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Revue de presse Mai 2020

Monday, June 1, 2020 - 11:30am

 

Données de santé : l’arbre StopCovid qui cache la forêt Heath Data Hub

https://theconversation.com/donnees-de-sante-larbre-stopcovid-qui-cache-la-foret-health-data-hub

Informations transmises par Christian Simon

 

EIG Santé agréé TLSi ATMPi

https://twitter.com/EoSilk/status/1255542335565369348/photo/1

Informations transmises par Christian Simon

 

International – IMDRF medical device cybersecurity guidance recommends UL 2900 compliance

https://www.emergobyul.com/blog/2020/05/imdrf-medical-device-cybersecurity-guidance-recommends-ul-2900-compliance

 

Le Catel constitue un collectif "téléconsultation et Covid-19" pour tirer les premiers enseignements de la crise "Nous ne souhaitons pas qu'il y ait de retour en arrière, lorsque nous allons sortir de cette vague épidémique. Les recommandations permettront de passer en revue les conditions dérogatoires de façon à identifier celles qui sont adaptées uniquement à une situation de crise, et celles qui présentent un intérêt certain à être conservées pour maintenir le déploiement de la télémédecine", a insisté le directeur général du Catel

Dans son déroulement, le plan d'actions proposé par le collectif se détaillera en plusieurs "lots d'actions" précis :

  • Finir de constituer ce collectif de professionnels (médecins, infirmiers, orthophonistes, pharmaciens, patients), recrutés par cooptation et placés sous l'égide d'une société savante telle que la Société française de médecine générale (SFMG), et effectuer un rapprochement avec les représentants publics et politiques
  • Produire des "recommandations des professionnels de santé pour une généralisation de la téléconsultation" à destination des institutions "en particulier pour éviter une suppression pure et simple du cadre dérogatoire mis en place (sans tenir compte des enseignements ...)"
  • Produire des "indications de la téléconsultation" pour guider les professionnels de santé dans leur usage de la téléconsultation "afin de valoriser les résultats obtenus, de sensibiliser et d'informer les acteurs du domaine, tout en leur inspirant confiance en ces nouvelles pratiques"
  • Élaborer un tableau de bord (avec infographies) des usages de la téléconsultation selon les solutions de téléconsultation déployées et les organisations mises en place
  • Conduire des actions d'information pour guider les patients sur les bonnes pratiques de la téléconsultation
  • Produire un comparatif du développement respectif de la téléconsultation dans les pays européens.

Pour cela, la Catel a mis en ligne un formulaire d'enquête, accessible via le site www.teleconsultez.fr, visant à "centraliser les informations les plus utiles, pratiques et pédagogiques pour démarrer les premiers usages de téléconsultation" et conduire les actions du Collectif "Téléconsultations & Covid-19".

Pour rappel, en avril 2019, le Catel et la société Streamvision annonçaient avoir été retenus pour participer au projet européen Smart Bear de suivi à distance de la santé des personnes de plus de 65 ans grâce au numérique. Ce projet est porté par le programme européen de recherche et d’innovation "Horizon 2020" (H2020), et propose "un support personnalisé pour une vie saine et autonome à domicile" pour toutes les personnes de plus de 65 ans.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5161

 

Des organisations syndicales et professionnelles appellent à accélérer le déploiement du numérique en santé.

La déclaration a été cosignée par la fédération française des médecins généralistes (MG France), la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), le Syndicat des médecins libéraux (SML), l'Association des structures d'informatique hospitalières publiques autonomes (Asinpha), la Fédération des éditeurs d'informatique médicale et paramédicale ambulatoire (Feima), l'association France digitale, qui réunit les entrepreneurs et investisseurs français du numérique, la fédération Syntec numérique, qui rassemble les entreprises du numérique, le Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (Snitem), l'organisation représentative des entreprises de la tech, Tech in France, et l'union nationale des associations de patients, France Assos santé.

De son côté, le Syndicat de la médecine générale (SMG), non représentatif, a pris la parole pour s'opposer au projet de fichier Contact Covid, destiné à épauler les "brigades sanitaires" chargées de remonter les cas de Covid-19, dans un communiqué qu'il a diffusé le 5 mai.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5167

 

Satelia dévoile son nouvel outil de télésurveillance pour les patients greffés cardiaques

La start-up Satelia, qui développe une application mobile de télésurveillance, a annoncé le 30 avril avoir mis au point une nouvelle solution de télésurveillance pour les patients ayant subi une greffe cardiaque. Déployée en chirurgie ambulatoire depuis mars 2018 au CHU de Bordeaux et dans 70 centres de santé sur le territoire national, Satelia (fondée en 2017) propose déjà le suivi à distance des patients pour la chirurgie ambulatoire, les centres antipoison, l'oncologie, l'insuffisance cardiaque et la greffe de cœur artificiel.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5168

 

La DNS ouvre G_Nius, son "guichet national de l’innovation et des usages en e-santé"

G_Nius devra ainsi permettre aux innovateurs et professionnels de santé de :

 

  • Se repérer dans un écosystème pléthorique et très règlementé
  • Gagner en visibilité pour trouver de nouveaux clients et partenaires
  • Faciliter la mise en relation entre professionnels du terrain (soignants, directeurs d’établissements...) et concepteurs de solutions techniques existantes ou à créer.

Piloté par la DNS et l’Agence du numérique en santé (ANS), en partenariat avec Bpifrance -laquelle met à disposition son réseau d’experts et ses compétences métiers-, G_Nius "n’a pas vocation à se substituer aux acteurs qui créent ou accompagnent les innovations mais se positionne davantage en un fédérateur des acteurs du numérique en santé", est-il également précisé.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5171

https://gnius.esante.gouv.fr/

 

Covid-19 : Terr-eSanté équipe les professionnels de santé pour le suivi des patients et des cas contacts

Le groupement de coopération sanitaire francilien (GCS) Sesan a annoncé le 12 mai avoir "adapté" son outil eCovid pour "outiller les professionnels de santé dans le suivi des patients et des cas contacts afin de permettre des actions préventives sur l’apparition des micro-clusters".

https://www.ticsante.com/story.php?story=5170

 

Le groupe Vivalto s'équipe de la solution "Ambulis Covid-19" pour le suivi des patients à domicile

Le groupe de cliniques privées Vivalto s'équipe de la solution "Ambulis Covid-19", éditée par la société Domicalis, spécialisée en logiciels e-santé, pour organiser le suivi sécurisé des patients atteints de Covid-19 à leur domicile.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5173

 

StopCovid: tout ce que l'on sait du projet d'application de traçage

Cédric O est également revenu sur le conflit qui oppose le gouvernement à Apple et Google.

Le débat sur les différents protocoles de traçage n'est pas seulement "un sujet de discussion technique pour les spécialistes, il emporte aussi des implications politiques et philosophiques", écrit Cédric O.

"Il existe, grossièrement, deux familles de protocoles sur lesquelles une application d’historique de proximité peut reposer", poursuit-il: les protocoles dits "centralisés" et les protocoles dits "décentralisés".

La France, avec ROBERT, mais aussi le Royaume-Uni, ont fait le choix d'un protocole dit "centralisé", quand "la Suisse, l’Allemagne à ce stade ou encore l’Estonie" ont fait le choix d'un protocole dit "décentralisé".

Le modèle "décentralisé" est "significativement plus risqué en termes de protection des données (et donc de la vie privée), selon l'analyse de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi) et de l'Inria", que le modèle "centralisé", argue le secrétaire d'Etat.

Une différence importante entre ces types de protocoles réside dans la gestion des identifiants utilisés pour masquer l'identité des utilisateurs de l'application, que les téléphones s'échangent via Bluetooth pour signaler un contact.

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1295

 

Apnée du sommeil : Withings lance la V2 de son "Sleep Analyzer" testé cliniquement

Le spécialiste français des objets connectés de santé Withings a lancé le 28 avril une deuxième version de son capteur connecté pour la détection de l'apnée du sommeil le "Sleep Analyzer", testé cliniquement auprès de 118 patients en 2019.

Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de Covid-19, Withings a rejoint "l'équipe-projet" StopCovid pour son expertise dans les objets connectés, a-t-on appris le 26 avril.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5175

 

Feuille de route numérique : publication du premier appel à projets Structures 3.0

Présentées comme de "véritables accélérateurs de la e-santé en France", ces "structures 3.0" doivent permettre d’expérimenter et d’évaluer en "conditions réelles" de nouveaux usages du numérique en santé et d'en partager les apprentissages, a expliqué l'ANS dans un communiqué le 13 mai.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5177

 

Health Data Hub: la plateforme technologique livrée "depuis trois semaines" pour répondre à la crise sanitaire

Le Health Data Hub a annoncé le 6 mai avoir reçu 1.311 demandes d'accès aux données de santé entre le 28 août 2017 et le 14 avril 2020.

