocardiogramme et d'un accéléromètre. Le patch s'installe sur le torse du patient et fonctionne avec un smartphone, également fourni, connecté via Bluetooth. Le smartphone transmet "en continu" les paramètres mesurés à l'équipe médicale, qui "est alertée dès qu’un des paramètres dépasse les seuils normaux". MultiSense "résiste à l’eau si on ne l’immerge pas et dispose d’une autonomie de plus de 5 jours grâce à une petite batterie intégrée qui peut au besoin être remplacée".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5533

Dedalus dévoile Clinalytix, sa gamme d'IA pour l'aide à la décision médicale.
Outre son "pack IA", Dedalus a profité de son événement annuel pour présenter sa stratégie "D4U", la clé pour renforcer sa position de leader européen et de numéro 4 mondial. Ce positionnement favorable du groupe italien sur le marché de l'informatique hospitalière s'explique notamment par deux acquisitions stratégiques opérées en 2020. Fin janvier 2020, Dedalus a acquis, pour 975 millions d'euros, une partie de l'activité logiciels de santé d'Agfa-Gevaert, dont le DPI Orbis équipe notamment l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) Dedalus entend d'abord favoriser l'interopérabilité, pratique pour faire converger ses produits et ceux d'Agfa Healthcare, par exemple.
Il souhaite également moderniser "progressivement" les logiciels existants pour "protéger les investissements" et offrir à ses clients des services "prêts-à-l'emploi", à partir de différentes applications cliniques et diagnostiques.).
Quelques mois plus tard, en juillet 2020, le groupe rachetait les activités santé de l'éditeur américain DXC Technology, leader au Royaume-Uni, en Irlande, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Danemark ou encore, en Espagne.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5535

La FDA présente son plan pour réglementer les logiciels embarquant de l'IA.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1528

Le conseil de la Cnam s’oppose au transfert d’une copie du SNDS dans le Health Data Hub.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5543

Sérialisation : 1.700 pharmacies à usage intérieur (PUI) connectées.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5546

CNS : le sous-groupe de travail "structuration de la filière e-santé" lance une nouvelle enquête en ligne.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5549

Un consortium mené par Owkin présente un outil d'IA pour prédire la gravité du Covid-19.
Un outil d’intelligence artificielle (IA) capable d’établir un score de gravité chez les malades atteints de Covid-19 dès le diagnostic s’est révélé plus performant que les 11 autres scores de gravité auxquels il a été comparé, selon une étude française publiée le 27 janvier dans Nature Communications.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1534

L'Anap publie un guide pour aider à la définition des indicateurs e-Parcours.
Le programme e-Parcours, doté de 150 millions d'euros entre 2017 et 2021, prend le relais des "Territoires de soins numériques" (TSN) et doit améliorer la coordination des professionnels de santé et la prise en charge des patients avec des outils numériques.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5552

Le Fonds FHF lance le guide Hospi'Up pour faciliter la collaboration entre établissements et start-up.
Le guide prend la forme d'un site internet. Il contient une partie explicative à destination des start-up décrivant l'organisation du système de santé et le fonctionnement des établissements, et une autre partie à destination des établissements expliquant ce que sont les start-up et leur mode de fonctionnement. En ce qui concerne la base de données permettant de se faire rencontrer établissements et start-up, elle comptait mardi 408 établissements de santé inscrits et 3 solutions proposées pour 6 entreprises inscrites.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5556

L'ANS dévoile les 30 projets retenus pour la construction du "store" de l'espace numérique de santé.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5560

TousAntiCovid : un accès prioritaire aux tests pour les utilisateurs exposés et la possibilité d'enregistrer les lieux visités.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5559

La première intelligence artificielle capable de créer des génomes humains.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/e-sante/la-premiere-intelligence-artificielle-capable-de-creer-des-genomes-humains_151748

E-santé : l'ANS dévoile les 10 lauréats de l’appel à projets "Structures 3.0".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5569

Le détail des bases de données qui pourraient intégrer le Health Data Hub.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1552

L’HAS publie une classification des outils numériques de santé.
Concrètement, la classification répartit 11 types de solutions numériques en quatre niveaux (A, B, C et D) "selon leur finalité d'usage, leur capacité à proposer une réponse personnalisée et leur autonomie dans la décision".
Le niveau A regroupe les "services support" aux patients, aidants ou professionnels dans le cadre de soins ou d'optimisation du parcours de soins ou de gestion médico-administrative et "sans action directe sur la santé des patients". On y retrouve le dossier médical partagé (DMP), les logiciels de prise de rendez-vous en ligne ou les applications de géolocalisation à des fins de santé publique.
Le niveau B comprend les outils d'"information générale de l'utilisateur non personnalisée" sur les conditions de vie, les règles d'hygiène, de diététique, les pathologies ou handicaps, "ou tout état de santé". Cela comprend aussi les "supports ou outils de formation" des professionnels.
Le niveau C rassemble les outils d'"aide à la vie, à la prévention, au dépistage, au diagnostic, à l'observance, à la surveillance ou au traitement d'une pathologie", d'un état de santé ou dans le cadre d'une situation de handicap, "sans autonomie de la solution numérique dans la gestion de la décision thérapeutique". On ne retrouve pas moins de 8 catégories de solutions dans ce niveau de la classification.
Le niveau D contient les outils proposant une "gestion autonome de la décision" après analyse des données et du diagnostic afin d'ajuster automatiquement un traitement à administrer sans intervention humaine.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1547

Des chercheurs et des ingénieurs de l’université d’Évry, du CEA, du CNRS, de Médecins Sans Frontières, et du service de bactériologie et virologie de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (AP-HP) ont dévoilé le 23 février "une application mobile capable de faciliter le diagnostic de l’antibiorésistance".
La solution en open source est destinée aux professionnels de santé et elle est capable de réaliser l'analyse et l'interprétation des antibiogrammes grâce à l'intelligence artificielle (IA). Elle a fait l'objet d’une publication dans la revue Nature Communications le 19 février 2021.
Nature Communications le 19 février 2021.

E-Parcours : "plus de 130 projets financés" pour 108 millions d'euros au total.
A date, "plus de 130 dispositifs ont été financés au titre du programme e-Parcours, 94 dispositifs sont des DAC et le reste représente des projets de CPTS   a appris TICsanté le 23 février auprès du ministère des solidarités et de la santé. Ces projets répartis dans les 17 régions françaises et "une trentaine de projets ont déjà atteint les cibles d'usage définies, dans cinq régions".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5573

Les pouvoirs publics se penchent sur la fracture numérique mise en lumière par la crise sanitaire.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5572

OMOP on FHIR: Using interoperability protocols for large scale analytics in OMOP.
https://event.on24.com/eventRegistration/EventLobbyServlet?target=reg20.jsp&utm_campaign=2021_OMOPonFHIRWebinar_GBU_RWS_DS&utm_medium=email&utm_source=Eloqua&eventid=3019369&sessionid=1&key=3A34A09E91D8750FF50AAD57A217D26D&regTag=&V2=false&sourcepage=register

Revue de presse Janvier

Lundi, 1 février, 2021 - 10:15

 

Revue de presse Janvier 2021

L'assurance maladie a ouvert son téléservice "Vaccin Covid".
Le système d’information permettant de suivre, pour chaque patient, les étapes de la vaccination contre le Covid-19 est "opérationnel", a annoncé l'assurance maladie lundi 4 janvier lors d'une conférence de presse en ligne de présentation des fonctionnalités du téléservice "Vaccin Covid".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5492.

Une expérimentation nationale de suivi à domicile des patients sous anticancéreux oraux autorisée.
Le projet d'expérimentation est déposé par Unicancer en représentation de 34 établissements. Cette expérimentation innovante en santé dite "article 51" (de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018) est autorisée pour une durée de 33 mois à compter de l'inclusion du premier patient. Elle est innovante sur l'organisation et le financement. L'expérimentation proposée porte sur la mise en place pour les patients traités par anticancéreux oraux d'un circuit pluri professionnel ville-hôpital, appuyé par des échanges hebdomadaires avec le patient par l'appel d'une infirmière et/ou utilisation d'outils numériques. Le parcours est centré sur la primo-délivrance des médicaments, la surveillance de l'observance et le suivi des effets indésirables à domicile, indique le cahier des charges fourni en annexe.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5493

Les enseignements des dispositifs de télésuivi de patients Covid permis par Terr-eSanté, développés sur certains territoires franciliens pour renforcer la coopération ville-hôpital, doivent permettre de prolonger l'expérience sur d'autres pathologies, ont expliqué le directeur de l'hôpital de Melun, Dominique Peljak, et le Dr François Dolveck.
Cette cellule s'appuie sur l'outil e-Covid, développé par le groupement régional d'appui au développement de la e-santé (Grades) Sesan, à la demande de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, à partir de la plateforme de coordination des parcours complexes Terr-eSanté. Dans un communiqué le 9 décembre 2020, l'ARS Ile-de-France et Sesan ont fait savoir que ce dernier, jusqu'ici groupement de coopération sanitaire (GCS), s'est transformé en groupement d'intérêt public (GIP). Cette évolution constitue notamment l'occasion d'"élargir le champ de ses missions", dont celle d'"améliorer et capitaliser sur les services de coordination ville-hôpital-médico-social qui constituent un enjeu majeur de la e-santé".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5496

Télésurveillance : les pouvoirs publics entament leur sprint final vers la généralisation.
Notant l'effet accélérateur de la crise sanitaire liée au Covid-19, qui "a provoqué une prise de conscience pour les professionnels de santé et les patients de l'utilité de la téléconsultation et aussi de la télésurveillance", la Haute autorité a souligné "la nécessité de passer du mode 'expérimentation' de la télésurveillance à la définition d'un cadre de prise en charge pérenne ». La Haute autorité a mené une revue systématique de la littérature sur la période 2013-2020, caractérisée par une augmentation du nombre d'évaluations médico-économiques au niveau international. Un total de 61 études a été sélectionnées, dont une seule est française (contre cinq études sur 53 lors de la précédente revue, en 2013). Le document propose une analyse par spécialisés médicales dans quatre domaines : la cardiologie (22 études), la santé mentale (11 études), les maladies pulmonaires (12 études) et l'endocrinologie (5 études). Si HAS a constaté de "nombreuses expérimentations" conduites en France, notamment dans le cadre du programme Etapes, elle a expliqué qu'un état des lieux des études françaises s'était heurté à plusieurs difficultés telles que l'identification des porteurs de projet ou des études qui sont toujours en cours.
Elle a recommandé de créer un observatoire des projets menés sur le territoire pour avoir plus de visibilité sur le nombre de patients concernés et la zone géographique, les solutions techniques utilisées, l'organisation de la télésurveillance, les évaluations conduites (cliniques, médico-économiques, évaluation des usages, de la satisfaction, étude de coût), "mais aussi tout autre étude dans le domaine de la sociologie des organisations, des sciences de gestion, des études de process et d'implémentation". Dans ses conclusions, l’HAS a également jugé que le suivi à distance des patients "peut être considéré comme un levier d'action permettant d'améliorer l'organisation des soins et de diminuer les dépenses de prise en charge".
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1503
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020-12/rapport_evaluation_telesurveillance.pdf

Le CHU de Lille, l'accélérateur de start-up nordiste EuraTechnologies et le pôle de compétitivité lillois Eurasanté, ont dévoilé le 5 janvier les six lauréats de l'appel à projets "Défi santé", destiné à répondre aux enjeux de simplification des parcours de soins pour les patients et les professionnels de santé, grâce aux nouvelles technologies en santé.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5499

La Société française de santé digitale (SFSD) et l'entreprise de télémédecine Livi ont publié un livre blanc dans lequel ils proposent cinq enseignements "issus de l’expérience des sociétés savantes de médecine" et neuf recommandations "pour le développement du soin digital".
Les sociétés savantes ayant participé au livre blanc : Les sociétés françaises de lutte contre le sida (SFLS), de médecine d'urgence (SFMU), de dermatologie (SFD), de nutrition (SF Nutrition), de pneumologie de langue française (SPLF), d'hypertension artérielle (SFHTA), de pédiatrie (SFP), d'allergologie (SFA), de neurologie, et de gériatrie et gérontologie, ainsi que le collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), l'Association francophone pour les soins oncologiques de support (Afsos), la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), la Société francophone de néphrologie, dialyse et transplantation (SFNDT), la Société francophone du diabète et la Fédération française d'addictologie (FFA) ont contribué à ce document.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5503

HGO s'allie à Nouveal pour "digitaliser" les parcours patients de ses cliniques.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5504

CES 2021 : focus sur trois entreprises en santé récompensées par des "Innovation Awards".
Alors que le Consumer Electronics Show (CES) s'est ouvert en ligne le 11 janvier, retour sur les "Innovation Awards" décrochés par les sociétés Oticon, XRapid et Sunrise pour leurs innovations en santé.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1506

Investissements d’avenir : la santé digitale et la bioproduction ciblées comme axes stratégiques du PIA4.
De la même façon dans la partie relative aux stratégies d'accélération ciblées sur des secteurs et d'innovation et des technologies prioritaires (12,5 milliards d'euros), on sait depuis septembre dernier que sur 2021-2023, le PIA mobilisera 2,6 milliards d'euros sur "des stratégies d’investissement prioritaires" pour l’indépendance économique, par exemple concernant l’intelligence artificielle (IA), le cloud, la cyber sécurité, les technologies quantiques, la santé digitale, la bio production de thérapies innovantes, la lutte contre les maladies infectieuses et émergentes.
Une nouvelle gouvernance pour les investissements d'avenir
Le Comité de surveillance des investissements d'avenir (CSIA) regroupe 10 personnalités qualifiées et est présidé par l'ex-directrice générale du groupe financier Artémis, Patricia Barbizet. Il accueille Jean-Michel Dalle, directeur de l'incubateur Agoranov; Patrick Caine, PDG de Thales; Guillaume Richard, président de la société de services à la personne Oui Care; Marie-Noël Semeria, directrice R&D de Total; Tatiana Jama, directrice générale de la société d'IA Levia.ai; le Pr Edith Heard, généticienne et directrice du laboratoire européen de biologie moléculaire; Michèle Pappalardo, ex-directrice de cabinet du ministre de la transition écologique (Nicolas Hulot), Carlos Moedas, ex-commissaire européen à la recherche, à l'innovation et à la science et Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine.
Huit parlementaires siègent en outre au CSIA, quatre sénateurs qui ne sont pas encore désignés et quatre députés nommés : Laurent Saint-Martin, député LREM du Val-de-Marne ; Martial Saddier, député LR de la Haute-Savoie ; Isabelle Florennes, députée MoDem des Hauts-de-Seine et Christelle Dubos, députée LREM de la Gironde et ex-secrétaire d'Etat auprès du ministre des solidarités et de la santé (octobre 2018-juillet 2020).
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1505

La Cnil publie un guide sur l'appariement de données avec le SNDS utilisant le NIR.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5517
https://www.cnil.fr/sites/default/files/atoms/files/guide_pratique_circuits_nir_recherche_en_sante.pdf

Investissements record et effet Covid-19 : le marché de l'e-santé décolle.
En France, Bpifrance et son fonds Patient Autonome contribuent très largement à financer les sociétés d'e-santé, dès leur phase d'amorçage. Lancé en décembre 2017, ce fonds s’intéresse aux nouveaux usages "à forte valeur médicale qui vont révolutionner la médecine" son action doit permettre de détecter de nouveaux usages et accompagner leur structuration et leur lancement rapide "et pérenne" sur leur marché. "Pour démarrer, les sociétés d'e-santé ont besoin d'être portées par de l'argent public, puis viennent ensuite les business angels, les prêts pour se financer et l'action des investisseurs institutionnels (de type gestionnaires de fonds de capital-risque)", a listé la directrice du fonds Patient Autonome de Bpifrance. "S'il s'agit d'une société spécialisée dans les thérapies digitales et que le concept est bon, on intervient spécifiquement en amorçage, peu importe qu'elles aient ou non défini un modèle économique, parce qu'elles ont des besoins importants à la fois en structuration et en capitaux."
Le constat est sans appel, si la pandémie de Covid-19 a rendu les investisseurs plus frileux face à une situation économique instable, les acteurs de la santé numérique ont su tirer leur épingle du jeu en innovant pour répondre aux besoins, en surfant sur des usages encore peu exploités et en accélérant quand les autres secteurs ont ralenti.
Pour maintenir la dynamique économique de la santé numérique, la directrice du fonds Patient Autonome est catégorique : "il faut accompagner la conduite du changement". "Le frein majeur à lever, c'est le silo. Chaque start-up travaille sur sa verticale, il n'y a pas de vision de la chaîne de valeurs globale. Le décloisonnement est la clé !". Chahra Louafi encourage les projets collaboratifs "entre les partenaires de la chaîne de valeur à la fois pour gagner en vision et identifier puis lever les verrous technologiques".

La veille réglementaire et normative par WT
https://mcusercontent.com/c48039395f63b89e0d797b42d/files/d11b9175-6542-42c3-8df1-6e6eccbf1ffc/VR_Janvier_VF_01.21.pdf

Revue de presse décembre 2020Avril 2020

Lundi, 4 janvier, 2021 - 16:00

 

Bonne Année 2021

Revue de presse Décembre 2020

Doctrine technique du numérique en santé : une nouvelle version soumise à concertation.
Les cinq grands chapitres sont publiés sur la plateforme de concertation et ouverts aux contributions jusqu’au 10 janvier 2021. https://participez.esante.gouv.fr/themes/doctrine-technique-du-numerique-en-sante-1
Par ailleurs trois nouveaux chapitres sont soumis à concertation : impacts MOA-MOE (maître d'ouvrage-maître d'œuvre) par chapitre, la synthèse des évolutions entre la version 2019 et 2020 de la doctrine, et les priorités de la feuille de route de 2021 à 2023.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5451

Télémédecine : Qare clôt une année 2020 record avec près d'un million de téléconsultations.
Membre de l'association Les Entreprises de télémédecine (LET), Qare se joint à l'appel lancé par la structure le 10 novembre dernier en vue de "construire une véritable filière industrielle et accorder aux sociétés de télémédecine un statut d'acteurs de soins à part entière".
"Nous voyons la téléconsultation non pas comme une fin en soi mais comme un marchepied vers une nouvelle manière de pratiquer la médecine. Ce que nous voulons faire, c'est d'abord enrichir la téléconsultation avec des objets connectés, des outils qui permettent d'améliorer le tri, le pré-diagnostic, la prise en charge des patients ou encore l'observance des traitements. Nous voulons construire un tas de choses pour rendre la téléconsultation plus riche".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5457

International : 66% des soignants croient en la tech pour faire face à une crise sanitaire.
L’étude "State of mobility in healthcare" pour 2020-2021, présentée le 10 novembre dernier, s'est concentrée ur trois aspects : "les tâches qui prennent du temps pour les professionnels de la santé, les moyens d'optimiser les systèmes informatiques et les technologies mobiles, et la sécurité des données de santé". L’étude a été menée dans sept pays : la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Suède, les Etats-Unis, le Canada et l’Australie, où 475 entretiens ont été effectués en ligne entre le 28 septembre et le 7 octobre 2020.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5456

L'éditeur Dedalus victime d'une cyberattaque.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5458

Covid-19 : lancement de l'outil PredictEST pour la modélisation et l'aide à la décision dans le Grand Est.
La région Grand Est, l’Eurométropole de Strasbourg, l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg et la Plateforme régionale d'innovation en e-santé mutualisée (PRIeSM) ont présenté le 3 décembre, lors d'une conférence de presse en ligne, l'outil PredictEST pour la modélisation épidémiologique prédictive du Covid-19 dans le Grand Est.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5461

Lifen dévoile son projet "Soigner ensemble" pour simplifier l'intégration des solutions d'e-santé à l'hôpital.
La société Lifen, spécialisée dans l'échange sécurisé de documents médicaux, a annoncé le 30 novembre le lancement "au premier trimestre 2021" de son projet "Soigner ensemble" qui doit faciliter l'accès des établissements de santé aux solutions d'e-santé, "tout en les rendant interopérables avec leurs outils actuels".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5463

Heath Data Hub : 3 projets d'établissements de santé autorisés par la Cnil.
-Le premier projet, DeepSarc, a pour ambition "d'identifier des traitements les plus adaptés à chaque profil de patient" atteint d'un sarcome, "favorisant ainsi ses chances de survie". Il propose une "approche complémentaire" aux recommandations de traitement "en analysant les données d’une cohorte associées aux données de consommation de soins de l’assurance maladie". Il est porté par le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Léon-Bérard de Lyon, en partenariat avec deux autres CLCC: l'Institut Bergonié (Bordeaux) et Gustave-Roussy (Villejuif, Val-de-Marne).
-Le deuxième projet, Hugo Share, a pour objectif de "limiter les interactions médicamenteuses et les ruptures thérapeutiques des patients à risque hospitalisés", notamment "les patients âgés atteints de maladies chroniques déjà traités en ville". Pour ce faire, le projet prévoit de "recouper les bases de données de 6 hôpitaux avec les données de consommation de soins en ville de l’assurance maladie".
Il a été initié par le groupement de coopération sanitaire (GCS) Hôpitaux universitaires du Grand Ouest (Hugo), qui rassemble neuf établissements de santé du Grand Ouest dont les CHU d'Angers, Brest, Rennes, Nantes et Tours, ainsi que le CHR d'Orléans.
-Le troisième projet, Rexetris, "étudie les relations entre l’exposition aux médicaments immunosuppresseurs et le devenir à long terme du patient greffé rénal et du greffon". "Dans le cadre d’un traitement à vie, la connaissance de ces relations permettrait d’optimiser les stratégies thérapeutiques, les doses mais aussi les formules de ces médicaments".
Il est porté par le CHU de Limoges "avec l'appui" de l'Inserm et de la société Optim'Care.
Par ailleurs, un quatrième projet, Deep.Piste, a été autorisé. Porté la société Epiconcept et le centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) d’Occitanie, il vise à "améliorer le dépistage du cancer du sein grâce à l’intelligence artificielle et les données de l’assurance maladie sur les consommations de soins".
La Cnil a autorisé récemment 3 autres projets d’utilisation des données de santé accompagnés par le Health Data Hub, cette fois consacrés à la recherche sur le Covid-19.

*Interopérabilité des SI de santé : l'ANS noue un partenariat avec Interop’Santé.
*L'Agence du numérique en santé (ANS) a annoncé le 30 novembre avoir noué une partenariat avec l'association Interop'Santé, chargée de promouvoir l'interopérabilité des systèmes d'information (SI) de santé afin de "simplifier l’accès des industriels aux outils de tests d’interopérabilité".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5464

Emmanuel Macron annonce la création du campus de santé numérique au Val-de-Grâce à Paris.
le site rassemblera l'Inserm, qui y installera son siège, l'Inria, le Health Data Hub, l'Agence du numérique en santé (ANS) et l'Université PSL ainsi que des "partenaires privés. Il sera "ouvert à tous les acteurs d’un écosystème large impliquant aussi bien les organismes de recherche, les centres hospitaliers et les autres universités parisiennes".
Un "hôtel d'entreprises" et un incubateur de start-up sont prévus. Trois "instituts" ont déjà prévu de s'installer sur le campus.
Le "centre de recherche et de formation transdisciplinaire en sciences de la vie quantitatives porté par l’ENS-PSL" Q-Bio, qui " présentera une forte synergie entre expériences et modélisation [et] s’appuiera sur quatre piliers scientifiques : génétique et génomique, développement, modélisation quantitative multi-échelles, neurosciences et comportement". Il "sera doté de la double capacité d’analyser de grandes quantités de données et de les exploiter pour la construction de modèles théoriques".
L'institut PRAIRIE (Paris Artificial Intelligence Research Institute), dont la création avait été annoncée en 2019 par le ministère de l'enseignement supérieur, a pour objectifs "de contribuer de manière significative au progrès des connaissances fondamentales en IA, de participer à la résolution de problèmes concrets à fort impact applicatif, de former les chercheurs et entrepreneurs dans le domaine".
Il a été fondé par le CNRS, l'Inria, l'Université PSL, l'Université de Paris et l'Institut Pasteur côté public. Côté privé, une quinzaine d'entreprises sont citées comme fondatrices, dont Amazon, Facebook, GE Healthcare, Microsoft, Google, Pfizer et Vertex.
L'Institut de technologies avancées pour la santé aura pour objectif la conception d'instruments biomédicaux et "l’acquisition de données uniques sur le fonctionnement du corps humain".
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1483

Talents de l'e-santé : 11 lauréats, dont plusieurs établissements, pour cette première édition.
L'événement, 100% en ligne, était ouvert à "tous ceux ayant mis en œuvre un projet structurant d'e-santé avec des usages réels et concrets sur le terrain: territoires, industriels, établissements de santé, start-up ou encore institutionnels (ARS et Grades)" et visait à récompenser "la collaboration entre acteurs et leurs efforts conjoints pour concrétiser leur projet", a détaillé la DNS dans un communiqué de presse diffusé le 10 décembre.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5469

Télé suivi : Ramsay Santé s'allie à Nouveal e-santé (.e-fitback).
Lancée en 2017, Ramsay Services est une plateforme numérique de services qui vise à simplifier l’hospitalisation par la mise à disposition de services adaptés et la digitalisation des démarches administratives. Accessible sur ordinateurs, tablettes et smartphones, ce portail patient est déployé sur l’ensemble des 69 hôpitaux et cliniques de médecine-chirurgie-obstétrique (MCO) de Ramsay Santé en France. "À ce jour, près d’un patient sur deux réalise son admission en ligne sur ce portail", a fait savoir le groupe d'hospitalisation privée. Ramsay Services a été utilisé "par plus de 600.000 patients au cours des derniers mois", précise Olivier Tarneaud, directeur marketing et digital de Ramsay Santé, cité dans le communiqué.
"Les 5 années d’expérience d’e-fitback sur le télésuivi des patients permettent à Ramsay Services de proposer à ses patients des modules d’accompagnement thérapeutique pré et post-hospitalisation utiles et efficients", souligne le groupe de cliniques.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5471

La CSMF s'entoure de quatre partenaires privés pour lancer la "Maison de l'innovation de la médecine spécialisée".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5477

CNS: le sous-groupe de travail "structuration de la filière santé numérique" rend sa copie.
Au sein de cette étude, trois axes majeurs ont ainsi émergé: une circulation maîtrisée de données au service de l’intelligence artificielle (IA) et de la recherche, une participation proactive de tous les acteurs sur le territoire national, des modèles économiques inclusifs soutenus par des financements à la hauteur des enjeux.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5476

First OTC, app-connected COVID-19 test authorized by FDA.
Alongside step-by-step instructions, the Ellume COVID-19 Home Test's accompanying app automatically reports users' results to the relevant public health authorities.
La Food and drug administration (FDA) américaine a approuvé le premier test de diagnostic Covid-19 en vente libre à usage domestique connecté à une application mobile. Etape par étape, l'appli Ellume Covid-19 guide l'utilisateur et remonte automatiquement les résultats du test aux autorités sanitaires.
https://www.mobihealthnews.com/news/first-otc-app-connected-covid-19-test-authorized-fda