Parmi celles-ci, 928 ont été transmises au Comité d’expertise pour les recherches, les études et les évaluations dans le domaine de la santé (Cerees, récemment remplacé par le Cesrees), soit 70,8% des dossiers. Le Cerees a rendu un avis favorable dans 79,5% des cas, soit 738 dossiers. Plus d'une centaine ont reçu un avis réservé (107 dossiers ; 11,5%), et le reliquat un avis défavorable (49 dossiers ; 5,3%). Sont également détaillés les responsables de traitement des données, les sources de données mobilisées et les décisions de la Cnil. Les sources de données mobilisées les plus utilisées sont les dossiers médicaux (40,4%) et "l'extraction SNDS" (30,1%). Les responsables de traitement des données sont en grande partie des établissements de soins (40,9%), suivis des industriels de santé (14,4%) et des universités ou écoles (10,2%).

Sur les 702 dossiers déposés à la Cnil, 71,8% (504 dossiers) ont été autorisés ; 2,3% (16 dossiers) ont été refusés ; 8,55% (60 dossiers) sont "sans suite".

Le "délai total depuis l'instruction d'un dossier complet au Health Data Hub à la décision de la Cnil" est de 150 jours en moyenne, avec une médiane de 126 jours.

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1302

 

Prévenir la perte d’autonomie : l'application "Icope Monitor" est lancée

Développée par le gérontopôle du CHU de Toulouse en lien avec l'Organisation mondiale de la santé, l’application mobile permet aux professionnels de santé et du médico-social d'évaluer rapidement les fonctions essentielles des personnes âgées pour identifier d'éventuels déclins et agir.

En région Occitanie, le CHU de Toulouse "ambitionne le suivi de 200.000 personnes d’ici cinq ans via Icope Monitor». Il recense à 200 le nombre de professionnels de santé (infirmiers et pharmaciens) déjà formés par les équipes du gérontopôle. L’application est téléchargeable gratuitement pour les professionnels de santé, sur smartphone ou tablette (via Google Play ou Apple Store) depuis le 23 avril.

Elle est également disponible en auto-évaluation pour les seniors eux-mêmes depuis le 15 mai.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5185

 

Pédiatrie : "plus de 5.000 échanges" réalisés via le chat médical Biloba

Compte tenu du caractère personnel des données échangées", Biloba "respecte les obligations du RGPD et de l'hébergement sur un serveur certifié HDS (hébergement de données de santé)", a également fait savoir la jeune pousse.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5184

 

Digital Doctor 2020 : les usages digitaux des professionnels de santé

Pour commander les 2 vagues de ce baromètre Digital Doctor avec l’ensemble des résultats, contactez Nissrine Erraji : Nissrine.Erraji@ipsos.com

https://buzz-esante.fr/digital-doctor-2020-les-usages-digitaux-des-professionnels-de-sante/

 

Le dernier numéro de DeviceMed vient de paraître.

https://www.devicemed.fr/magazine/devicemed-mai-juin-2020/22844

 

Evaluation clinique et valorisation des DM connectés à l’ère future du RDM

Lors de la 9ème journée de la Recherche Clinique organisée par l’AFCROs, deux industriels du dispositif médical connecté ont tenu un atelier où ils ont évoqué les incidences du nouveau règlement dans leur domaine. Chloé Connan a accepté de s'en faire l'écho dans DeviceMed.

https://www.devicemed.fr/dossiers/management/etudes-cliniques/evaluation-clinique-et-valorisation-des-dm-connectes-a-lere-future-du-rdm/

Revue de presse Avril 2020

Thursday, April 2, 2020 - 11:15am

 

Coronavirus: les groupes de cliniques privées misent sur les outils digitaux pour gérer la crise épidémique

Pour cela, le groupe a mis en avant trois solutions gratuites pendant toute la durée de la crise pour permettre aux soignants d’échanger avec de nouveaux patients sans qu’ils les aient déjà suivis, notamment:

  • Qare et son service de télémédecine
  • Maiia (cette plateforme de Cegedim est née de la fusion de la société Docavenue -groupe Cegedim- et son service de prise de rendez-vous en ligne, RDV médicaux, acquis en février 2019, a-t-on appris le 19 mars).

"Une fois installées, ces plateformes qui sont prêtes à former les médecins, leur permettent d’organiser leurs consultations vidéos et de mettre en place un moyen de communication avec leurs patients pour avoir accès à leur dossier et émettre si besoin des prescriptions. Les consultations peuvent être facturées au tarif habituel, le tiers payant est également possible et le paiement est sécurisé", a expliqué Elsan. "Afin d’être protégé, le médecin doit simplement prévenir son assurance."

"Afin de faciliter et de fluidifier les échanges entre les patients et le personnel soignant, le groupe Vivalto Santé a déployé différents outils digitaux. Certains d’entre eux plus spécifiques sont également mis à la disposition des salariés et du personnel soignant pour communiquer en interne", a expliqué le groupe dans un communiqué le 26 mars.

Ainsi, en externe, Vivalto a mis en avant quatre solutions :

  • pour permettre au patient de réaliser les démarches administratives et le suivi pré- et post-hospitalisation, le groupe propose l'application mobile et web Vous
  • pour assurer le suivi des patients chroniques, le groupe de cliniques privées plébiscite l'utilisation de la plateforme Vivalto Life
  • comme Elsan, le groupe Vivalto recommande l'usage de la solution de téléconsultation de Doctolib "en cours de déploiement"
  • pour la transmission des courriers, compte rendu vers la médecine de ville, le dossier médical partagé (DMP) et "prochainement, vers les patients par messagerie sécurisée", le groupe a fait appel à la solution développée par Lifen.

Concernant sa communication en interne, le "partage documentaire" se fait via SharePoint, l’information vers l’ensemble des professionnels de santé Vivalto s'opère via le portail intranet Vivacité2 et plusieurs "solutions de télétravail" ont été mises en place par la direction des systèmes d'information (DSI) du groupe, a fait savoir Vivalto Santé à TICsanté le 26 mars.

Le groupe privé d'hospitalisation DocteGestio a annoncé le 20 mars développer des outils de transmission numérique dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Pour développer ces outils, Doctegestio s'est appuyé sur "ses acteurs Amapa, Doctocare et Popinns", a-t-il expliqué. Pour rappel, Amapa est l’opérateur médico-social du groupe, Doctocare représente le métier santé de DocteGestio et Poppins est une chaîne de résidences et d'hôtels, filiale du groupe.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5107

 

Coronavirus: l'AP-HP renforce ses outils de suivi à domicile

Medicalib met à disposition de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) sa plateforme de demande de soins à domicile pour faciliter la sortie d'hospitalisation des patients Covid-19, a annoncé dans un communiqué le 28 mars l'institution, qui lance également un outil pour le suivi à domicile des patients diabétiques, en période de confinement.

En partenariat avec l’Inserm et l'université de Paris, l'AP-HP a par ailleurs lancé Covidiab, un site "d’accompagnement en ligne pour les patients diabétiques en période d’épidémie de Covid-19", a-t-elle indiqué dans un autre communiqué.

Dans un communiqué le 27 mars, l'AP-HP a également indiqué que l’application Covidom pour le télésuivi à domicile des patients porteurs ou suspectés Covid-19 est gratuitement mise à la disposition de l’ensemble des médecins et des établissements de santé d’Ile-de-France, avec le soutien de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France. L'application a également été référencée par le réseau coopératif d'achats hospitaliers UniHa.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5108

 

Wraptor reçoit l'homologation V2 pour le DMP

https://www.ticsante.com/story.php?story=5109

 

Le CHU de Rennes adapte son application de télésuivi pour les patients Covid-19

L'application de télésuivi MyCHURennes, utilisée "dans le cadre de suivis médicaux et chirurgicaux", a été adaptée pour les patients atteints ou suspectés de Covid-19, a annoncé le CHU de Rennes sur son site internet. Elle permet aux malades "de rentrer chez eux, d’être surveillés à distance et de garder le lien avec l’équipe" sur décision médicale.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5111

 

Le CHU de Bordeaux lance l'application "Rafael Covid-19" pour le télésuivi des patients à domicile

Le CHU de Bordeaux met à disposition des médecins généralistes et des patients une plateforme numérique baptisée "Rafael Covid-19" et destinée à prendre en charge à domicile des patients atteints ou suspectés de Covid-19, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé le 8 avril.