Feuille de route numérique : l'ANS publie les premiers résultats de l'outil "Convergence".
"A ce jour 278 industriels se sont déjà engagés dans la démarche de convergence en s’inscrivant à l’outil. Ils disposent de 600 comptes utilisateurs. Parmi les 278 industriels, 104 ont effectué la déclaration d’au moins un de leurs produits."
Pour ces industriels et produits, les premiers chiffres indiquent que : 74 industriels proposent 121 produits pour des cabinets libéraux, 68 industriels proposent 146 produits pour des établissements de santé en médecine-chirurgie-obstétrique (MCO), 67 industriels proposent 128 produits pour le médico-social.
En ce qui concerne les principaux domaines fonctionnels couverts : 68 industriels proposent 109 produits de gestion de dossier patient ; 44 proposent 89 solutions de connecteur au DMP et 34 disposent de 51 produits de téléconsultation.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5481

Interopérabilité en santé : l'ANS a ouvert son serveur multi-terminologies.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5482

Consumer Electronics Show (CES) 2021.
L'édition 2021 du Consumer Electronics Show (CES), habituellement organisé à Las Vegas aux Etats-Unis, se déroulera du 11 au 14 janvier de façon "entièrement numérique". Le programme n'a pas encore été dévoilé, mais la catégorie d'événements "santé et bien-être" et les sous-catégories accessibilité, e-santé, et fitness et objects connectés seront de nouveau présentes.
https://www.ces.tech/

France – La HAS détaille l’évaluation des dispositifs médicaux embarquant de l’IA.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1478

Revue de presse novembre 2020

Mercredi, 2 décembre, 2020 - 12:30

 

éO 10 édité par EIG Santé avec le module éO FSE 2.14 a été autorisé pour INSi le 14/10/2020 (opération « recherche par Carte vitale » et de « recherche par traits d’identité ») pour les versions Windows et Mac.
L’opération « Vérification unitaire de l’INS et des traits d’identité » est en cours d’étude pour éO.
Cet agrément délivré par le centre national de dépôt et d’agrément (CNDA), permet de rechercher l’identifiant national de santé (INS) d’une personne à partir de certains traits d’identité ou de la lecture de la carte Vitale
EIG Santé
http://www.eigsante.fr/

Comment Servier met en œuvre sa transformation numérique.
Deux axes de travail principaux ont été mis en œuvre : le premier vise à mettre l'analyse des données au service de l'amélioration de toutes les activités du groupe ; le deuxième axe est l'automatisation des processus. Une quarantaine de recrutements ont été lancés, dont une vingtaine sont toujours en cours, pour "ajouter des compétences qu'on n'avait pas : des data scientists, data engineers, product owners, UX designers, et des personnes avec des compétences IT plus 'standard' autour des nouvelles technologies cloud"."Quasiment" tout le comité de direction a été renouvelé sur les aspects numériques, avec notamment un nouveau Chief Digital Officer (CDO), un nouveau directeur des systèmes d'information (DSI) et une personne en charge de la transformation numérique.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1441

Interopérabilité sémantique : Phast élargit son offre.
Concrètement, Phast a choisi d’articuler son bouquet de services autour de deux grandes catégories de ressources sémantiques : les catalogues (CIO ou catalogues d'interopérabilité) et les terminologies (TIO ou terminologies interopérables). Ses catalogues CIO sont déployés "dans près de 500 établissements, couvrant les besoins d’interopérabilité sémantique du médicament (CIOdc), des dispositifs médicaux (CIOdm) et des examens de laboratoires (CIOlab)" et sa nouvelle offre de service, TIO, "peut désormais étendre son champ sémantique à l’ensemble de la clinique", a détaillé Phast. "Alors que les logiciels de la santé consomment un nombre croissant de données, TIO ouvre de nouvelles perspectives aux établissements et à leurs éditeurs: il permet de construire et de maintenir des ressources sémantiques à la demande, issues d’une ou de plusieurs terminologies et dédiés à des cas d’usages précis", a ajouté l'entreprise de services du numérique.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5416

Consumer Electronics Show (CES) 2021.
L'édition 2021 du Consumer Electronics Show (CES), habituellement organisé à Las Vegas aux Etats-Unis, se déroulera du 11 au 14 janvier de façon "entièrement numérique". Le programme n'a pas encore été dévoilé, mais la catégorie d'événements "santé et bien-être" et les sous-catégories accessibilité, e-santé, et fitness et objects connectés seront de nouveau présentes.

Two healthcare apps available for prescription in Germany for first time.
Eleven months after the German federal government passed the Digital Healthcare Act (DVG), two health apps are now officially available for prescription.
https://www.healthcareitnews.com/news/emea/two-healthcare-apps-available-prescription-germany-first-time

Apple collaborates with researchers on studies of heart failure, flu.
In addition to a study of asthma patients with Anthem, the tech giant is working with the Universities of Toronto and Washington on two other studies using its new Apple Watch Series 6.
https://www.mobihealthnews.com/news/apple-collaborates-researchers-studies-heart-failure-flu

Feuille de route numérique : nouveau point d'étape de l'ANS et de la DNS.
'Agence du numérique en santé (ANS) et la délégation du numérique en santé (DNS) ont présenté le 10 novembre un nouveau point d'étape de la feuille de route du numérique en santé à l'occasion des Journées nationales des industriels (JNI) de l'ANS, organisées en ligne.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5426

La Cnil approuve WeData pour l’anonymisation des données de santé.
La société française WeData propose une solution basée sur les avatars pour anonymiser les dossiers de patients à l'hôpital. Ces données de santé peuvent alors être ré-utilisées dans le domaine de la recherche médicale sans risque pour les malades de se faire ré-identifier.
https://www.usine-digitale.fr/article/la-cnil-approuve-wedata-pour-l-anonymisation-des-donnees-de-sante.N1024644

Healthcare gets more productive with new industry-specific AI tools : Google launches AI tools for healthcare to streamline document review, analysis.
https://cloud.google.com/blog/topics/healthcare-life-sciences/now-in-preview-healthcare-natural-language-api-and-automl-entity-extraction-for-healthcare

Programme Hop'EN: l'Anap publie un outil d'autodiagnostic du DMP et du DPI.
Doté de 420 millions d'euros, Hop'EN a succédé au programme Hôpital numérique pour soutenir la modernisation des systèmes d'information hospitaliers (SIH) sur la période 2018-2022. Le DPI et le DMP font partie du domaine D2 du programme Hop'EN (Hôpital numérique ouvert sur son environnement. L'outil d'autodiagnostic "facilitera la mise en place de plans d’action personnalisés pour réussir un projet de déploiement du DPI et du DMP". Elle propose également "une boîte à outils composée de très nombreuses ressources adaptées à tous les types de structures sanitaires, quels que soient leur taille et les moyens humains ou financiers qu’elles consacrent à leur système d’information" pour les établissements qui souhaitent attendre les indicateurs d'usage du domaine D2.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5433

E-santé : la Coalition innovation santé fait le point sur les projets soutenus par ses membres.
La coalition a été créée en mars "sous l’impulsion" de France Biotech, AstraZeneca et des associations France digitale et MedTech in France, avec les soutiens de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), de Bpifrance, du réseau EIT Health et de France Assos santé, pour faire face à l'épidémie de coronavirus. La coalition a reçu "plus de 400 propositions" de start-up, a indiqué Fabrice Feugas, directeur des relations adhérents de France Digitale. Il s'agit de jeunes pousses "très qualifiées" et "prêtes à travailler avec des grands groupes et des laboratoires". "Les solutions proposées étaient pratiques et pragmatiques, avec un impact immédiat", a commenté Sylvie Troy, directrice médicale adjointe de Pfizer, qui "soutient plus de 6 projets dans le cadre de la coalition dont le déploiement et la mise en oeuvre continuent". "Le dispositif [de la coalition] est très efficace", a ajouté Olivier Nosjean, directeur de la recherche scientifique de Servier. Il "souhaite que cette initiative puisse un jour trouver un jumeau dans des applications plus biotech".
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1458

Bayer looks to digital partnerships to expand efforts in cardiometabolic care, oncology and women's health.
The life science company created an initiative called the G4A Digital Health Partnership Program, which provides resources to both experienced and new digital health companies.
https://www.mobihealthnews.com/news/bayer-looks-digital-partnerships-expand-efforts-cardiometabolic-care-oncology-and-womens-health

Digital health acceleration shows no signs of slowing down.
Investors expect to see more innovation, collaboration and adoption going into the new year and beyond.
https://www.mobihealthnews.com/news/digital-health-acceleration-shows-no-signs-slowing-down

Pour accélérer dans l'e-santé, Orange investit dans le fonds Digital Health 2 de LBO France.
Le groupe Orange poursuit sa percée dans le secteur de la santé connectée. Il vient d'annoncer un investissement dans le fonds Digital Health 2 de LBO France, qui ambitionne d'injecter 200 millions d'euros dans les entreprises spécialisées dans l'e-santé en phase de croissance en France et en Europe de l'Ouest.
https://www.usine-digitale.fr/article/pour-accelerer-dans-l-e-sante-orange-investit-dans-le-fonds-digital-health-2-de-lbo-france.N1031009

Proposal for a Regulation on European data governance (Data Governance Act).
La Commission européenne a proposé le 25 novembre de nouvelles mesures dans le domaine du partage de données sur le Vieux continent, concernant notamment le secteur des produits pharmaceutiques. Bruxelles a présenté des mesures pour "accélérer le partage de données" dans l'Union, sous la forme d'un « Data Governance Act « répondant notamment aux préoccupations exprimées par l'industrie et les chercheurs depuis l'adoption du règlement général européen relatif à la protection des données (RGPD) en 2016.
https://ec.europa.eu/digital-single-market/en/policies/75979/3505

La start-up Chronolife lance un t-shirt connecté pour mesurer six facteurs physiologiques en continu.
La jeune pousse parisienne Chronolife annonce la commercialisation d’une solution combinant un t-shirt connecté, à même de mesurer divers paramètres physiologiques, et une application mobile. Un algorithme capable de prédire la survenue de certaines pathologies, telles que la décompensation cardiaque, viendra l'agrémenter fin 2020.
https://www.usine-digitale.fr/article/la-start-up-chronolife-lance-un-t-shirt-connecte-pour-mesurer-six-facteurs-physiologiques-en-continu.N907929

E-santé: 8 Français sur 10 favorables à l'espace numérique de santé (sondage OpinionWay).
https://www.ticsante.com/story.php?story=5438

Base de données EUDAMED pour les dispositifs médicaux : lancement du module destiné à l’enregistrement des opérateurs - Point d'Information.
https://www.ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Base-de-donnees-EUDAMED-pour-les-dispositifs-medicaux-lancement-du-module-destine-a-l-enregistrement-des-operateurs-Point-d-Information

La nouvelle certification CE permettra une plus grande utilisation des dispositifs médicaux personnalisés imprimés 3D.
https://3dadept.com/la-nouvelle-certification-ce-permettra-une-plus-grande-utilisation-des-dispositifs-medicaux-personnalises-imprimes-3d/

revue de presse octobre 2020

Mardi, 8 décembre, 2020 - 12:30

 

Cyber sécurité : 37% des vulnérabilités détectées posent un risque de divulgation d'informations.
Plus du tiers (37%) des vulnérabilités détectées lors d'audits réalisés par le service cybers surveillance de l'Agence du numérique en santé (ANS, ex-Asip santé) posent un risque de divulgation d'informations patients, a indiqué Cédric Bertrand, expert en cyber sécurité de l'ANS, lors d'une conférence en ligne le 5 octobre. En moyenne, 27 vulnérabilités par structure auditée ont été repérées. Parmi celles-ci, 8 étaient qualifiées de "fortes", 12 de "moyennes" et 7 de "faibles" par l'ANS. Les vulnérabilités les plus graves détectées sont : un système d'exploitation qui n'est pas à jour (37% des cas), la possibilité d'attaque par force brute ou dictionnaire sur les mots de passe (37%), la présence d'un composant obsolète (37%), des injections de code possibles au sein d'une application (21%) et des serveurs de développement accessibles (21%).Ces deux dernières sont le plus souvent dues à de "mauvaises pratiques de développement", a indiqué Cédric Bertrand.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5373

Inscrit dans la feuille de route du numérique en santé, le "Lab e-santé", rebaptisé "guichet national de l’innovation et des usages en e-santé" (G_Nius), a officiellement été lancé le jeudi 8 octobre par les responsables de la délégation ministérielle du numérique en santé (DNS).
Cette nouvelle version du guichet unique a, elle, été co-construite par l’ensemble des parties prenantes du secteur (start-up, fédérations d’industriels, pôles de compétitivité, accompagnateurs, agences et institutionnels…), "lors de plus de 30 ateliers en ligne, grâce à des outils innovants", a fait savoir David Sainati, directeur de projets à la DNS présent lors de l'évènement.
"G_Nius est assez exemplaire […] sur le volet co-construction, il y a vraiment eu un travail main dans la main avec de nombreux entrepreneurs et industriels pour construire ce service qui transpire le terrain. Il a été fait pour se mettre à la place du start-upper qui se pose des questions", a salué Laura Létourneau, déléguée ministérielle du numérique en santé (DNS).
Piloté par la DNS et l’Agence du numérique en santé (ANS), en partenariat avec Bpifrance, laquelle met à disposition son réseau d’experts et ses compétences métiers, car G_Nius "n’a pas vocation à se substituer aux acteurs qui créent ou accompagnent les innovations mais se positionne davantage en un fédérateur des acteurs du numérique en santé", a rappelé le ministère des solidarités et de la santé dans un communiqué.
Partenaire de G_Nius, la Haute autorité de santé (HAS) y présente, elle, l'ensemble des ressources qu’elle met à la disposition des porteurs de projet dans quatre domaines : l'innovation, les logiciels métier des professionnels de santé, la télésanté et la santé mobile.
Sur chacun de ces thèmes, la Haute autorité présente des liens vers les référentiels et les outils disponibles ainsi que les coordonnées mail des services à contacter. Elle "organise aussi régulièrement des réunions d’informations, des rencontres précoces et des rendez-vous pré-dépôts", a-t-elle fait savoir sur son site.
Egalement invité à s'exprimer, le responsable du département Espace numérique de santé (ENS) et Dossier médical partagé (DMP) à la Cnam, Thomas Jan, a lui, fait savoir que le consortium industriel chargé de construire l'ENS sera désigné "dans les prochains mois". "Il sera notamment chargé de mettre au point un store d'applications", a-t-il rappelé, notant que G_Nius en sera "un vecteur d'information".
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1417

La montre connectée Scanwatch de Withings utilisée pour la télésurveillance de patients Covid+
Cette expérimentation a été menée avec l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) en avril et concernait "plus de 50 patients", a-t-elle ajouté.Il s'agissait de patients hospitalisés "présentant un risque de développer des formes graves du Covid-19" du fait d'antécédents cardiovasculaires. Les résultats n'ont pas encore été publiés mais "ils sont globalement bons".
Withings "a obtenu une dérogation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour pouvoir utiliser la montre avant qu'elle ait obtenu son marquage CE", et ce "alors qu'elle était toujours en train d'être peaufinée". Pour rappel, l’article 54 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018 a reconduit le programme Etapes (Expérimentations de financement de la télémédecine pour l'amélioration des parcours en santé) pour une durée de quatre ans (2018-2022). Ces expérimentations portent sur cinq pathologies : l'insuffisance cardiaque, l'insuffisance rénale, l'insuffisance respiratoire, le diabète et la télésurveillance des prothèses cardiaques implantables.
En partenariat avec l'Université Ludwig Maximilien de Munich, une autre expérimentation a été menée sur le même type de patients, qui étaient cette fois à domicile. Les résultats n'ont pas encore été rendus publics.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1413

Covid-19 : les médecins généralistes "partagés sur la téléconsultation" (Drees)
https://www.ticsante.com/story.php?story=5374

L'ARS et le conseil régional d'Occitanie récompensent trois projets numériques en santé.
Cette démarche s’est notamment concrétisée par le lancement, fin 2019, d’un appel à projets intitulé "le numérique, au service de la réduction des inégalités d’accès aux soins pour les personnes en situation de handicap et/ou les personnes âgées en perte d’autonomie".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5377

L'Agence du numérique en santé (ANS) a ouvert une nouvelle consultation sur la doctrine technique du numérique en santé.
L'ANS remet en concertation la doctrine technique du numérique en santé. "Afin de nous accompagner dès la phase de rédaction, nous vous invitons à nous faire parvenir dès à présent toutes les propositions et recommandations pour la mise à jour de la doctrine 2020, tant sur le fond que sur la forme"
https://www.ticsante.com/story.php?story=5380

Dominique Polton et Stéphanie Combes reviennent sur la révolution des données de santé
De la création du Système national d'information inter-régimes de l'assurance maladie (Sniiram) à la naissance du Health Data Hub, Dominique Polton, ex-présidente de l'Institut national des données de santé (INDS), et Stéphanie Combes, actuelle directrice du hub, sont revenues pour TICpharma sur l'épopée du pilotage des données et sa mise en œuvre, parfois difficile.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1427

Covid-19 : l'expérimentation "article 51" sur la télésurveillance du diabète gestationnel élargie à 6.000 patientes
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1420

Covid-19: Kap Code s'allie au Leem, à Pfizer et à Roche pour lancer le projet "Espaces"
La start-up Kap Code, spécialisée dans l’analyse des données médicales en vie réelle via les réseaux sociaux, a annoncé le 1er octobre bénéficier du soutien du Leem (Les entreprises du médicaments) et des laboratoires pharmaceutiques Pfizer et Roche pour lancer son projet "Espaces" destiné à évaluer en continu l’impact du Covid-19 sur les parcours de soins.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1418

Les députés harmonisent la création des dossiers numériques de santé à compter de 2022.
Les députés ont adopté le 6 octobre en première lecture le projet de loi d’accélération et de simplification de l’action publique (dit "Asap") dont plusieurs mesures harmonisent la création du dossier pharmaceutique (DP), du dossier médical partagé (DMP) et de l'espace numérique de santé (ENS), sur le régime de l'opt-out, à compter du 1er janvier 2022.
Les députés ont approuvé en séance publique la réécriture des dispositions encadrant l'alimentation du DMP par les professionnels de santé : à la rédaction actuelle à l'indicatif, qui avait déjà valeur impérative, la commission a substitué le terme "devoir", afin de "rappeler" l'obligation de renseigner le dossier, et d'y verser les lettres de liaison issues de l'hôpital.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5390

AP-HP: 400 patients inclus dans un programme de télésurveillance du diabète.
Ce programme utilise "un carnet glycémique électronique partagé entre l’équipe soignante et le patient [qui] transmet quotidiennement ses résultats d’automesure de la glycémie, un capteur connecté au stylo d’insuline 'clipsuline' et à un logiciel permettant de recueillir de manière automatisée les glycémies tout au long de la journée, ainsi qu’un programme d’accompagnement thérapeutique sous forme d’un e-learning supervisé par l’équipe soignante".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5389

Une campagne ministérielle pour dire "oui au numérique" éthique en santé
Le ministère des solidarités et de la santé, via la délégation ministérielle au numérique en santé (DNS), a lancé le 13 octobre une campagne nationale "pour renforcer le lien de confiance et mettre en avant les bénéfices du numérique en santé dans le respect des droits des usagers et des bonnes pratiques des professionnels"
https://www.ticsante.com/story.php?story=5393

Bpifrance inaugure son incubateur "d'entrepreneurs en santé numérique"
Paul-François Fournier, directeur exécutif innovation de Bpifrance et Olivier Sichel, directeur général délégué de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ont présenté leur plan d'actions pour promouvoir l'innovation numérique en santé en présence de leurs partenaires: l'université de Paris, le groupe privé d'hospitalisation Vivalto Santé, le groupe mutualiste Harmonie Mutuelle, le groupe Dassault Systèmes, le laboratoire AstraZeneca, la société Docaposte (filiale numérique du groupe La Poste), le groupe Atos, la société Elsevier Masson, l'entreprise de services numériques Inetum et l’hôpital américain de Neuilly (Hauts-de-Seine).
Le mode de fonctionnement de cet incubateur s'inspire directement de celui de la Coalition innovation santé (CIS), ont souligné le 12 octobre plusieurs partenaires, soulignant le succès de ce consortium.
Pour rappel, la Coalition innovation santé a été créée le 25 mars dernier sous l’impulsion du Digital Pharma Lab, de France Biotech, AstraZeneca, des associations France digitale et MedTech in France, avec les soutiens de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), Bpifrance, du réseau EIT Health et de France Assos Santé.
Elle s’est constituée pour contribuer à désengorger le système de soins et permettre aux patients atteints de maladies chroniques de continuer à être pris en charge, en dépit de l'épidémie de Covid-19 et a déjà contribué au lancement de 18 projets d'e-santé.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1429

La DNS ouvre les candidatures pour les "Talents de l'e-santé"
L’objectif est de valoriser le caractère remarquable (dans la conception, le développement, l’accompagnement au déploiement, l’impact) de réalisations menées par les professionnels de santé/structures sanitaires et médico-sociales, industriels, et institutionnels.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5403

L’HAS guide les demandes d'évaluation de DM embarquant de l'intelligence artificielle
La Haute autorité de santé (HAS) a fait part le 14 octobre dans un communiqué de la mise à jour de ses guides de dépôt de dossier afin d'y intégrer un outil spécifique pour les demandes de remboursement de dispositifs médicaux (DM) embarquant un système avec apprentissage automatique relevant du champ de l'intelligence artificielle (IA). Cet outil prend la forme d'une "cartographie des éléments à compléter consacrée aux particularités de ce type de technologie". Elle a été établie après une période de consultation publique ouverte entre novembre 2019 et janvier 2020 à "tous les acteurs clés du secteur", qui comprennent les industriels, les développeurs, les universités et les sociétés savantes.
La prochaine étape sera la publication d’une "grille de classification fonctionnelle des solutions numériques selon leur finalité d’usage", telle qu'une fonction de dépistage, de diagnostic, d'aide à la prévention ou encore d'aide à la compréhension de mesures hygiéno-diététiques, a annoncé l’HAS. Cette grille a été soumise à consultation publique d’avril à juin 2020, et devrait être finalisée d'ici la fin de l’année.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1435

FDA finalizes blood glucose monitor guidances
Blood Glucose Monitoring Test Systems for Prescription Point-of-Care Use
Self-Monitoring Blood Glucose Test Systems for Over-the-Counter Use
The US FDA’s Center for Devices and Radiological Health (CDRH) has introduced a new pilot program for a different method of electronic premarket submissions pertaining to medical devices, and it has published resource pages for manufacturers and stakeholders interested in incorporating patient-centered data sources into their decision-making processes.
https://www.ris.world/usa-us-fda-presents-premarket-submissions-pilot-program-and-patient-centered-data-resource-pages/

Are your clinical activities in compliance with European standards for good clinical practice principles and national regulations?
The proper conduct of medical device clinical activities will be regulated by the MDR, by national laws and regulations and finally by Good Clinical Practice (GCP) standards such as ISO 14155.
Generally, any clinical activity will require Ethics Committee or Institutional Review Board review, and a positive assessment of a submitted research proposal from one of these entities is needed. Also depending on a device’s risk class, market approval status and study design, European Competent Authorities might need to be notified or even approve the research proposal before the clinical study may start.
Whereas requirements provided by the MDR are easily identified, it is more difficult to understand country-specific regulations and legislations, which are often not available in English.
https://www.emergobyul.com/blog/2020/10/are-your-clinical-activities-compliance-european-standards-good-clinical-practice

revue de presse septembre 2020

Jeudi, 1 octobre, 2020 - 12:30

 

Bayer France a noué un partenariat avec la start-up DirectoSanté pour lancer la solution de télésuivi du cancer Oncoscope, destinée à "améliorer le suivi du parcours de soins des patients atteints de cancer", a expliqué le 3 septembre à TICpharma Anh Tran-Paraye, cheffe de produits "oncologie" de la filiale française du groupe.
Actuellement, Bayer planche sur une étude baptisée "Facet" aux côtés de la Ligue contre le cancer, a-t-on appris. Prévue "pour la fin de l'année", cette expérimentation consistera à proposer aux patients inclus de "tester des objets connectés et des capteurs dédiés à suivre leur état de santé et à améliorer leur prise en charge globale en oncologie".
A Berlin, siège mondial du laboratoire pharmaceutique, l'accélérateur Grants4Apps (G4A) accompagne, par exemple, depuis 2013 des start-up dans le développement de solutions visant à améliorer le quotidien des patients, des professionnels de santé et à faire évoluer le système de santé.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1384

Pentagon teams up with Google to create a new AI tool that will help identify cancer among military veterans
Google and the Pentagon's Defense Innovation Unit are teaming up to create a new AI tool to help military veterans with cancer
The model, called Predictive Health, will identify tumors and help pathologists learn its genetic profile and structure
Researchers say this will help drive down healthcare costs and lessen the workload for clinicians
The program will first focus on certain types of cancer including breast, colon and prostate cancer but could expand in the future.
https://www.dailymail.co.uk/health/article-8690337/Pentagon-teams-Google-new-AI-tool-help-identify-cancer-military-veterans.html

Microport CRM a annoncé le 1er septembre la signature d'un accord de distribution exclusif avec Cardiologs autour de sa solution d'intelligence artificielle (IA) analysant automatiquement les électrocardiogramme (ECG) de type Holter, "le premier et unique dispositif médical marqué CE d’analyse avancée de données ECG assisté par IA et hébergé sur le cloud", a déclaré la société.
https://www.crm.microport.com/

Le miracle finlandais de la santé connectée.
Le pays où la population est la plus heureuse au monde est aussi un exemple en termes de santé digitale. Un plan massif de partage des données, d'aide à la collaboration avec les universités, les hôpitaux et les grands groupes permettent à de plus en plus de start-up de s'imposer sur ce secteur à l'échelle européenne.
Le miracle finlandais de la santé connectée

L'ANSM ouvre un guichet "innovation et orientation" pour mieux guider les porteurs de projets.
L'Agence nationale de la sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mis en service le 9 septembre un guichet "innovation et orientation" (GIO) destiné à "renforcer l'accompagnement à l'innovation et à mieux tracer et encadrer les demandes" d’appui scientifique, technique, juridique et réglementaire, a expliqué le 14 septembre à TIC pharma Elodie Chapel, sa directrice des politiques d'autorisation et d'innovation.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1397

Le détail des données accessibles via le Health Data Hub (projet de décret).
Un projet de décret d'application de la loi du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé, dite "Ma santé 2022", qu'APMnews/TICpharma a pu consulter, détaille les données qui seront accessibles via le Health Data Hub.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1392

Digital Pharma Lab: une troisième saison placée sous le signe de l'international.
La saison 3 du Digital Pharma Lab, lancée le 9 septembre, réunit six laboratoires pharmaceutiques Biogen, Servier, Takeda, GlaxoSmithKline (GSK), Bayer et Abbott.