Pour rappel, ce programme mené en partenariat avec l'union régionale professionnels de santé (URPS) médecins libéraux, l'URPS pharmaciens, l'URPS biologistes, la Région Nouvelle-Aquitaine et le Fonds européen de développement régional (Feder) a pour objectif de relier les médecins libéraux de premier recours d'un territoire aux médecins du CHU de Bordeaux via une application mobile pour repérer plus vite les maladies d'origine immunologique à risque de chronicisation.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5123

 

Télémédecine: le CH d'Arles choisit la solution de Rofim

Rofim "est particulièrement adaptée pour les structures hospitalières telles que le CH d'Arles […], très intuitive pour nos médecins et étanche par rapport au système d’information hospitalier, facilitant ainsi le déploiement", a-t-il ajouté.

Rofim a développé une solution de téléexpertise, une solution de téléconsultation assistée par un professionnel de santé ainsi que "des modules sur mesure, par spécialité, de réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) notamment pour le suivi thérapeutique des maladies rares", a indiqué la société.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5120

 

Cureety et MédecinDirect s’associent pour assurer la surveillance à distance de patients suspectés de Covid-19

Le télésuivi répond au protocole dédié au Covid-19 "développé dans le cadre du groupe de travail 'télémédecine' conduit par l’Institut Pasteur et la DGOS [direction générale de l'offre de soins], auquel Cureety et MédecinDirect ont participé", ont souligné les deux partenaires.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5127

 

Covid-19: le ministère référence les outils numériques à destination des usagers, professionnels et éditeurs

Le ministère a décidé de référencer les solutions numériques permettant par exemple de s’informer sur le virus, de connaître la conduite à tenir en cas de symptômes, de réaliser une téléconsultation ou un télésuivi médical, de fluidifier la coordination entre les soignants ou de faciliter la gestion d’un établissement de santé ou médico-social.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5128

 

Grand Est: l'e-santé en fer de lance pour lutter contre l'épidémie de Covid-19

Dans le Grand Est, région fortement touchée par l'épidémie de Covid-19, l'ARS, le groupement régional d’appui au développement de l'e-santé (Grades) Pulsy et plusieurs hôpitaux et entreprises ont allié leurs forces "pour apporter une réponse numérique à la crise sanitaire", a expliqué le Dr Pascal Charles, président de Pulsy.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5130

 

Covid-19: Agfa lance une application de télésuivi pour médecins libéraux et hospitaliers

Baptisée Engage4me – Covid-19, cette application est disponible uniquement via un navigateur, a précisé Agfa

https://www.ticsante.com/story.php?story=5129.

 

Les crédits alloués à l'informatique dans la première circulaire budgétaire 2020

 La première circulaire relative à la campagne tarifaire et budgétaire 2020 des établissements de santé alloue notamment des crédits à l'accompagnement au déploiement du dossier médical partagé (DMP), au répertoire opérationnel des ressources (ROR), au programme Simphonie et la mise en place de la fonction achat des GHT.

Autre projet financé dans le cadre de cette nouvelle circulaire budgétaire: l'identifiant unique des dispositifs médicaux (IUD) pour la traçabilité des dispositifs médicaux implantables (DMI).

https://www.ticsante.com/story.php?story=5134

 

Covid-19: Doctolib présente trois initiatives pour endiguer la chute des fréquentations des cabinets de médecine de ville

Trois axes pour soutenir la médecine de ville

Après avoir acté la gratuité de son service de téléconsultation  et pris plusieurs mesures d'aide à la réorganisation des cabinets de médecine de ville, Doctolib a présenté jeudi trois nouvelles initiatives pour garantir la continuité des soins pour les patients et une reprise d'activité normale pour les cabinets:

  • une communication renforcée auprès des patients utilisateurs de Doctolib

Ainsi, la société "va permettre aux 35.000 médecins qui utilisent ses services de communiquer à leurs patients sur la nécessité de continuer à se faire soigner", a-t-elle annoncé. Elle va, par ailleurs, "adresser un email aux 33 millions de patients qui disposent d’un compte sur Doctolib pour garantir la continuité des soins" et modifier les messages présents sur la page d'accueil de son site.

"Toutes ces communications sont en ligne avec les recommandations des autorités sanitaires", a ajouté l'entreprise.

  • le développement accéléré de la téléconsultation

"L’accès à la consultation vidéo sera encore simplifié pour tous les professionnels de santé libéraux grâce à des améliorations dans la procédure d’installation", a également déclaré Doctolib, qui prévient aussi que "de nouvelles fonctionnalités seront mises en place pour améliorer la qualité du son et de l’image".

Pour faciliter encore le déploiement de la télémédecine, la société française va "accélérer le déploiement de la consultation vidéo dans les établissements de santé" et "22 nouveaux hôpitaux seront lancés d’ici la fin du mois d’avril", a-t-elle fait savoir.

  • un "plan de reprise d’activité" pour les cabinets aujourd’hui fermés

Enfin, pour les cabinets aujourd'hui fermés comme les cabinets dentaires ou de professionnels de santé paramédicaux, Doctolib va lancer "dans les prochains jours" des fonctionnalités de reprise d’activité.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5137

 

Le hackathon 100% en ligne "​Hacking Covid-19​" a réuni "un millier de contributeurs", a annoncé la société organisatrice, et "il a permis de faire émerger cinq projets désormais opérationnels et validés avec les professionnels de santé".

Les professionnels de santé​ ont exprimé leurs problématiques les plus urgentes parmi lesquelles: la gestion des appels du Samu, le suivi des patients, la disponibilité des lits, la protection des soignants ou encore la formation des volontaires.

Alors que certains projets ont été élaborés "en 48 heures" et testés par des professionnels de santé dans la foulée, les cinq projets retenus sont:

  • Regul’Aid:

Système d’assistance aux régulateurs du Samu pour l’envoi des consignes patients et le suivi des personnes suspectes, une application web  développée en 48 heures qui ​fait désormais gagner cinq minutes par appel sur plus de 1.000 appels par jour.

Le projet est "validé et déployé au Samu-67" et disponible pour les autres Samu de France. Le questionnaire pour les patients ayant appelé est disponible à l’adresse ​regulaid.t-med.fr.

  • Instant Visio:

Application de visioconférence sécurisée, elle est disponible sur toutes les plateformes dans plusieurs langues et actuellement "déployée dans plusieurs établissements hospitaliers et Ehpad" pour aider à  garder le lien entre les personnes, a expliqué la Health Factory.  

Concernant son état d‘avancement: "déjà plus d’une centaine de sessions ont été réalisées par les professionnels ​ au sein d’hôpitaux et Ehpad d’Alsace, du Var et du Rhône".

  • Innomed 360:

Destinée à la gestion de la disponibilité des lits en temps réel, cette application web "qui peut être déployée à l’échelle d’un établissement ou d’une région" est validée et disponible pour tous les établissements de santé  (hôpitaux, services d'urgences et cliniques) à l’adresse et utilisable en ligne sur innomed360.com.

  • QuickHelp:

Plateforme d'aide et de mise en relation entre le personnel médical, les personnes âgées et les jeunes adultes en difficultés, QuickHelp permet de répondre aux besoins quotidiens des personnes âgées, tels que les achats, les  médicaments et aux besoins familiaux et quotidiens des infirmières, des médecins, du personnel médical. Elle est disponible à l’adresse​ quick-help.app

  • Boucliers FabLab:

Ce modèle de visières conçu et réalisé en impression 3D en "Flexiglass" les rend désinfectables et réutilisables. Ces visières sont livrées directement au personnel soignant dans les services de réanimation et de soins intensifs des hôpitaux, "ainsi que dans tous les  établissements de santé qui en font la demande et dans les Ehpad où la demande est conséquente et non pourvue","plus de 1.500 boucliers produits sont en cours de livraison", est-il précisé.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5142

 

Cegedim équipe quatre centres d’urgence Covid-19 de Centre-Val de Loire

MLM est un logiciel de gestion de cabinet couvrant plusieurs fonctionnalités parmi lesquelles la prescription, l'accès aux téléservices de l'assurance maladie et la télétransmission des feuilles de soins électroniques (FSE), la création et l'alimentation du dossier médical partagé (DMP). Solution 100% web, MLM ne nécessite pas l'installation d'un programme sur le poste de travail.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5140

 

Covid-19: BotDesign dévoile une solution de téléconsultation et un chatbot pour le suivi médical des patients

Pour conserver le lien social, et aider les soignants dans la gestion des patients et de l’urgence générée par la situation sanitaire, BotDesign a présenté deux nouvelles solutions, toutes deux agréées par le ministère des solidarités et de la santé: IzyCall et CoviBot.

"Les données issues de CoviBot sont échangées avec les ARS locales pour mieux coordonner les moyens et suivre la pandémie. Elles peuvent être poussées dans le Health Data Hub pour alimenter de futures études épidémiologiques", a également précisé l'entreprise éditrice.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5144

 

Maincare Solutions équipe plusieurs régions avec sa plateforme de télésanté MediConsult

 L'éditeur Maincare Solutions a annoncé le 24 mars le lancement de sa plateforme MediConsult qui permet aux établissements de santé de "gérer leur file active de patients: téléconsultation, télérégulation (Samu) et télésuivi à domicile" dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de Covid-19.