Pour rappel, l’accompagnement dure cinq mois et se déroule en trois étapes :
Une phase de sélection dans laquelle Digital Pharma Lab identifie le besoin au sein du laboratoire, organise une rencontre avec des start-up pouvant répondre au besoin ainsi qu’un comité de sélection pour former les binômes
Une phase d’alignement lors de laquelle des ateliers hebdomadaires sont supervisés par des "mentors" dédiés afin de trouver les interlocuteurs clés pour chaque partie et de comprendre les enjeux business relatifs au besoin
Une phase de "sprint" pour que le binôme laboratoire/start-up avance dans la réalisation du projet et aboutisse à l'issue du programme au développement d'un MVP (Minimum Viable Product, un produit minimal mais fonctionnel) ou d'un PoC (Proof of Concept, preuve de concept). Les partenaires industriels ont pour mission de valider la démarche scientifique et de contribuer au déploiement des projets grâce à des investissements ou des contrats de collaboration après le programme.
Dix start-up en piste :Posos , La start-up française propose un outil faisant appel à l'intelligence artificielle (IA) pour répondre aux questions des professionnels de santé sur les médicaments ; AcademicLabs, Créée en 2015 à Gand (Belgique), la start-up propose aux industriels un outil pour identifier les experts qu'ils recherchent dans le cadre d'un développement et "accéder à la recherche à un stade précoce", via la littérature scientifique. Kap Code, La société tricolore, créée par Kappa Santé, est spécialisée dans l’analyse des données médicales en vie réelle, notamment via les réseaux sociaux. LANGaware, Basée à Menlo Park, en Californie, LANGaware est une start-up spécialisée dans l'intelligence artificielle (IA) et l'apprentissage automatique pour prédire les troubles neurodégénératifs en détectant et en surveillant les biomarqueurs basés sur la parole. Hospitalidée, cette entreprise toulousaine propose un site internet qui permet aux patients de donner leur avis sur les hôpitaux et cliniques. DeepLife, Déjà lauréate de la saison 2 du programme, la société hexagonale développe une plateforme et met au point des jumeaux numériques pour recréer les réseaux d'interactions géniques et d'investiguer les mécanismes d'actions engagés. L'objectif est de prédire la réponse de cellules à un traitement, un virus ou des manipulations génétiques. Le Comptoir des pharmacies, Créée par des pharmaciens et implantée à Toulouse, la jeune pousse propose aux officinaux une solution de gestion des achats et des stocks. Vemli, La start-up française développe une plateforme qui permet de consulter les médicaments disponibles et d'étendre les recherches à l'ensemble des solutions thérapeutiques proposées par les principaux laboratoires. Chronolife, La jeune pousse basée à Paris conçoit le tee-shirt connecté KeeSense, intégrant un algorithme d’intelligence artificielle (IA) qui effectue des mesures multiparamétriques des constantes vitales du porteur. Safesanté, Installée en Ile-de-France, la start-up développe un outil de téléconsultation et de gestion des cabinets médicaux.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1393

As such, The Medical Futurist decided to compile the 100 most promising digital health companies in an easy-to-understand infographic,
https://medicalfuturist.com/the-top-100-digital-health-companies-an-infographic/

Fitbit a reçu l'approbation de la FDA et le marquage CE pour son application d’électrocardiogramme (ECG) "destinée à évaluer le rythme cardiaque en cas de fibrillation auriculaire", a annoncé la société le 14 septembre. Fitbit rejoint ainsi Apple, Withings ou encore Samsung dans la catégorie des fabricants de montres connectées équipées d'ECG.
https://www.channelbiz.fr/press-release/fitbit-et-fibricheck-annoncent-un-partenariat-visant-a-fournir-aux-utilisateurs-europeens-de-montre-intelligente-fitbit-une-appli-de-detection-de-sante-cardiaque-ayant-recu-le-marquage-ce/

L'exploitation des bases de données en vie réelle, nouveau casse-tête du régulateur?
Problème : si les études en vie réelle sont désormais utilisées pour l’aide à la décision en santé, elles comportent des risques de biais. Seuls une nouvelle méthodologie et des outils statistiques adaptés "peuvent optimiser leur niveau de preuve et d'acceptabilité" à l'heure du big data, a souligné Audrey Lajoinie, membre du groupe Real World Data de l'Afcros en introduction du colloque. En outre, l’utilisation croissante et récente des données secondaires (comme les données de registres, de dossiers médicaux, médico-administratives,..) "soulève des questions quant aux précautions qu’il convient de prendre lors de la réutilisation de données dont la collecte a été pensée pour une autre finalité", a-t-elle alerté.
Invité à s'exprimer sur les attentes et les questions relatives au niveau de preuve de ces études, Hubert Galmiche, chef du service évaluation des dispositifs à la Haute autorité de santé (HAS), a choisi d'aborder l'angle de l'évaluation des données en vie réelle et la position du régulateur. "Les données en vie réelle sont complémentaires avec les données cliniques. Elles ne vont pas les remplacer. Elles peuvent aussi contribuer à valoriser les critères réglementaires attendus pour l'évaluation", a-t-il souligné.
Dans le cadre des activités de recherche menées par les industriels du médicament, les données dites "en vie réelle" permettent notamment d'apporter un éclairage complémentaire à celui disponible au moment de la première évaluation et d’observer dans quelle mesure les conditions des essais sont vérifiées dans la vraie vie.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1403

La régulation et le financement de l'e-santé au cœur des enjeux de l'après-Covid.
"L'épidémie de Covid-19 a rendu le problème des pénuries de médicaments beaucoup plus sensible", a constaté Jacques Biot, qui a lui-même travaillé dans l'industrie pharmaceutique. Il a appelé à "créer une économie de la connaissance et à développer des outils technologiques avec de l'intelligence artificielle (IA)" pour les prévenir. "La solution ne consiste pas juste à s'agiter sur sa chaise en disant 'relocalisons'."
Interrogé sur les vecteurs de croissance du marché de l'e-santé, Jacques Biot a appelé à "développer la culture réglementaire des Français". "Au fond, on a une population qui pose la question de la régulation en cas d'incident ou d'accident mais qui, a contrario, quand l'Etat met en place une régulation, pousse des cris d'orfraie et en appelle à la liberté." "On a une grande industrie quand on a un grand régulateur. Pourquoi les américains ont une industrie pharmaceutique forte ? Parce qu'ils ont un régulateur fort, puissant et intelligent : la Food and Drug Administration (FDA)", a-t-il expliqué.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1400

AstraZeneca, Roche et Takeda accompagnent le déploiement du chatbot "MemoQuest" de Calmedica.
Dans le cadre de la Coalition innovation santé, les groupes pharmaceutiques AstraZeneca, Roche et Takeda ont annoncé le 3 septembre apporter leur soutien au déploiement du chatbot médical "MemoQuest" de la start-up Calmedica pour accompagner les patients atteints de maladies chronique l'asthme, le cancer du poumon et les maladies inflammatoires chroniques intestinales.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1399

Major pharma companies, including Novartis and Merck, build federated learning platform for drug discovery
Les 10 laboratoires pharmaceutiques impliquées dans le projet de recherche en intelligence artificielle MELLODDY ont atteint leur première étape: le déploiement de la plateforme.
https://venturebeat.com/2020/09/17/major-pharma-companies-including-novartis-and-merck-build-federated-learning-platform-for-drug-discovery/

Le logiciel d'IA qui prédit la récidive du cancer du côlon.
https://www.lesechos.fr/pme-regions/innovateurs/le-logiciel-dia-qui-predit-la-recidive-du-cancer-du-colon-1244203
La première saison du programme "AI Factory for Health", lancée par Microsoft France et le laboratoire pharmaceutique AstraZeneca, s'est clôturée le 17 septembre par la présentation des projets des six start-up accélérées autour de la thématique de l'intelligence artificielle (IA) "mise au service du parcours patient", à l'issue d'un accompagnement de trois mois.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1410

Le dispositif d’autosurveillance du glucose FreeStyle Libre 3 d'Abbott a reçu le marquage CE, a annoncé la société le 28 septembre. Le taux d’hospitalisation pour acidocétoses chez les patients diabétiques a diminué de moitié après l’initiation d’une surveillance glycémique par ce système, selon une étude française récente. https://www.ticpharma.com/story/1345/

Un décret publié le 9 août au Journal officiel apporte plusieurs modifications aux systèmes d'information de suivi de l'épidémie Sidep et Contact Covid. Ce texte complète la loi visant à accompagner la sortie de l'état d'urgence sanitaire, publiée le 10 juillet au Journal officiel. Il prévoit notamment que "les données pseudonymisées collectées à des fins de surveillance épidémiologique et de recherche sur le virus du Covid-19 et les moyens de lutter contre sa propagation peuvent être conservées pendant une durée de six mois à compter de la fin de l'état d'urgence sanitaire", soit jusqu'au 10 janvier 2021.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5321

Docaposte acquiert InAdvans et renforce son offre à destination des industries de santé
"Grâce à l’intégration d’InAdvans, Docaposte complète sa gamme de solutions de confiance en e-santé et confirme sa volonté de devenir un des acteurs incontournables de la santé de demain, notamment dans le domaine de la dématérialisation des étapes clé de l’évaluation des produits de santé"
https://www.ticsante.com/story.php?story=5324

La Haute autorité de santé (HAS) a lancé un appel à candidatures pour un groupe de travail sur l'actualisation du référentiel de certification des logiciels d'aide à la prescription (LAP) hospitaliers, a-t-elle fait savoir sur son site internet le 31 août.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5323

Lille : Eurasanté planche sur la création d'un incubateur sur l'autonomie et la silver économie.
L’objectif d'Eurasanté est de lancer ce nouveau lieu d'incubation "au début de l'année 2021", en s'inspirant du succès du projet européen Interreg Seas2Grow et son incubateur européen AgeTech Accelerator, qui ont permis depuis leur lancement il y a quatre ans de faire émerger 43 cocréations d'entreprises et d’accompagner 38 projets en France, aux Pays-Bas, en Belgique et en Angleterre.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5328

Cogedim décroche l’agrément INS pour deux logiciels médicaux.
L'éditeur de logiciels médicaux Cegedim a annoncé le 9 septembre avoir obtenu l'agrément identifiant national de santé intégré (INSi) du Centre national de dépôt et d'agrément (CNDA) pour ses logiciels destinés aux médecins généralistes et spécialistes libéraux : Crossway et Médiclick.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5333

Kipling : des jeux sur ordonnance pour faciliter la pratique de l'activité physique adaptée.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5338

Médico-social : la DNS présente ses priorités pour le numérique en santé.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5339

Protection des données : DrData noue un partenariat avec la centrale d'achats Helpevia
https://www.ticsante.com/story.php?story=5341

Industriels et conformité : l'outil Convergence de l'ANS est disponible.
'outil Convergence, qui permet aux industriels de "mesurer leur conformité à la doctrine technique" du numérique en santé, est désormais disponible, a fait savoir l'Agence du numérique en santé (ANS) dans un communiqué le 16 septembre.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5345

Le ministère de la santé et 235 industriels signent une charte en faveur de l'e-santé.
Parmi les industriels signataires, sont présents Air Liquide Healthcare, Berger-Levrault, Capgemini, Cegedim, CompuGroup Medical, Dedalus, Docaposte, Enovacom et Orange Healthcare, Intersystems, Maincare, Pharmagest, Softway Medical et Withings.
Le groupe Vivalto Santé et les géants du numérique IBM et Microsoft en font également partie ainsi que les groupements d'intérêt public (GIP) CPage, Mipih, SIB et SILPC, et la Fédération des éditeurs d'informatique médicale et paramédicale ambulatoire (FEIMA).
https://www.ticsante.com/story.php?story=5350

ATIH : les données de santé au cœur du COP 2020-2022.
Dans le cadre de son chantier sur la gestion des outils de collecte et de restitution des données, l'agence va participer "à la gestion des nomenclatures de santé en lien avec le Haut conseil des nomenclatures et l’OMS".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5356

Revue de presse Août 2020

Mardi, 1 septembre, 2020 - 12:15

 

Ségur de la santé : le Syntec numérique identifie six sujets nécessitant un "investissement prioritaire"
• Déploiement de systèmes d’information évolutifs et l’essor d’innovations, tant pour les professionnels de santé que pour les patients, permettant d’atteindre les objectifs de qualité et d’efficacité des parcours de soins
• L’interopérabilité pour un meilleur dialogue entre les solutions numériques afin de les hisser au plus haut niveau des standards européens et internationaux
• La cybersécurité et la protection des données de santé, dans le respect d’un cadre éthique clair
• Les solutions qui ciblent la simplification administrative et organisationnelle et améliorent l’efficience des processus de gestion
• Le déploiement du potentiel de l’IA en santé par l’utilisation éthique de données de santé qualitatives et le déploiement d'un modèle économique pérenne e
• La massification des compétences numériques et en gestion de projets, la capitalisation sur les savoirs et les savoir-faire, ainsi que l’anticipation des nouveaux métiers pour une filière numérique en santé solide.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5282

DMP : ce qu'il faut du retenir du rapport parlementaire
Cyril Isaac-Sibille dresse 37 recommandations, regroupées selon les publics concernés, afin de faire du DMP "le centre du virage numérique de notre système de santé".
Concernant les éditeurs, Cyril Isaac-Sibille souhaite "rendre obligatoire l’utilisation d’un logiciel médical comportant les dernières mises à jour compatibles avec l’alimentation du DMP, dont le coût est pris en charge par l’assurance maladie" et "mettre en place un référentiel d’interopérabilité obligatoire, opposable aux éditeurs de logiciel dans les six mois, comprenant des prescriptions applicables notamment à l’alimentation des DMP" (recommandations n°9 et 19).

https://www.ticsante.com/story.php?story=5285

Covid-19 : "Monic", le système d'information de Santé publique France pour traquer les clusters en région*
https://www.ticsante.com/story.php?story=5289

Covid-19 : le référencement des services numériques innovants se poursuivra jusqu'au 10 octobre
L'intégralité des réponses des éditeurs est rendue publique sur le site du GIE Sesam-Vitale, notamment celles relatives aux outils de télémédecine, très utilisés depuis le début de la crise sanitaire.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5288

Comment le GIE Sesam-Vitale accompagne le déploiement de la feuille de route numérique (rapport d'activité)
https://www.ticsante.com/story.php?story=5290
Lire le rapport d'activité 2019 du GIE Sesam-Vitale

Cadre d’interopérabilité : les volets des couches "service et transport" soumis à consultation
L'Agence du numérique en santé (ANS, ex-Asip santé) a soumis à consultation les propositions de modifications sur les volets des couches "service et transport" du cadre d‘interopérabilité des systèmes d'information de santé (CI-SIS) depuis le 29 juillet. Pour introduire les 22 propositions au sein de la consultation, "le format de vote original a été redéfini".
L’ensemble des CP se présente sur une seule page, en cliquant sur une des lignes du tableau, le participant à la consultation accède à un document PDF téléchargeable.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5294

Les généralistes libéraux réalisent 82,6% des téléconsultations (Cnam)
Dans son rapport annuel "charges et produits" pour 2021, la direction de la Cnam a formulé trois propositions pour "poursuivre le déploiement de la télémédecine dans un cadre respectueux de la qualité de la prise en charge". Une ordonnance publiée en juin au Journal officiel a prolongé la prise en charge intégrale des actes de télémédecine par l'assurance maladie "jusqu'à une date précisée par décret, et au plus tard jusqu'au 31 décembre 2020"
https://www.ticsante.com/story.php?story=5296

Nouvelle-Aquitaine : l'ARS déploie des outils numériques pour le suivi de grossesse et la sortie de maternité
L’ARS Nouvelle-Aquitaine finance l’installation de ce système pour toutes les maternités, centres périnataux de proximité (CPP), sages-femmes libérales et sages-femmes de protection maternelle et infantile (PMI) de la région pour une utilisation prioritaire de ce système. Au 15 juin 2020, plus de 80% des maternités, des CPP et près de 100% des sages-femmes libérales de la région sont déjà équipés du système.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5299

Ressources humaines : l'ARS Pays de la Loire utilise deux plateformes de gestion des renforts. Elle a été développée par le ministère des solidarités et de la santé.
Pour se préparer à une seconde vague épidémique, le ministère des solidarités et de la santé et l’ARS lancent un nouvel appel à la mobilisation des professionnels de santé et des agents hospitaliers volontaires (salariés ou libéraux, actifs ou retraités) pour renforcer le système de santé et apporter un appui aux structures sanitaires, sociales et médico-sociales. Cette plateforme, baptisée Renfort-RH Crise, permet de mettre en relation les propositions d’appui des professionnels de santé et les demandes de renforts formulées par les structures sanitaires et médico-sociales, dans tous les territoires. Les volontaires sont invités à remplir sur la plateforme un formulaire. A partir des informations collectées, les structures prendront contact avec les professionnels inscrits.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5301

Nouvelle concertation de l'ANS sur le "dossier de spécifications fonctionnelles" de l'annuaire santé
Ouverte du 5 août au 30 octobre sur le "dossier de spécifications fonctionnelles" (DSFT) de l'annuaire santé, .
https://www.ticsante.com/story.php?story=5304

Publication de trois nouveaux référentiels de conservation des données de santé
Les référentiels ont été adoptés à la suite de délibérations de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) le 18 juin.
Le premier référentiel concerne les traitements de données santé hors recherche. Il s'applique notamment aux établissements de santé, pharmacies d'officines et laboratoires d'analyses médicales. Sont également concernés le dossier médical partagé (DMP) et le dossier pharmaceutique (DP). Pour chaque cas, la Cnil précise s'il s'agit d'une durée de conservation obligatoire ou d'une durée recommandée, ainsi que la durée de conservation en base active, la durée de conservation en base intermédiaire et les fondements juridiques et/ou textes de références.

Le deuxième référentiel concerne les recherches dans le domaine de la santé. Les cas détaillés sont les recherches impliquant la personne humaine (RIPH), les recherches n'impliquant pas la personne humaine (RNIPH), les études nécessitant l'accès aux données du programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) et aux résumés de passage aux urgences (RPU) par les établissements de santé, et celles nécessitant l'accès aux données du PMSI par les industriels. Il est précisé si la durée de conservation est imposée par la réglementation, ou bien si elle doit être définie par le responsable de traitement, auquel cas "sa proportionnalité sera appréciée par la Cnil lors de l'instruction de la demande d'autorisation pour le projet de recherche".

Le troisième référentiel concerne les données traitées par les cabinets médicaux et paramédicaux "dans le cadre de la gestion médicale et administrative de leur patientèle". Il "n'a pas de valeur contraignante", est-il précisé.
"Il permet en principe d’assurer la conformité des traitements de données mis en oeuvre par les professionnels de santé exerçant à titre libéral aux principes relatifs à la protection des données et au secret médical", ajoute la Cnil.

Toutefois, "les professionnels de santé concernés, en tant que responsables de traitement, doivent mettre en oeuvre toutes les mesures techniques et organisationnelles appropriées afin de garantir un haut niveau de protection des données personnelles dès la conception des traitements et tout au long de la vie de ceux-ci".

(Journal officiel, mardi 28 juin, textes 92, 93 et 94)
https://www.ticsante.com/story.php?story=5309

La place de la e-santé dans le programme de travail de la HAS pour 2020
Le nouveau document de 63 pages, validé le 23 juillet par le collège, succède au programme de travail 2019 qui avait été actualisé à deux reprises, la dernière version datant de septembre 2019. Il ne comprend "que les travaux débutés en 2020 ou antérieurement" et ne mentionne pas ceux qui doivent démarrer en 2021, a précisé la HAS en préambule. Il comprend également une série de travaux exceptionnels liés à l'épidémie de Covid-19, dont deux sont encore en cours sur les tests de diagnostic salivaires et la stratégie vaccinale.
Le référentiel de certification des logiciels d'aide à la prescription (LAP) de médecine ambulatoire et hospitaliers est attendu au quatrième trimestre 2020. La HAS planche également sur un référentiel de certification des logiciels d'aide à la dispensation (LAD) en officine et pour les pharmacies à usage intérieur (PUI) et sur une procédure de certification des LAP et LAD.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5307

Article 51: l'ARS Bretagne autorise un projet pour la télésurveillance du diabète gestationnel
https://www.ticsante.com/story.php?story=5310

La Cnil met à jour son référentiel relatif à la procédure d'accès aux données de l'EGB de l'assurance maladie
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a mis à jour le référentiel décrivant la procédure d'accès aux données agrégées et à l'échantillon généraliste des bénéficiaires (EGB) du système national d'information inter-régimes de l'assurance maladie (Sniiram), a-t-elle annoncé dans un article publié le 7 août sur son site.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5312

Covid-19: plus de 28.000 personnes inscrites sur Covi Contact, plateforme francilienne d'appui à l'isolement
https://www.ticsante.com/story.php?story=5314

Gafam: un été placé sous le signe de l'e-santé et de la lutte contre le Covid-19
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1379

Cancer du poumon : partenariat entre BMS France et Sivan pour déployer le logiciel de télésurveillance Moovcare ;
Moovcare est une application de reporting adaptée au suivi post-chirurgical, post-chimiothérapie d'induction, aux patients qui sont sous traitement par chimiothérapie de maintenance ou immunothérapie. Concrètement, chaque semaine, le logiciel envoie un mail au patient l'invitant à répondre à un questionnaire (sur mobile, ordinateur ou tablette) de 12 items. Un algorithme analyse ensuite les réponses en prenant en compte les réponses des précédentes semaines et, si un risque de récidive ou de complications est détecté, une alerte est transmise au médecin spécialiste référent.

https://www.ticpharma.com/story/1238/cancer-du-poumon-partenariat-entre-bms-france-et-sivan-pour-deployer-le-logiciel-de-telesurveillance-moovcare.html

Les actualités E-santé de l’été 2020 : épisode I par buzz-e-santé
https://buzz-esante.fr/les-actualites-e-sante-de-lete-2020-episode-i/

 

 

Revue de presse juillet 2020

Lundi, 3 août, 2020 - 12:00

 

Télé suivi des seniors : déjà quatre territoires embarqués dans le projet Smart Bear (Catel)

Pilote français du projet Smart Bear de télésuivi de la santé des personnes de plus de 65 ans grâce au numérique, le Catel, centre de ressources et d’expertises en e-santé, a dévoilé le 25 juin lors de la journée e-santé Catel Visio, les quatre premiers territoires expérimentateurs : le Nord, la Mayenne, le Morbihan et la structure intercommunale de Vichy Communauté.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5233

 

LNA Santé et le CEED ouvrent un "Centre e-santé et diabète" à Strasbourg

LNA Santé et le Centre européen d’étude du diabète (CEED) vont ouvrir en novembre un "Centre e-santé et diabète" (CESD) à Strasbourg, ont-ils annoncé le 25 juin dans un dossier de presse commun.

Les patients auront un bilan initial et une "prise en soin individualisée, définie lors du premier rendez-vous physique" (télésanté, éducation thérapeutique, programme d’activité physique…). Une application mobile sera installée sur leur smartphone pour la collecte et l’analyse des données. En cas de glycémie anormale, une notification se déclenchera et alertera l’équipe du CESD qui interviendra en fonction du niveau de sévérité.

L’équipe pluridisciplinaire rassemblera des diabétologues-endocrinologues, internistes, pédiatres, gériatres, médecins généralistes, médecins du sport et de réadaptation ainsi que des infirmiers, en particulier en pratique avancée (IPA), diététiciens, psychologues, éducateurs médico-sportifs…

Ce centre est le résultat de deux ans de réflexion et de travail entre le CEED, situé à Strasbourg, et LNA santé qui gère 50 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) en France et en Belgique et plusieurs structures sanitaires (15 cliniques de soins de suite et de réadaptation -SSR-, 7 établissements d’hospitalisation à domicile -HAD-, 2 centres de santé et 1 clinique psychiatrique). LNA Santé assure toute la modélisation du projet pour les aspects juridiques, financiers et organisationnels.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5236

 

Covid-19: l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes et le GCS Sara lancent un nouvel outil de télé suivi

Développé dans le cadre du Covid-19, cet outil "vient compléter le bouquet de services numériques régional à disposition des professionnels et établissements de santé", incluant notamment un service de téléconsultation et le portail patient MaSantéConnectée, ont détaillé l'ARS et le GCS Sara dans un communiqué.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5241

 

Grand Est: le service Odys Téléradiologie disponible dans 23 établissements

Le service Odys Téléradiologie est disponible dans 23 établissements de la région Grand Est, a fait savoir le groupement régional d’appui au développement de l'e-santé (Grades) Pulsy le 23 juin.

Il remplace l'ancienne solution de téléradiologie T-Lor, a-t-il indiqué. Le nouveau service, "porté par Pulsy avec le soutien de l'agence régionale santé (ARS) Grand Est", permet de "solliciter à distance un praticien expert afin de bénéficier d’un avis complémentaire" et de réaliser plusieurs vacations depuis un même lieu, a-t-il vanté.

Il compte 3.000 utilisateurs qui réalisent "36.134 actes de téléradiologie médicale par an, soit 100 par jour".  Pour les patients, Odys Téléradiologie permet "la limitation de l’irradiation et des redondances d’examens, la réduction des délais d’attente et la diminution des transports sanitaires".

https://www.ticsante.com/story.php?story=5240

 

Identifiant national de santé : 4 premiers éditeurs agréés INSi

Quatre premiers éditeurs ont reçu l'agrément identifiant national de santé intégré (INSi) du centre national de dépôt et d'agrément (CNDA), s'est félicitée l'Agence du numérique en santé (ANS, ex Asip santé). Les éditeurs concernés sont Logemed pour le logiciel Logevitale, Mediware pour le logiciel Suite Medical Objects, EDL pour le logiciel Xplore et le groupement d'intérêt public (GIP) Mipih (Midi Picardie informatique hospitalière) pour le logiciel Pastel. "Ces éditeurs vont désormais procéder au déploiement de la nouvelle version de leur logiciel chez leurs premiers clients dans les prochaines semaines, dont l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), qui deviendra le premier CHU à disposer de l’INS", a indiqué l'INS.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5244

 

Le CNS lance une cartographie française des financements de l’innovation de la filière e-santé

Le Conseil du numérique en santé (CNS), constitué de plusieurs groupes de travail pluridisciplinaires, a lancé le 8 juillet "une cartographie française des financements de l’innovation de la filière e-santé" piloté par le groupe de travail "développement économique", Cette cartographie, présentée le 18 juin dernier au CNS, doit permettre de disposer des données nécessaires à la structuration et au dynamisme de la filière e-santé en France et à l’international.  S’agissant de la mise en œuvre des travaux précités sur le territoire national, une répartition par région a été organisée avec des personnalités choisies pour leurs expériences, appétences et liens avec les régions.

L’objectif de cette mission est d’aboutir à une cartographie des financements de l’innovation numérique de l’ensemble du territoire national.  Toutes les phases de financement sont concernées : amorçage, accélération, développement et développement à l’international. Les premiers résultats seront présentés lors de la prochaine réunion plénière du CNS et qui devrait se tenir à l'automne prochain, "vers la mi-octobre".

Ils alimenteront, en outre, les services du guichet national de l’innovation et des usages en e-santé "G_Nius", lancé par la délégation du numérique en santé (DNS) en mai dernier et destiné à accompagner les entrepreneurs. Le groupe de travail "développement économique en France et à l’international des entreprises françaises" se concentre sur trois pistes : réaliser une cartographie dynamique du réglementaire, une cartographie "aide à l'innovation" et structurer la filière "accélération" du numérique en santé pour accompagner les entreprises et start-up tricolores.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5250

 

Télésurveillance : Diabnext va équiper le centre de prise en charge ambulatoire du diabète des HCL.

Le centre du diabète Diab-e-Care a ouvert ses portes le 15 juin "hors les murs des HCL", au sein de la maison de santé Medicina Rockfeller, à Lyon. Il s’agit d’une unité de soins ambulatoires dédiée aux adolescents et aux adultes porteurs d'un diabète et spécialisée dans le diabète de type 1.

"Actuellement en France, les patients qui se font poser une pompe à insuline doivent être hospitalisés entre 1 à 5 jours", ont rappelé les HCL et Diabnext dans un communiqué. "Le centre du diabète Diab-e-Care, soutenu par l’ARS [agence régionale de santé] Auvergne-Rhône-Alpes et validé par la DGOS [direction générale de l'offre de soins], est le premier à obtenir une dérogation à cette organisation. Il est ainsi le seul centre en France à pouvoir installer des pompes à insuline en externe", ont-ils fait savoir.