Pour aider les établissements de santé à faire face à l'épidémie de coronavirus, une version spéciale de la plateforme de gestion populationnelle IdéoPHM adaptée à la gestion du Covid-19, appelée MediConsult, été lancée par le spécialiste des SIH Maincare Solutions.

L’Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), qui vient de faire l’acquisition très récemment de la solution Covalia Web, "bénéficie des services de téléconsultation MediConsult depuis cette semaine en attendant une installation dans son SI dans les prochaines semaines", a également annoncé Maincare Solutions.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5143

 

Covid-19: Softway Medical adapte ses solutions logicielles à la gestion de crise épidémique

L'éditeur Softway Medical a annoncé le 17 avril avoir adapté plusieurs solutions logicielles pour l'informatique hPour répondre aux besoins croissants des professionnels de santé dans le contexte de l'épidémie de coronavirus, le spécialiste des SIH a notamment adapté son dossier patient informatisé (DPI) Hopital Manager pour lui permettre:

  • d'assurer le suivi des patients contaminés en mettant en place une sectorisation pour contenir les risques de contagion
  • d'identifier les lieux publics potentiellement infectés pour un nettoyage septique
  • de gérer et communiquer sur la disponibilité des lits "chauds" (services réanimation et soins intensifs).

"Pour faciliter la centralisation et la mise à disposition de ces informations, une synchronisation automatique entre le logiciel Hopital Manager et le Répertoire opérationnel des ressources (ROR) régional est opérationnel en région Occitanie, par exemple", a illustré Softway Medical dans son communiqué.

Enfin, alors qu'en l’absence de signes de gravité, une prise en charge ambulatoire est recommandée par les pouvoirs publics, l'éditeur a aussi apporté plusieurs adaptations à son logiciel VH Manager pour le suivi, la surveillance et la coordination de la prise en charge du patient à domicile.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5147

 

Covid-19: le Health Data Hub et la Cnam autorisés à collecter des données

"Les données ainsi transmises ne peuvent être traitées pour les finalités mentionnées au premier alinéa de l'article L6113-8 du code de la santé publique, à l'exception de la veille et la vigilance sanitaires", est-il précisé. Un décret publié le 22 avril au Journal officiel permet, lui, l'entrée en vigueur immédiate de cet arrêté .Une collecte limitée aux données nécessaires à la recherche contre le Covid-19

Les catégories de données suivantes :

  • Les données issues du système national des données de santé (SNDS)
  • Des données de pharmacie
  • Des données de prise en charge en ville telles que des diagnostics ou des données déclaratives de symptômes issues d'applications mobiles de santé et d'outils de télésuivi, télésurveillance ou télémédecine
  • Des résultats d'examens biologiques réalisés par les laboratoires hospitaliers et les laboratoires de biologie médicale de ville
  • Des données relatives aux urgences collectées par l'Agence nationale de santé publique (ANSP, Santé publique France) dans le cadre du réseau de surveillance coordonnée des urgences
  • Des données relatives aux appels recueillis au niveau des services d'aide médicale urgente et des services concourant à l'aide médicale urgente
  • Des données relatives à l'activité et à la consommation de soins dans les établissements ou services médico-sociaux, notamment dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)
  • Des enquêtes réalisées auprès des personnes pour évaluer leur vécu
  • Des données non directement identifiantes issues du système d'identification unique des victimes
  • Des données cliniques telles que d'imagerie, de pharmacie, de biologie, de virologie, de comptes rendus médicaux de cohortes de patients pris en charge dans des centres de santé en vue de leur agrégation.

https://www.ticpharma.com/story/1275/covid-19-le-health-data-hub-et-la-cnam-autorises-a-collecter-des-donnees.html

 

Kap Code et Kappa Santé lancent une plateforme épidémiologique collaborative autour du Covid-19

La start-up Kap Code et sa maison-mère, l'entreprise de recherche clinique sous contrat (CRO) Kappa Santé, ont lancé le 27 mars une plateforme collaborative regroupant toutes les informations sur le coronavirus présentes sur le web et vont "y ajouter l'analyse des données provenant des réseaux sociaux pour suivre l'évolution de l'épidémie et ses impacts", a expliqué à TICpharma le Dr Stéphane Schück, fondateur de Kappa Santé.

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1244

 

L'Alliance digitale contre le Covid-19 lance le site maladiecoronavirus.fr

L'Alliance digitale contre le Covid-19 composée d'industriels de la santé et d'acteurs du numérique a lancé le 18 mars le site d'information grand public maladiecoronavirus.fr, basé sur un algorithme co-développé par l’Institut Pasteur et l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) pour "répondre aux personnes pensant avoir été exposées au coronavirus".

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1240

 

Hologic automatise les tests de détection au Covid-19 pour accélérer les analyses

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1248

 

Covid-19: le gouvernement appelle à "l'ouverture complète" des données de la recherche française

Les porteurs des projets qui ont été sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets "flash" de l’Agence nationale de la recherche (ANR), ou dans celui de la procédure accélérée Covid-19 du ministère des solidarités et de la santé, sont ainsi appelés à "mettre à disposition du public leurs données ainsi que leurs résultats".

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1254

 

Digital Pharma Lab: cinq laboratoires partenaires pour la deuxième promotion de l'accélérateur

Les cinq partenaires industriels sont Servier, Chugai, Biogen, Amgen et GlaxoSmithKline (GSK). Les trois premiers étaient déjà partenaires de la première saison. La deuxième promotion est composée de 10 start-up.

Elles seront accompagnées pendant quatre mois, "un mois d'accélération pour vérifier qu'elles sont bien alignées avec les besoins des laboratoires et trois mois de développement d'un MVP (Minimum Viable Product, un produit minimal mais fonctionnel, ndlr) ou d'un PoC (proof of concept, preuve de concept, ndlr)", a déclaré Didier Tranchier, le cofondateur du lab, lors d'une visioconférence.

Les 10 jeunes pousses sont:

Vemli, une plateforme vidéo de promotion des médicaments et dispositifs médicaux

360medlink, qui développe des solutions numériques pour faciliter les essais cliniques et améliorer l'observance

OpenTeleHealth, start-up danoise qui développe des solutions de télésurveillance

OffiSanté, société d'exploitation de données de 6.500 officines, qui a lancé début mars un "observatoire des ruptures et tensions" d'approvisionnement des -> médicaments

Dreem, une "sleeptech" qui a développé un bandeau connecté qui surveille l'activité cérébrale du dormeur et le relaxe avec des sons pour améliorer la qualité du sommeil

Second Stage Pharma, spécialiste de la promotion de médicaments à distance par différents canaux

Le comptoir des pharmacies, une plateforme de déstockage et d'achats pour pharmacies d'officines

Pharmatch, une plateforme de recrutement de travailleurs indépendants pour l'industrie pharmaceutique

Chronolife, qui développe des solutions de prédiction et suivi en temps réel de maladies chroniques, notamment un t-shirt connecté

Betterise, une application "compagnon" personnalisée et destinée à améliorer sa propre santé.

La présentation des projets est prévue le 8 juillet, a indiqué le Digital Pharma Lab.

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1255

 

Les applis mobiles visant le grand public peu fiables pour évaluer le risque de cancer cutané

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1256

 

Vers une prolongation de la certification des logiciels d'aide à la prescription (projet de décret)

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1263

 

Covid-19: Sanofi s'allie à Luminostics pour commercialiser un autotest sur smartphone d'ici fin 2020

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1267

 

Bruxelles lance une plateforme de partage des données de recherche sur le Covid-19

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1270

 

L'AP-HP a lancé l'outil Covid-Réa, utilisé par près de 3.000 professionnels

Covid-Réa a été développé avec le groupe de travail Covid-Réanimation de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) sur l’application sécurisée Team’Doc, a annoncé l'institution le 23 avril.

Cet espace, disponible depuis le 30 mars, est destiné à "tous les professionnels de santé", médicaux et paramédicaux, concernés par la prise en charge de patients Covid-19.

A la fois outil d'information et de communication sécurisée avec des réanimateurs référents, il permet d'accéder à:

  • 60 questions/réponses pratiques, aux recommandations du gouvernement et des sociétés savantes, ainsi qu’à une bibliographie sélectionnée
  • une aide à l’orientation selon la gravité de l’état de santé des patients
  • un système de demande d’avis spécialisés à l’astreinte Covid, 24h/24.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5148

 

Covid-19: le GCS Sesan adapte sa solution Terr-eSanté à la prise en charge coordonnée des patients sortis d'hospitalisation

En place depuis plus de trois ans sur l’Ile-de-France, la solution Terr-eSanté contribue de manière significative à la coordination entre la ville, l’hôpital et l’ensemble du secteur médico-social. Dans le cadre des projets territoriaux e-parcours, le secteur médico-social a été intégré et l’ensemble des besoins des dispositifs d’appui à la coordination (DAC) ont été adressés.