La télésurveillance est également au programme de la prise en charge des patients de Diab-e-Care et dans ce cadre, Diabnext fournira sa plateforme semi-automatisée Diabnext Pro au centre des HCL. Le e-carnet est, lui, accessible aux patients via une application mobile téléchargeable sur AppStore (iOS) et Google Play (Android), et aux soignants via la plateforme Diabnext Pro.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5252

 

L'AP-HP et Bayer signent un partenariat de recherche en intelligence artificielle

l a notamment pour objectifs "d'améliorer la place de l’AP-HP et de ses professionnels dans les programmes de développement de Bayer, d'optimiser le processus de faisabilité et de contractualisation préalables à la mise en place de nouveaux essais cliniques, d'élaborer et partager des indicateurs d’activité et de performance communs relatifs aux essais cliniques confiés, et de mettre en place des collaborations utilisant des compétences et ressources complémentaires dans le cadre de projets d'IA", a indiqué Bayer."Nous y voyons une chance de révéler le potentiel des gisements de données issues du soin ou de la recherche, grâce aux expertises cliniques couplées aux outils utilisant l'IA", a déclaré Florence Favrel-Feuillade, directrice de la recherche clinique et de l’innovation de l’AP-HP, en référence à l'entrepôt de données de santé (EDS) de l'institution.

Cet accord doit durer 3 ans. Aucun détail financier n'a été dévoilé.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5253

 

L'Anap publie un kit pour aider les établissements de santé et médico-sociaux à se mettre en conformité avec le RGPD

Le kit élaboré par l'Anap s'adresse à l'ensemble des structures sanitaires et médico-sociales et rassemble les ressources utiles pour leur permettre de se mettre en conformité avec le RGPD.

Ainsi, l'Anap propose d'abord un test autodiagnostic destiné au responsable de traitement d'un établissement de santé ou médico-social afin "d'évaluer l'avancement de la mise en conformité de sa structure" avec les exigences réglementaires européennes.

En introduction du test, le responsable de traitement est invité à répondre par "vrai ou faux" ou "oui ou non" à plusieurs questions comme "ma structure est concernée par le RGPD", "je suis en mesure de définir une donnée personnelle, une donnée sensible (notamment une donnée de santé) et une donnée d'infraction et de condamnation" ou encore "je connais les ressources disponibles pour mettre en œuvre la conformité au RGPD". L'autodiagnostic propose ensuite au responsable de traitement un plan d’actions à réaliser pour répondre aux exigences réglementaires. Ces actions doivent lui permettre de piloter son programme de mise en conformité, de cartographier les traitements à établir, de prioriser ses actions, de gérer les risques et d'organiser et de documenter sa mise en conformité.

En parallèle de son test autodiagnostic, l'Anap a également compilé un ensemble d'outils et de guides pour la mise en œuvre de la conformité RGPD.Ces documents sont édictés par l'Anap, la direction générale de l'offre de soins (DGOS), la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), le Comité européen de la protection des données (CEPD) et le Clusif, le Club de la sécurité de l’information français.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5256

 

Un arrêté autorise la collecte de données de santé en cas d’"alerte sanitaire"

Un arrêté publié le 2 juillet au Journal officiel autorise de nombreux organismes et institutions publics à "mettre en oeuvre des traitements de données à caractère personnel dans le domaine de la santé ayant pour seule finalité de répondre, en cas de situation d’urgence, à une alerte sanitaire et d’en gérer les suites".

https://www.ticsante.com/story.php?story=5260

 

Expérimentations "article 51": le Centre Léon-Bérard (Lyon) lance un suivi à domicile des patients sous immunothérapie

Les expérimentations dites "article 51" (de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018), visent à tester des organisations innovantes et à améliorer la pertinence des prises en charge par l’assurance maladie.

"Le projet vise, à l’issue de la première séquence de soins qui reste hospitalière, à faciliter la prise en charge des soins à domicile grâce à un partenariat établi avec les professionnels de santé libéraux, infirmiers et médecins de ville, sous l’égide des unions régionales des professionnels de santé [URPS] Auvergne-Rhône-Alpes médecins et infirmiers", détaille le communiqué. Il "s’appuie aussi sur un programme de formation des infirmiers libéraux proposé par les médecins oncologues du centre (initiation à l’immunothérapie) et par le Réseau régional de cancérologie Onco-Aura pour l'éducation thérapeutique des patients" (ETP).

 

Les patients intégrés à ce programme bénéficieront en effet d’ateliers d’éducation thérapeutique à domicile assurés par les infirmiers libéraux pour mieux gérer le traitement et ses effets secondaires éventuels. Jusqu'à présent, ces ateliers étaient organisés uniquement en milieu hospitalier sans prise en charge du transport sanitaire.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5262

 

Le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph déploie la télémédecine pour équiper ses 500 praticiens

L'établissement annonce par ailleurs plusieurs autres actions en matière de numérique. Le projet APPLIAC, "porté par l’équipe du service de médecine vasculaire, étudie la faisabilité de la mise en place d’un outil numérique d’aide à la surveillance du traitement anti thrombotique, pour améliorer la connaissance des patients vis-à-vis de leur traitement et diminuer ainsi le risque hémorragique".

Un programme de e-santé SMARTHAB a été lancé. Il s'agit d'un "accompagnement personnalisé sur plateforme digitale du patient atteint d’un cancer devant subir une intervention chirurgicale".

Egalement déjà mis en place, le bracelet "DigiSoin" permet au patient d’être géolocalisé pendant son parcours au sein de l’unité de chirurgie ambulatoire, et de limiter ses temps d’attente.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5261

 

StopCovid : le ministère de la santé mis en demeure par la Cnil

https://www.ticsante.com/story.php?story=5264

 

Ce qu'il faut retenir du volet numérique du Ségur de la santé

https://www.ticsante.com/story.php?story=5265

 

Cyber sécurité : +20% d'incidents signalés en 2019 par les établissements de santé (ANS)

https://www.ticsante.com/story.php?story=5266

 

Comment un outil de télé suivi a permis au CH du Puy-en-Velay d'anticiper des arrivées aux urgences

L'outil utilisé est Memoquest, développé et commercialisé par Calmedica, qui repose sur un robot conversationnel (chatbot), capable de dialoguer par SMS avec des patients avant et après une hospitalisation, et d'alerter les équipes médicales en cas de besoin pour le suivi post-opératoire.

Au final, ce sont aussi environ 30% des médecins libéraux de la Haute-Loire, qui ont accepté de participer au dispositif. Les médecins "ont montré leur intérêt particulièrement pour des patients dont le domicile est un peu isolé et pour garder un lien avec des personnes qu'ils n'avaient pas forcément le temps de revenir voir deux ou trois jours après", constate le directeur du centre hospitalier, Jean-Marie Bolliet.

C'est aussi un outil de suivi épidémiologique qui "permet une vision claire de ce qui est en train de monter sur le territoire", affirme-t-il. "Véritable longue vue" pour connaître l'évolution de l'épidémie, le logiciel a aussi permis à l'hôpital d'anticiper et d'envisager les déménagements nécessaires de services et les ouvertures de nouveaux lits de réanimation.

Des accès ont d'ailleurs été donnés, à leur demande, à la délégation territoriale de l'ARS et à la préfecture pour suivre l'évolution de l'épidémie en direct, sur la base de données ayant été anonymisées.

Les messages envoyés aux patients présents dans le dispositif ont aussi évolué en fonction de l'évolution des connaissances sur la maladie, précisent aussi les dirigeants. "Aujourd'hui, si un patient est positif, on lui explique qu'un agent de la CPAM va le contacter pour faire du contact tracing", souligne Jean-Marie Bolliet

https://www.ticsante.com/story.php?story=5268

 

La SFSD formule 10 propositions pour "accélérer la télésanté"

https://www.ticsante.com/story.php?story=5273

 

Le GHT Alpes du Sud se dote d'un schéma directeur territorial de télémédecine

Le SDTT a été élaboré avec l'aide du Catel, centre de ressources et d’expertises en e-santé, et le soutien financer d'AG2R La Mondiale.

Il comprend notamment "le télé-AVC, la gériatrie, un Smur connecté, le suivi des insuffisances cardiaques, l'ORL et l'hospitalisation à domicile" (HAD).

Les bénéfices attendus de ce schéma sont "une amélioration du suivi à distance et en ambulatoire, la prévention d'hospitalisations évitables, la réduction des déplacements et donc des coûts, et la transmission de données".

"Pour y parvenir, la construction du schéma territorial de télémédecine a été une étape décisive qui nous a permis d'avoir un diagnostic des projets de télémédecine et d'élaborer une stratégie commune, avec les professionnels de santé et les patients", a développé Jean-Michel Orsatelli.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5275

 

E-prescription : un projet d'ordonnance prévoit d'exempter les établissements de santé

https://www.ticsante.com/story.php?story=5277

 

Le Resah publie un guide pour "garantir les soins de proximité" grâce à la télémédecine

https://www.ticsante.com/documents/202007291101090.Guide_Garantir_les_soins_de_proximite_grace_a_la_telemedecine_du_Resah.pdf

 

La CNAV Ile-De-France lance en partenariat avec Medappcare un guide de bonnes pratiques pour bâtir des services numériques de qualité.

https://issuu.com/medappcare/docs/guide_cnav

 

Pharma HealthTech : une version digitale pour cette édition 2020

https://buzz-esante.fr/pharma-healthtech-une-version-digitale-pour-cette-edition-2020/

 

DigH@cktion : le rendez-vous de l’innovation et des maladies digestives

https://buzz-esante.fr/dighcktion-le-rendez-vous-de-linnovation-et-des-maladies-digestives/

 

Le Health Data Hub dévoile les lauréats de son appel à projet centré sur l’intelligence artificielle

https://buzz-esante.fr/le-health-data-hub-devoile-les-laureats-de-son-appel-a-projet-centre-sur-lintelligence-artificielle/

 

Dispositifs médicaux connectés : la Cnam plaide pour un nouveau cadre de droit commun

La Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam) recommande d'utiliser les expérimentations "article 51" dans "un objectif cible de nouveau champ de droit commun pour les dispositifs médicaux connectés" (DMC), dans son rapport "charges et produits" pour 2021 publié le 26 juin. L'article 51 de la LFSS pour 2018 a autorisé pour une durée maximale de cinq ans le financement d'expérimentations d'organisations innovantes améliorant la pertinence des prises en charge par l'assurance maladie. Le recours à des outils numériques est présent dans un grand nombre de ces projets.

Dans ce document de 235 pages, qui sera examiné par le conseil de la Cnam ce jeudi 2 juillet, l'assurance maladie envisage 1,07 milliard d'euros (Md€) d'économies sur les dépenses d'assurance maladie en 2021 dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).

L'ENS proposera un magasin d'applications permettant "de référencer et télécharger directement des applications et objets connectés, sans imposer le recours aux plateformes conventionnelles privées" et de "gagner en lisibilité".

Fin mai, la Cnam a lancé un appel d'offres pour "la réalisation, l'hébergement, l'exploitation et la maintenance" de l'ENS, qui doit être disponible au 1er janvier 2022

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1339

 

Edito du 17 juillet de Tic Pharma

Données personnelles : la CJUE brise le Privacy Shield

La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a invalidé le bouclier de protection des données UE-Etats-Unis, ou Privacy Shield, dans une décision rendue le 16 juillet. Cet accord, qui régit les transferts de données entre l'Union et les Etats-Unis, était supposé garantir aux données personnelles des Européens une protection équivalente à celle du règlement général sur la protection des données (RGPD) lorsqu'elles sont traitées outre-Atlantique. La CJUE a estimé que ce n'était pas le cas, les autorités publiques américaines ayant un accès très permissif à ces données, notamment par leurs programmes de surveillance. Dans la même décision, la Cour a validé un mécanisme connexe : les clauses contractuelles types, des contrats standardisés qui permettent aux entreprises européennes de transférer des données personnelles vers des sous-traitants établis dans des pays tiers, à condition que le niveau de protection y soit équivalent à celui de l'UE. Ce qui pourrait bien ne pas être le cas des Etats-Unis, si l'on en croit la première partie de la décision. Reste à savoir comment le secteur français des données de santé, régi par une réglementation supplémentaire -la certification hébergeur de données de santé (HDS)- sera impacté. En juin, la Cnil s'était inquiétée de possibles transferts de données du Health Data Hub hors de l'UE, mais le Conseil d'Etat s'était, lui, montré rassurant. L'hébergeur du Hub, Microsoft Azure, est bien entendu certifié HDS. Mais cette certification n'interdit pas les transferts de données de santé à l'étranger et n'inclut pas d'obligation de respecter le RGPD, comme le soulignait l'avocat Laurent Houdart fin 2019. Un véritable bouclier des données de santé se fait toujours attendre...

LÉO CARAVAGNA

 

Intérêt d'outils numériques dans la prise en charge de la dépression

Les outils numériques semblent utiles dans la prise en charge de la dépression et/ou de l'anxiété, comme un site internet pour des patients souffrant de douleur dorsale chronique ou des applications mobiles pour des patients suivis en soins primaires, selon les résultats de deux essais cliniques parus dans JAMA Psychiatry  (JAMA Psychiatry, édition en ligne des 27 et 20 mai)

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1352

 

Revue de presse Juin 2020

Mercredi, 1 juillet, 2020 - 12:00

 

Qualification de dispositif médical : quoi de nouveau sous le soleil ?

Deux récentes décisions des juridictions administratives retiennent l’attention en la matière. L'une concerne les activimètres servant à évaluer une dose de rayonnements ionisants, l'autre se penche sur un logiciel de compression d'images médicales.