Utilisée par "plus de 4.000 professionnels" franciliens, Terr-eSanté permet notamment:

  • L’identification des acteurs du cercle de soins
  • Le partage de notes et de documents entre les professionnels
  • Le tchat sécurisé entre professionnels de santé (disponible sur l’application mobile Terr-eSanté Pro)
  • La réception d’alertes en cas d’hospitalisation de patients au sein des hôpitaux connectés
  • La récupération des comptes rendus et des résultats de laboratoires qui alimentent une synthèse temporelle.

"Ces services sont accessibles sur web et mobile, mais également via les outils métiers des professionnels", est-il précisé. "A ce jour, 110 solutions logicielles communiquent des données automatiquement à la plateforme Terr-eSanté", a fait savoir le GCS francilien.

Dans le contexte de crise sanitaire "des travaux sont engagés auprès des Ehpad, des filières gériatriques, des Samu et des services hospitaliers pour fluidifier la prise en charge des personnes âgées", a-t-il également été indiqué.

Les centres de soins Covid-19 ont été "intégrés à la démarche" et utilisent spécifiquement le télésuivi et la téléconsultation dont Ortif, l'outil régional de télémédecine d’Ile-de-France.

Les solutions numériques de santé d’Ile-de-France sont aujourd’hui mises à contribution pour permettre le suivi effectif et prédictif de la régulation des places en hospitalisations, le suivi de la situation sanitaire en Ehpad et des populations en situation de précarité, ou encore la fourniture de services de télémédecine.

https://www.ticsante.com/story.php?story=5149

 

Proposition de classification fonctionnelle de solutions numériques selon leur finalité d’usage

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3180615/fr/proposition-de-classification-fonctionnelle-de-solutions-numeriques-selon-leur-finalite-d-usage

 

Consultation publique sur une proposition de classification fonctionnelle des solutions numériques selon leur finalité d’usage

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020-04/notice_classification_fonctionnelle_solutions_numeriques.pdf

 

 

C’est sans surprise que, suite à la proposition de la CE et au vote du PE, le Règlement (UE) 2020/561 du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2020 modifiant le règlement (UE) 2017/745 a été publié en urgence au JOUE le 24 Avril 2020.

Afin de vous permettre de mieux appréhender ces changements nous avons réalisé à votre attention leur reconstitution au sein des dispositions concernées du RDM (avec un surlignage en jaune des changements). Et nous avons complété ce travail par un tableau récapitulatif synthétique.

Bonne lecture et … soyez prudent(e)s.

https://www.ris.world/wp-content/uploads/2020/04/Analyse-Report-MDR_V2.pdf

 

FDA seeks to expand use of remote digital pathology devices amid pandemic

https://www.raps.org/news-and-articles/news-articles/2020/4/fda-seeks-to-expand-use-of-remote-digital-patholog

 

La HAS soumet à consultation publique une classification fonctionnelle des solutions numériques

La HAS a également fait savoir que la matrice d’évaluation devra répondre à plusieurs questions: qu’est ce qui est déjà évalué, certifié, par qui, pour quel objectif et comment? Qu’est-ce qui devrait être évalué, pourquoi, sur quels critères et par qui? "Ce projet de classification n’est donc pas une matrice d’évaluation mais une structuration pour contribuer à l’élaboration d’une matrice", a-t-elle souligné.

Pour répondre à ces questions, la HAS souhaite recueillir les suggestions éventuelles des différents acteurs de santé (publics, privés, institutionnels) pour "augmenter la lisibilité et l’exhaustivité des catégories envisagées".

La consultation publique est ouverte jusqu'au 30 juin 2020 et la haute autorité a fait paraître sur son site internet une notice explicative générale (comprenant le projet de classification fonctionnelle des solutions numériques) ainsi qu’un questionnaire sous forme de formulaire à remplir en ligne.

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1281

 

 

Revue de presse mars 2020

Monday, March 30, 2020 - 11:00am

COVID-19 : multiplication des initiatives digitales
https://buzz-esante.fr/covid-19-multiplication-des-initiatives-digitales/

La e-santé en ordre de marche face au Covid-19
https://buzz-esante.fr/la-e-sante-en-ordre-de-marche-face-au-covid-19/

Withings étend son offre "Med Pro" à la recherche
La société Withings a annoncé le 10 mars dans un communiqué le lancement de Med Pro Research, extension de sa division Med Pro "pour répondre à la demande croissante d’utilisation de ses dispositifs médicaux et de santé validés cliniquement dans des études cliniques"
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1239

Messageries de santé : espace de confiance MSSanté
MSSanté est un espace de confiance au sein duquel les professionnels habilités à échanger des données de santé, en ville comme à l’hôpital, peuvent s’échanger par mail des données de santé de manière dématérialisée en toute sécurité. MSSanté facilite les échanges interprofessionnels et accélère l’usage du numérique en santé.
https://esante.gouv.fr/securite/messageries-de-sante-mssante

Les modalités pratiques de l’Ingénierie d’Aptitude à l’Utilisation dans le DM
Concevoir, fabriquer et utiliser les DM de façon à minimiser les risques utilisateur et patient, est un objectif bien connu des industriels. L’Aptitude à l’Utilisation ou Human Factor Engineering en anglais est un outil de choix pour un développement maîtrisé et répondant aux attentes des autorités.
Aline Abravanel (source AFCROs)
https://www.devicemed.fr/dossiers/management/etudes-cliniques/les-modalites-pratiques-de-lingenierie-daptitude-a-lutilisation-dans-le-dm/22348

Pharmacovigilance: un site internet pour vérifier si un médicament présente des risques en cas de symptômes de Covid-19
Le réseau national des centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), le département de pharmacologie du CHU de Bordeaux et la start-up Synapse ont réalisé un site web grand public permettant aux patients d’obtenir une réponse sur les risques relatifs à l’automédication en cas de symptômes de Covid-19, a-t-on appris le 17 mars.
https://www.ticpharma.com/story/1234/pharmacovigilance-un-site-internet-pour-verifier-si-un-medicament-presente-des-risques-en-cas-de-symptomes-de-covid-19.html?cible=Solutions

Voluntis annonce un partenariat en oncologie avec BMS et "réoriente" son activité diabète
"En s'appuyant sur Theraxium Oncology, la plateforme technologique de Voluntis pour les thérapies digitales en oncologie, la collaboration évaluera de potentielles solutions qui permettront la gestion des symptômes des patients et le suivi à distance par les professionnels de santé", a-t-elle précisé dans un communiqué de presse.
La plateforme Theraxium Oncology permet aux patients de réaliser un reporting des symptômes et effets secondaires des traitements anticancéreux et de mieux communiquer avec les équipes médicales qui les suivent. Elle prend la forme d'une application mobile de recueil des symptômes pour les patients et d'un portail numérique de consultation des informations pour les professionnels.
La solution digitale co développée avec BMS devra intégrer des algorithmes "fondés sur la preuve clinique et destinés à fournir aux patients des recommandations en temps réel pour l'autogestion des symptômes liés à leur traitement".
La société française développe aussi deux solutions thérapeutiques en diabétologie visant à accompagner les patients atteints de diabète de type 1 et de type 2 traités par insulinothérapie: Diabeo et Insulia.
Co-développée avec Sanofi, l'outil Diabeo est destiné aux patients diabétiques de type 1 ou 2 traités par multi-injections et calcule en temps réel les apports d'insuline nécessaires tout en permettant un suivi à distance des patients. Il s'agit de la première application mobile à avoir obtenu un avis favorable au remboursement de la Haute autorité de santé (HAS), rappelle-t-on.
Elle fait également partie des solutions techniques retenues dans les expérimentations de financement des actes de télésurveillance dans le cadre du programme "Expérimentations de télémédecine pour l’amélioration des parcours en santé" (Etapes), souligne-t-on.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1223

Le Health Data Hub précise les responsabilités des producteurs et utilisateurs de données
La charte servira de "socle au travail de conventionnement ultérieur" qui régira les relations avec les institutions publiques ou privées amenées à mettre leurs données à disposition de la plateforme et appelées "responsables des données".
Le document précise que "le Health Data Hub est responsable du traitement, au sens du Règlement général de protection des données (RGPD), relatif au stockage, à l'organisation et la mise à disposition des données via sa plateforme technologique".
Un schéma précise les rôles respectifs du responsable des données, du hub et de "l'utilisateur projet", qui conduit la recherche sur les données, dans le fonctionnement de la plateforme.
Le responsable des données, par exemple un entrepôt de données de santé (EDS) de CHU, collecte, met en forme et pseudonymise les données. Le hub peut lui apporter un soutien "humain ou financier" pour la mise en forme et la pseudonymisation des données.
Le Health Data Hub "prépare et met à disposition" les données pour les utilisateurs projet "qui réalisent les traitements sur les données avec des outils à l'état de l'art dans des espaces dédiés, sécurisés et tracés" également mis à disposition par le hub.
Après le traitement les données, les utilisateurs "rendent ensuite transparents les résultats de leurs études dans le répertoire public opéré par le Health Data Hub".
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1225