Me Emmanuelle Peletingeas

Le dispositif médical se définit, aux termes de l’article L.5211-1 du code de la santé publique, comme «(…) tout instrument, appareil, équipement, matière, produit, à l’exception des produits d’origine humaine, ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels, nécessaires au bon fonctionnement de celui-ci, destinés par le fabricant à être utilisé chez l’homme à des fins médicales et dont l’action principale voulue n’est pas obtenue par de moyens pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens. Constitue également dispositif médical le logiciel destiné par le fabricant à être utilisé spécifiquement à des fins diagnostiques ou thérapeutiques ».

Pour être qualifié de dispositif médical, la Cour de justice de l’Union européenne a précisé qu’un instrument doit, d’une part, poursuivre une finalité médicale en particulier en étant utilisé à des fins de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d’atténuation d’une maladie et, d’autre part, produire son action sur le patient sans recourir à des moyens pharmacologiques, immunologiques ou métaboliques, sans toutefois qu’il soit nécessaire que le dispositif agisse directement dans ou sur le corps humain (CJUE, 7 décembre 2017 n°C-329/16).

http://www.thema-radiologie.fr/actualites/2691/qualification-de-dispositif-medical-quoi-de-nouveau-sous-le-soleil.html

 

Proposition de classification fonctionnelle des solutions numériques selon leur finalité d’usage

Consultation publique. Lien pour répondre, date limite 30 juin.

https://www.modalisa-drop.com/classsolnu_7D44B68E4/Classification_fonctionnelle_SolNum.html..

 

France – Logiciel dédié à l’enregistrement en ligne de dispositifs médicaux

Arazy Group vient de lancer Licensale 2.0, la nouvelle génération de sa plateforme d'enregistrement et de gestion des homologations de DM. L'entreprise canadienne, qui a installé un bureau en France en mars dernier, organise des webinaires en français pour expliquer de quoi il s'agit.

https://www.devicemed.fr/dossiers/reglementation/logiciel-dedie-a-lenregistrement-en-ligne-de-dispositifs-medicaux/23454

 

L'Anap publie un guide pour automatiser les indicateurs d'usage Hop'EN

https://www.ticsante.com/story.php?story=5191

 

Cybersécurité: l'Anssi lance un programme de chasse aux bugs pour tester StopCovid

https://www.ticsante.com/story.php?story=5188

 

Covid-19: élargissement de la télésurveillance du diabète et ouverture de la télémédecine aux pharmaciens d'officine (arrêté)

https://mail.google.com/mail/u/0/?tab=rm&ogbl#search/ticsant%C3%A9/FMfcgxwHNgbQSGrQlHdttXPlGpNLZJGb

 

L'ANS publie le référentiel fonctionnel socle de télémédecine

Le référentiel fonctionnel de télémédecine est dit "socle", parce qu’il a vocation à "cadrer les fonctions fondamentales des logiciels de télémédecine, et à évoluer selon les contextes réglementaire ou doctrinal qui sont systématiquement rappelés dans le référentiel".

Le document pose en complément les exigences d’interopérabilité ou interfaçage avec les différents services socle du système de santé français notamment (DMP, RPPS, ENS, etc.), et se situe ainsi en droite ligne avec les enjeux issus de la doctrine du numérique en santé.

Mis en ligne le 27 mai, il contient 11 pages et est le fruit de "trois mois de concertation" et "d’une trentaine de contributions" recueillies à la fin de l'année 2019. Il définit les pratiques de télémédecine et leurs évolutions réglementaires et techniques et envisage deux cas d’usage génériques pour la téléconsultation et la télé-expertise, qui ont "servi de canevas pour l'identification des fonctionnalités attendues d’un système de télémédecine et pour la structuration du référentiel fonctionnel".

https://www.ticsante.com/story.php?story=5199

 

Certification des applications e-santé: Medappcare rejoint le groupe Dekra

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1309

 

Covid-19 : plus de 3.000 cas supplémentaires identifiés grâce au système Sidep (Santé publique France)

Le système, opérationnel depuis le 13 mai, avec une montée en charge progressive, est destiné à recueillir les données des patients testés dans l'ensemble des laboratoires de ville et hospitaliers, afin de fournir un suivi exhaustif de l'ensemble des patients testés pour le Sars-CoV-2 en France.

Auparavant, seules les données transmises par le réseau 3 Labo (Cerba, Eurofins-Biomnis et Inovie) et les laboratoires hospitaliers étaient exploitées. Les données Sidep ne concernent pour le moment que les tests RT-PCR réalisés, et prochainement les données des sérologies seront transmises, précise Santé publique France.

Les données publiées le 29 mai, transmises au 27 mai à 11h, proviennent de 4.700 sites de prélèvements, soit la quasi-totalité des laboratoires. Pendant la semaine 21, du 18 au 24 mai, 216.891 patients ont été testés pour le Sars-CoV-2. Le test a été positif pour 4.119 patients, soit un taux de positivité national hebdomadaire de 1,9%. "Ce taux est comparable aux taux de positivité des semaines 19 et 20 (3% et 2%) issus des données du réseau 3 labo", note l'agence.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5205

 

Le nombre de Samu connectés au portail SI-Samu multiplié par trois en 2 mois

La crise du Covid-19 "a permis de faire entrer le portail dans un usage quotidien et d'adopter des usages qui n'étaient pas intuitifs",. "Le retour d'expérience de l'attentat du Bataclan a montré que l'outil de gestion de crise doit être le même que le logiciel du quotidien", a fait valoir le directeur adjoint du programme, Emmanuel Richard. L'utilisation du SI-Samu est volontaire. "Evidemment, nous souhaitons un déploiement national et nous espérons que tous les Samu vont adhérer, mais nous ne voulons rien imposer, Le ralliement se fera par les usages et l'attractivité, notamment la possibilité d'avoir un support 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7", a renchéri Mikaël Uguen.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5207

 

TMM Software acquiert Hospiteasy et intègre sa solution de préadmission hospitalière

Créée en 2009, la société TMM Software s'est spécialisée dans la "digitalisation du parcours patient". Son offre s’articule notamment autour de deux solutions :

Aptelecare, une application de télésurveillance des patients

Multimed, un logiciel d’optimisation des services en chambre pour le patient.

La solution Aptelecare, certifiée dispositif médical de classe I et référencée par la direction générale de l'offre de soins (DGOS) dans le cadre du programme Etapes (Expérimentations de financement de la télémédecine pour l'amélioration des parcours en santé), compte "près de 10.000 patients télé suivis" pour maladies chroniques, mentales ou dans le cadre d'un suivi préopératoire ou postopératoire.

Dans le cadre du programme Etapes, les établissements de santé paient une licence en fonction du nombre de patients utilisant Aptelecare.

Pour rappel, l’article 54 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018 a reconduit le programme Etapes pour une durée de quatre ans. Ces expérimentations portent sur cinq pathologies: l'insuffisance cardiaque, l'insuffisance rénale, l'insuffisance respiratoire, le diabète et les prothèses cardiaques implantables.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5211

 

Comment l'épidémie de Covid-19 a fait exploser l'offre numérique en santé (DNS)

Une task force "data vs Covid" a été mise en place au sein du groupement d'intérêt public Health Data Hub dès le début de la crise en mars, "pour préciser les besoins et identifier les sources de données dont la remontée devrait être priorisée, et les mettre à disposition des chercheurs", a-t-on également appris.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5215

 

Un accès web à Contact Covid pour les établissements de santé "fin juin" (Cnam)

Les SI Sidep et Contact Covid sont utilisés par un large éventail d'institutions et de professionnels de santé, ainsi que par les agences régionales de santé (ARS) et la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam), afin de procéder à "l’identification des chaînes de contamination du virus Covid-19 et d'assurer le suivi et l’accompagnement des personnes", rappelle-t-on. Les médecins, en ville comme à l'hôpital, constituent le niveau 1 de la stratégie de contact tracing. Ils sont chargés de signaler les patients Covid+ aux agents de la Cnam et des ARS (niveaux 2 et 3) afin que ceux-ci complètent la recherche de cas contacts. Cependant, Contact Covid est accessible uniquement via le portail pour médecins libéraux AmeliPro, géré par la Cnam, rappelle-t-on. A l'heure actuelle, les établissements de santé confrontés à des patients Covid+ "doivent initier et réaliser le contact tracing", a rappelé Carole Blanc.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5217

 

Plus de 4,5 millions de téléconsultations enregistrées en avril (Cnam)

Une ordonnance publiée le 18 juin au Journal officiel (JO) a encore prolongé le remboursement à 100% des actes de télémédecine par l'assurance maladie "jusqu'à une date précisée par décret, et au plus tard jusqu'au 31 décembre 2020".

https://www.ticsante.com/story.php?story=5218

 

L'ANS soumet trois nouveaux référentiels à concertation

La première concertation porte sur les référentiels d'accréditation et de certification hébergeur de données de santé (HDS)

La deuxième concertation porte sur le référentiel national d’identitovigilance (RNIV).

La troisième concertation pour une nouvelle version du volet du cadre d'interopérabilité des systèmes d'information de santé (CI-SIS) appelé "notifications d'événement".

https://www.ticsante.com/story.php?story=5228

 

Etablissements de santé : les médecins DIM défendent l’intérêt du codage face aux critiques d’Olivier Véran

La Sofime et le collège reconnaissent néanmoins une "multiplication de recueils complémentaires, et donc une complexité grandissante" ces dernières années.

Dans le cadre de la mise en œuvre des forfaits pathologies chroniques en 2019, avec instauration d’un recueil de données complémentaires, ils avaient par exemple exprimé auprès de la task force sur l’évolution du financement la nécessité d’une réflexion sur l’évolution de l’information médicale pour l’évaluation et le financement des établissements de santé, rappellent-ils. Ces deux acteurs de l’information médicale souhaitent "apporter leur expertise concernant les travaux d’évolution de ces recueils et de leurs finalités d’utilisation, en rassurant les professionnels du codage de l’intérêt de leurs missions du quotidien".

https://www.ticsante.com/story.php?story=5223

 

Téléconsultation : MaQuestionMédicale équipe les pharmacies d'officine

Créée en mai 2019, la société de télémédecine MaQuestionMédicale, qui édite une plateforme de téléconsultation médicale éponyme, "a décidé d'équiper le marché officinal d'objets connectés qui permettent de fournir à distance des données précieuses au médecin et de faciliter son diagnostic", a-t-elle expliqué.  Elle propose désormais aux pharmaciens des appareils connectables en Bluetooth (stéthoscope connecté, tensiomètre connecté...) pour faire de la téléconsultation dite "augmentée".  MaQuestionMédicale.fr propose aussi l'édition automatique des ordonnances, des feuilles de soins et des factures de mutuelles et dans les prochaines semaines, la société devrait également proposer un module d'aide à la prescription. Disponible sur PC ou smartphone via l'adresse maquestionmedicale.fr, la plateforme ne dispose pas d'application mobile.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5222

 

Le CHU de Brest soutient la start-up Oxyledger sur la traçabilité des dispositifs médicaux implantables

https://www.ticsante.com/story.php?story=5224

 

La difficile convergence des systèmes d'information des GHT (IDC/Maincare)

https://www.ticsante.com/story.php?story=5225

 

Health Data Hub : le Conseil d'Etat rejette l'essentiel d'une requête s'opposant à la collecte de données Covid-19

Le Conseil d'Etat a cependant ordonné au Hub, dans un délai de 5 jours, de fournir à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) les "éléments relatifs aux procédés de pseudonymisation utilisés" afin de lui permettre de "vérifier que les mesures prises assurent une protection suffisante des données de santé".

Dans son avis sur le projet d'arrêté en question, la Cnil indiquait ne pas être en mesure de se prononcer "compte tenu des délais particulièrement brefs de sa saisine" sur le recours à la pseudonymisation.

La juridiction revient également sur les inquiétudes de possibles transferts de données hors de l'Union européenne (UE), nées du choix de Microsoft comme hébergeur du Hub.

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1332

 

Feuille de route numérique : la DNS présente un point d'étape

https://www.ticsante.com/story.php?story=5231

 

L'Institut Montaigne formule 12 propositions "pour une transformation numérique du système de santé"

https://www.ticpharma.com/story/1337/l-institut-montaigne-formule-12-propositions-pour-une-transformation-numerique-du-systeme-de-sante.html

PDF disponible sur site Institut Montaigne

 

Télé suivi des seniors: déjà quatre territoires embarqués dans le projet Smart Bear (Catel)

https://www.ticsante.com/story.php?story=5233

 

De l’aptitude à l’utilisation à l’expérience utilisateur : les particularités des DM connectés

Monsieur Jean-François Menudet (Human Design Group), membre du réseau DM Experts, a rédigé un article dans le magazine DeviceMed de septembre-octobre 2019 intitulé :

« DM connectés : de l’aptitude l’utilisation à l’expérience utilisateur »

Il montre que la démarche requise par la norme d’aptitude à l’utilisation IEC 62366-1:2015, qui a pour objectif de prévenir les erreurs d’utilisation, n’est en fait qu’une partie d’une démarche plus globale « d’utilisabilité » : ce terme désigne le degré de simplicité, d’efficacité et de satisfaction dans l’utilisation d’un produit.

Cette « utilisabilité » est un facteur différenciant pour l’utilisateur final : c’est donc aussi un avantage concurrentiel.

Monsieur Menudet décrit les particularités de la démarche dans le cas des dispositifs médicaux connectés, qui présentent des difficultés supplémentaires. Il cite, dans son article, le guide publié par la Haute Autorité de Santé (HAS) le 19 février 2019 intitulé « Guide sur les spécificités d’évaluation clinique d’un Dispositif Médical Connecté (DMC) en vue de son accès au remboursement » (voir notre article publié à l’époque).

https://www.dm-experts.fr/2019/09/de-laptitude-a-lutilisation-a-lexperience-utilisateur-les-particularites-des-dm-connectes/

 

Remboursement : évolution de l’inscription des dispositifs médicaux à la LPP

https://www.qualitiso.com/code-unique-dispositif-inscription-lpp/