Covidom : solution pour le suivi des patients porteurs du COVID-19
L’AP-HP et Nouveal e-santé ont finalisé une application e-santé destinée au suivi médical à domicile des patients porteurs ou suspectés Covid-19 (coronavirus) qui ne nécessitent pas d’hospitalisation : Covidom. Covidom est une application e-santé qui permet aux patients porteurs ou suspectés du Covid-19 sans signe de gravité de bénéficier d’une télé suivie à domicile via des questionnaires médicaux proposés une ou plusieurs fois par jour, en complément de mesures de confinement.
Cette solution de télé suivi apporte plusieurs services : mise à disposition de supports pédagogiques, recueil de constantes médicales, système de détection d’alertes en temps réel, informations sur les traitements en cours.
https://buzz-esante.fr/covidom-solution-pour-le-suivi-des-patients-porteurs-du-covid-19/

Nous avons mis en ligne hier soir un nouveau parcours de téléconsultation spécifique au protocole interrogatoire du #CoVid19 en stade 3 pour les 20 millions de bénéficiaires des complémentaires santé que nous accompagnons.
https://twitter.com/mesdocteurs

Jérôme LELEU
Président Interaction Healthcare & CEO de SimforHealth / Expert de la (e)santé à BFM Business LIFE
#Esanté & #Covid19 : Très impressionné par le travail du Professeur Mouhaoui, Médecin urgentiste / anesthésiste réanimateur et Président de la Société Marocaine de simulation médicale, qui a créé un simulateur numérique dédié au Coronavirus présenté lors du congrès virtuel "E-corona Covid19" ce samedi 24 mars. Après l'annonce de l'équipe SimforHealth la semaine dernière sur la nouvelle version de l'outil auteur de notre plateforme MedicActiV permettant aux professionnels de santé de concevoir, sans connaissances informatiques, leur propre simulateur numérique de formation, le Pr Mouahoui a présenté un simulateur sur la prise en charge d'un patient de 41 ans ayant des maux de tête et de l'asthénie lors du congrès virtuel "E-corona - Covid19". Ce congrès virtuel a été initié par deux sociétés savantes - la Société Marocaine de Médecine d'Urgence et la Société Marocaine d'Anesthésie et de Réanimation, avec le concours de Morroco Sim (Société Marocaine de Simulation Médicale) -et réunit + de 70 000 participants.
https://lnkd.in/eeuHDet

GAFAMS, STARTUPS & INNOVATION IN HEALTHCARE by PHARMAGEEK
https://www.scoop.it/topic/e-health-start-ups

Apple, Microsoft, Google... Leurs nouvelles initiatives pour lutter contre la pandémie de Covid-19
Aux Etats-Unis, les grandes entreprises du secteur technologiques poursuivent leurs efforts pour lutter contre la pandémie qui sévit actuellement dans le monde. Tour d’horizon des annonces de ces derniers jours.
https://www.usine-digitale.fr/article/apple-microsoft-google-leurs-nouvelles-initiatives-pour-lutter-contre-la-pandemie-de-covid-19.N944281

Ensemble d’information de mars
https://www.ticsante.com/news.php

Cancer du poumon : partenariat entre BMS France et Sivan pour déployer le logiciel de télésurveillance Moovcare
Le logiciel Moovcare poumon, conçu par Sivan, pourrait être le premier outil de télésurveillance remboursé dans le droit commun en France, rappelle-t-on. En avril 2019, le dispositif médical de classe I marqué CE a obtenu un avis favorable à son remboursement de la Commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) de la Haute autorité de santé (HAS).
La Cnedimts s'est notamment appuyée sur l'essai comparatif de phase III piloté par le concepteur de l'outil, Fabrice Denis de l'Institut interrégional de cancérologie Jean-Bernard du Mans, présenté au congrès de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) en 2016 pour évaluer la solution.
"Le remboursement est toujours en négociation avec le Comité économique des produits de santé (CEPS) pour déterminer un prix viable et qui nous convienne", a indiqué à TICpharma Ayala Bliah, directrice générale adjointe de Sivan. "La solution est aujourd'hui gratuitement mise à disposition des hôpitaux et des patients", a-t-elle précisé.
https://www.ticpharma.com/story/1238/cancer-du-poumon-partenariat-entre-bms-france-et-sivan-pour-deployer-le-logiciel-de-telesurveillance-moovcare.html?tag=6&s_limite=24

Keyrus ajoute l'analyse des réseaux sociaux à son offre de CRO
Renommée Keyrus Life Science (ex-Keyrus BioPharma), cette CRO "connecte l'expérience d'une CRO traditionnelle, notre connaissance de l'industrie et des essais cliniques, avec la data science et la transformation digitale" afin "d'aider au recrutement et à l'adhérence des patients", a-t-il argué dans un entretien accordé le 14 février à TICpharma.
Elle propose notamment un "suivi contextuel et environnemental à partir de deux grandes sources de données pharmaceutiques, médicales et cliniques très structurées, et des données issues de l'environnement digital des patients".
Parmi les "25 sources de données" analysées figurent les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Reddit, mais aussi des forums de malades et d'associations de patients, a détaillé Christophe Severs.
Cette surveillance permet d'analyser les motifs d'abandon de traitement et l'apparition de potentiels effets secondaires, a-t-il expliqué.
https://www.ticpharma.com/story/1217/keyrus-ajoute-l-analyse-des-reseaux-sociaux-a-son-offre-de-cro.html?tag=6&s_limite=24

Revue de presse novembre 2019

Monday, December 2, 2019 - 8:45am

Cyber sécurité en santé
https://www.innovasso.fr/dossier/cybersecurite-en-sante/?utm_source=news...

Cyber sécurité: priorité à la formation et à la sensibilisation des acteurs de santé
https://www.ticsante.com/story.php?story=4841

Le marché mondial de la santé numérique estimé à 234,5 milliards de dollars en 2023
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1101

Le Dr Jacques Lucas nommé président de l'Agence du numérique en santé (ex-Asip santé)
https://www.ticsante.com/story.php?story=4848

Feuille de route numérique: six nouveaux chapitres de la doctrine technique publiés et soumis à concertation
Pour rappel, le ministère a annoncé en avril dernier, dans le cadre de sa feuille de route sur le numérique en santé, la transformation d'ici "décembre 2019" de l'Asip santé en Agence du numérique en santé (ANS) pour "renforcer la gouvernance" du secteur. Les premiers éléments de la doctrine technique prévue par la feuille de route gouvernementale sur le numérique en santé portaient sur le schéma d'architecture cible, l'interopérabilité et la sécurité des systèmes d'information de santé, les messageries sécurisées de santé (MSSanté) et les services numériques de coordination des parcours.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4854

Dispositifs médicaux: une plateforme de dépôt des dossiers auprès du CEPS effective en 2020
Cette révision a conduit à la publication d'une nouvelle version du guide des procédures à suivre pour les DM, disponible sur le site du ministère des solidarités et de la santé.
Elle actualise la procédure de dépôt des dossiers auprès de la direction générale de l'offre de soins (DGOS) pour l'éligibilité à la liste en sus, intègre les démarches liées à la codification individuelle des lignes génériques, répond aux problématiques liées aux taux de TVA et contient un modèle de présentation de la note économique, a détaillé Thibaut Zaccherini. Elle détaille par ailleurs la procédure qui sera effective le 1er janvier 2020 sur la plateforme https://medimeddm.sante.gouv.fr/ développée avec l'appui de la direction des services informatiques du ministère.
Cet outil a été créé dans un souci de simplification des démarches administratives, a fait valoir la semaine dernière le secrétaire général adjoint du CEPS.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1102
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/guide_pratique_depot_dossiers_...

Un partenariat entre Google et un groupe d'établissements de santé fait polémique outre-Atlantique
Un partenariat entre Google (groupe Alphabet) et le réseau de santé à but non lucratif Ascension, gérant près de 150 hôpitaux aux Etats-Unis, a fait polémique le 11 novembre après que le Wall Street Journal a révélé que cela permettait à Google d'avoir accès à des données de santé de millions d'Américains sans leur consentement.
Réagissant dans la foulée de la publication de l'article, le président de Google Cloud, Tariq Shaukat, a assuré dans un message posté sur le blog de la firme que ce projet était une "pratique courante en matière de soins de santé" et qu'il n'était pas secret. Il a affirmé qu'il est conforme au Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA), loi américaine votée en 1996 comprenant des exigences de confidentialité et de sécurité des informations des patients.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4861

Télémédecine: l’Asip santé publie un état des lieux des services et des besoins
L'agence a également publié une étude comparative sur le développement de la télémédecine à l'international, qui constate que ces pratiques à distance constituent actuellement "un axe prioritaire de développement des systèmes de santé".
Elle relève que les pays les plus avancés en la matière se sont dotés d'une gouvernance unifiée et d'une "structure de pilotage et/ou de coordination nationale dédiée à la télémédecine".
L'Asip santé a aussi mis en ligne mercredi le "référentiel fonctionnel socle" de télémédecine prévu par la feuille de route du ministère des solidarités et de la santé.
Il décrit le schéma cible d'architecture et d'urbanisation d'un système d'information de télémédecine et précise les exigences fonctionnelles à remplir par les plateformes. Il fait l'objet d'une concertation publique jusqu'au mardi 31 décembre.
L'agence a prévenu qu'elle mettrait "bientôt" en concertation le volet du cadre d'interopérabilité des systèmes d'information de santé (CI-SIS) sur les échanges de données de santé intervenant lors des actes de télémédecine.
PUBLIER UN VOLET DE CONTENU DU CI-SIS
La publication d'un volet de contenu du CI-SIS en lien avec les échanges de données de santé intervenant dans le cadre de la télémédecine sera bientôt mise en concertation.
Ce volet comprendra deux documents CDA :
- une demande d’acte de Télémédecine (Téléconsultation ou Téléexpertise uniquement) en CDAR2 niveau 3 ;
- une réponse à une demande d’acte de télémédecine (Téléconsultation ou Téléexpertise uniquement) en CDAR2 niveau 1.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4863

La Commission européenne a annoncé le 30 octobre un report de deux ans, à mai 2022, du lancement de la nouvelle version de la base de données Eudamed qui centralisera des informations sur l'enregistrement, la vigilance et la surveillance des dispositifs médicaux (DM)
Les textes rendent notamment obligatoire la mise en place d'un système d'identification unique (IUD) permettant de tracer les dispositifs et d'"accroître considérablement l'effectivité des activités de sécurité après commercialisation".
La nouvelle version d'Eudamed, décrite à l'article 33 du règlement relatif aux DM, devra intégrer différents modules comme la base de données IUD, le système d'enregistrement des dispositifs et des fabricants, le système électronique relatif aux organismes notifiés, aux certificats et aux investigations cliniques, ainsi que les systèmes de vigilance, de surveillance après commercialisation et de surveillance du marché détaillés dans le règlement.
La Commission européenne a précisé que cela ne changeait pas la date d'application du règlement européen sur les DM, fixée au 26 mai 2020
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1110

Des recommandations pour valoriser les données de santé à l'hôpital
https://www.ticsante.com/story.php?story=4865
https://healthcaredatainstitute.com/wp-content/uploads/2019/11/positionp...

Le Catel publie une charte qualité de la télésurveillance de l’insuffisance cardiaque
Le Catel, think tank en santé connectée, a publié en septembre une charte qualité de la télésurveillance cardiaque destinée à faciliter les choix des professionnels de santé, et un "plaidoyer" rassemblant des témoignages de soignants.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4864

Amazon avance ses pions dans la santé
https://buzz-esante.fr/amazon-avance-ses-pions-dans-la-sante/

Quels financements européens pour l’innovation en e-santé ?
Les experts du Réseau Entreprise Europe et du pôle Aerospace Valley présentent les principaux financements européens de soutien à l’innovation dans le domaine de la e-santé : derniers appels à projets du programme Horizon 2020, dispositif remanié « SME Instrument » dédié aux PMEs, actions du projet pilote de l’EIC visant à soutenir les innovations de rupture à haut risque et l’EIT Santé pour encourager et soutenir la création de communauté de l’innovation. Les experts nous font également un focus sur les conseils, services de partenariats et accompagnements aux dépôts de projet proposés aux entreprises et chercheurs en e-santé. L’atelier se clôture avec le témoignage d’un lauréat régional exerçant dans le secteur de la e-santé.
http://www.tv-esante.com/financements-europeens-innovation-esante/

Cyberattaque au CHU de Rouen: retour à la normale attendu en fin de semaine
Victime d’une cyberattaque le 15 novembre, le CHU de Rouen fonctionne actuellement "en mode dégradé", le redémarrage des applications devant durer jusqu’à la fin de semaine, a-t-on appris auprès de la direction de la communication du CHU, confirmant des informations de la presse régionale.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4869

E-santé: l’Eurométropole de Strasbourg lauréate de l’appel à projets gouvernemental "territoires d’innovation"
À la suite de l’appel à projets "Territoires d’innovation", lancé en novembre 2018 par le gouvernement, l’Eurométropole de Strasbourg a décroché 10,6 millions d'euros (M€) de subventions directes pour son projet Territoire de santé de demain (TSD) et pourra bénéficier de 25 M€ supplémentaires au titre de prises de participations de l’Etat, a-t-on appris le 15 novembre, lors de la présentation officielle du projet.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4868

L'Asip santé soumet à concertation un référentiel sur la conservation sécurisée des documents de santé
https://www.ticsante.com/story.php?story=4872

La HAS soumet à concertation sa grille d'analyse des dispositifs médicaux embarquant de l'IA
La commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) de la Haute autorité de santé (HAS) a soumis à consultation publique son projet de grille d’analyse des algorithmes contenus dans les dispositifs médicaux (DM) faisant appel à l'intelligence artificielle (IA), afin de "fluidifier les relations avec les industriels", a-t-elle annoncé lors d’une conférence de presse le 20 novembre.
Accéder à la consultation publique sur le site de la HAS
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1123

Le CH d'Arles intègre ses comptes rendus médicaux dans le DMP
https://www.ticsante.com/story.php?story=4876

Nouvelle promotion de start-up e-santé chez Tech Care Paris
Télémédecine, prescription sécurisée, standardisation de données...
Parmi les jeunes pousses retenues, on note la présence d'Arkhn, qui standardise les données collectées par les établissements de santé dans la norme internationale FHIR, développée par l’organisation HL7.
"Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) l’ont adoptée, l’AP-HP [Assistance publique-Hôpitaux de Paris, ndlr] et Doctolib aussi", a précisé à TICpharma Emeric Lemaire, co-fondateur de la start-up qui se présente comme un service de "traduction des données".
Son service est actuellement en déploiement à l’AP-HP, a-t-il ajouté.
Egalement retenue dans la nouvelle promotion de Tech Care Paris, Recare est une jeune pousse allemande qui développe un algorithme d’optimisation des transferts de patients des urgences aux services concernés et de service à service.
Sa solution recherche et contacte automatiquement les établissements ou professionnels de santé susceptibles de prendre en charge le patient. Une messagerie sécurisée permet d’échanger les informations nécessaires à la prise en charge.
Pour Mathieu Trystram, l’arrivée de la start-up allemande en France est le signe de "l’attractivité française et régionale".
Toujours dans le domaine hospitalier, Lumio vise à sécuriser la prescription médicamenteuse dans les établissements de santé. Son algorithme analyse le dossier du patient pour prévenir les erreurs de prescription et alerter le pharmacien hospitalier des risques éventuels.
Paramedic propose quant à elle une plateforme de gestion des transports sanitaires. A partir d’une seule interface, le personnel soignant peut demander un transport, le suivre et le facturer. L’objectif est de faire gagner du temps aux hospitaliers et de permettre aux établissements de mieux suivre leurs dépenses.
La télémédecine est également largement représentée dans la nouvelle promotion, avec la présence de Colnec, éditeur d'une plateforme de télésurveillance collaborative pour les patients pluri-pathologiques, et d'Omnidoc, plateforme sécurisée de téléexpertise.
Les autres start-up de la 4ème promotion de Tech Care Paris:
ArcaScience édite une IA visant à rendre exploitables les données de laboratoires non structurées.
Cibiltech édite des solutions permettant d’évaluer les probabilités et les causes de pertes des greffons rénaux.
DeepOR développe un algorithme visant à optimiser l’utilisation des blocs opératoires.
Endotact crée des implants dynamiques et connectés pour la chirurgie orthopédique et cranio-maxillo-faciale.
EzyGain construit un dispositif connecté de rééducation de la marche
Life Plus développe une montre connectée destinée à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées.
PixHealth développe des outils de collaboration pour les professionnels de santé du domaine cardio-vasculaire.
Hillo est un outil de suivi du diabète destinée à aider les patients à gérer leur glycémie.
Vemli est une plateforme vidéo de promotion des médicaments et dispositifs médicaux.
So-log construit un algorithme d’optimisation des capacités des services d’urgences.
Wyes a créé des lunettes connectées permettant aux patients paralysés de communiquer.
CTMA construit CT-scout, une application de recrutement de patients pour études cliniques.
Augmented pharma développe une imprimante 3D capable de fabriquer des médicaments comprenant plusieurs principes actifs et au dosage personnalisé.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1128

Merck KGaA crée une co-entreprise avec Palantir en oncologie
Cette joint-venture, baptisée Syntropy, proposera aux scientifiques et aux centres de recherche "une plateforme technologique collaborative pour faire avancer la recherche sur le cancer, contribuer à la découverte scientifique et améliorer la vie humaine", a indiqué Merck KGaA.
"Nos clients paieront un droit de licence pour un logiciel, ce qui leur permettra d'agréger et d'analyser des données provenant de sources très disparates", a déclaré à Reuters le PDG de Merck KGaA, Stefan Oschmann.
Le laboratoire allemand avait déjà signé un accord avec Palantir en janvier 2017, afin d'utiliser ses outils de traitement des données pour accélérer sa R&D sur les médicaments contre le cancer, accroître l'adhésion des patients aux traitements, mieux suivre leur efficacité, et améliorer sa chaîne d'approvisionnement (voir dépêche du 10 novembre 2017)
https://www.ticpharma.com/story/790/merck-kgaa-cree-une-co-entreprise-av...
http://lelabesante.com/livre-blanc-le-futur-de-la-sante-sera-t-il-conver...

 

Revue de presse octobre 2019

Tuesday, October 29, 2019 - 2:00pm

La modélisation numérique, "atout majeur" de Dassault Systèmes sur le marché de l'e-santé (Claire Biot)
Dassault Systèmes n'en est pas à son coup d'essai dans la santé. Car la filiale du constructeur aéronautique a mis le cap sur les "sciences de la vie" il y a déjà une dizaine d'années, notamment via le projet BioIntelligence, porté en étroite collaboration avec les entreprises du G5 santé, ou le projet Living Heart, qui permet d'utiliser des cœurs simulés en 3D pour le traitement, les diagnostics et la prévention des maladies cardiaques. Ces derniers mois, avec l'annonce de l'acquisition de Medidata et son investissement dans la société BioSerenity, Dassault Systèmes parie sur la modélisation numérique pour se faire une place dans l'e-santé.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1066

Vidal acquiert l'éditeur Weda
La société Vidal (groupe M3), spécialisée dans l'information sur les produits de santé, a annoncé le 25 septembre avoir racheté l'éditeur Weda. La société Weda édite une plateforme 100% en ligne de gestion des dossiers patients qui s'adresse aux professionnels de santé libéraux exerçant individuellement, en cabinets de groupe ou en maisons et centres de santé pluridisciplinaires. Elle revendique aujourd'hui plus de 10.000 utilisateurs dont 60% de médecins. Avec cette acquisition, Vidal "va accélérer le développement de sa prochaine génération de services d'aide à la décision thérapeutique, en particulier autour de la e-prescription", a déclaré la société du groupe M3 dans son communiqué. "Grâce à une intégration fine avec le dossier du patient, nous allons améliorer significativement la performance de nos services d'aide à la prescription, en particulier dans le domaine de la prévention du risque évitable. Ceci bénéficiera à tous les logiciels partenaires utilisant nos services", s'est félicité Vincent Bouvier, président du groupe.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4793

La FDA précise sa doctrine d'évaluation des outils numériques de santé
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1069

La numérisation des industries de santé érigée en "priorité stratégique" de la filière (étude Pipame)
Une étude du pôle interministériel de prospective et d'anticipation des mutations économiques (Pipame), dévoilée le 19 juin, décortique les opportunités offertes par le numérique pour moderniser les industries de santé, appelant à "faire de la numérisation un sujet stratégique" et une "priorité" dont le pilotage doit être renforcé au niveau du comité stratégique de filière (CSF) santé.
https://www.ticpharma.com/story/989/la-numerisation-des-industries-de-sa...(etude-pipame).html

Quel équilibre entre protection des données de santé et innovation médicale ?
Un droit d’usage comme compromis?

Certains cherchent un compromis et proposent un droit d'usage baptisé "Self data". Initié par l'association "Fondation internet nouvelle génération" (FING), ce modèle désigne "la production, l’exploitation et le partage de données personnelles par les individus, sous leur contrôle et à leurs propres fins". Il se construit en trois étapes : l'individu obtient les données que les organisations détiennent dans leurs systèmes, il les stocke et les administre de façon sécurisé. Le RGPD a fait un premier pas vers cette conception en consacrant le droit à la portabilité c'est-à-dire la possibilité de récupérer une partie de leurs données dans un format ouvert et lisible par machine.
https://www.usine-digitale.fr/article/quel-equilibre-entre-protection-de...

Dans un message daté du 1er octobre, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a alerté les patients, les professionnels de santé et les industriels sur des "vulnérabilités potentielles en matière de cybersécurité pour certains dispositifs médicaux (DM)". Ce message a été envoyé après la découverte de 11 failles de sécurité dans le logiciel de transfert de données IPNet, qui est très répandu pour l'utilisation des DM.
https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/fda-informs-patients...

La doctrine technique du numérique en santé soumise à concertation publique
Les premiers éléments de la doctrine technique prévue par la feuille de route gouvernementale sur le numérique en santé ont été mis en ligne pour concertation avant la publication d'une version définitive attendue "d'ici fin décembre", a indiqué le 3 octobre Laura Létourneau, déléguée ministérielle du numérique en santé (DNS).
https://www.ticsante.com/story.php?story=4805

Création de la Société française de santé digitale
La Société française de télémédecine (SFT) et l'association FormaticSanté, spécialisée dans la formation des professionnels de santé aux nouvelles technologies, ont annoncé le 8 octobre leur rapprochement afin de créer la Société française de santé digitale (SFSD). La SFSD a déjà commencé à travailler sur la création d'une structure appelée "Université de la médecine digitale" (UMD) et réunissant un "collectif pédagogique pluriprofessionnel" pour proposer "dès 2020" une offre de formation aux professionnels médicaux, paramédicaux, pharmaceutiques et aux usagers.
L'association se compose de quatre départements sur la télémédecine, les télésoins, l'intelligence atrtificielle, ainsi que les systèmes d'information, dispositifs médicaux et objets connectés de santé.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4808

Les GAFAM continuent leur percée dans la santé
Projet de centralisation des données de santé, solutions de cloud pour les cliniques et hôpitaux, objets connectés de santé et intelligence artificielle (IA)... les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) font le plein d'innovations depuis quelques mois.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1079

L'obligation de recours à l'identifiant national de santé reportée à 2021
L'obligation d'utiliser le numéro d'inscription au répertoire d'identification des personnes physiques (dit "NIR" ou numéro de sécurité sociale) comme identifiant national de santé (INS) a été reportée au 1er janvier 2021 par un décret publié le 10 octobre au Journal officiel.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4813

La DGOS souligne "plusieurs défis importants" du programme e-Parcours
Le programme e-Parcours, lancé en 2017 prend le relais des Territoires de soins numériques (TSN) afin d'améliorer la coordination des professionnels de santé et la prise en charge des patients avec la mise en place d'outils numériques, rappelle-t-on.Marie-Gabrielle Rietsch a évoqué un financement de 150 millions d'euros "sur les 5 ans à venir", consacré à l'"amorçage pour les projets" et à "l'usage pour les services numériques" afin de "s'assurer que les outils soient utilisés".
L'objectif d'e-Parcours "est de développer, simplifier tous les liens entre les professionnels de tous les secteurs, sanitaire, médico-social et social dans une vision holistique de la personne et leur parcours" et "ne pas s'arrêter aux frontières de nos institutions et de nos établissements", mais également de "déployer des services numériques de coordination à imbriquer dans les services socles", a-t-elle rappelé.
Par ailleurs, e-Parcours "cible" les CPTS et les expérimentations de type "article 51" qui visent à "faire circuler l'information sur un territoire et qui ont une responsabilité populationnelle, et les dispositifs d'appui aux parcours complexes", a-t-elle poursuivi.
Les services issus d'e-Parcours sont "en cours de déploiement les territoires", a-t-elle signifié, évoquant les régions TSN "qui sont parties avec des longueurs d'avance" et les "régions qui ont commencé à s'équiper à déployer les services il y a un moment comme la Bretagne et les Hauts-de-France". "Il y a une urgence à agir sur les territoires" où "il n'est pas souhaitable de mettre en place les organisations sans les outils."

Certification HDS: les réflexions sur les activités d'infogérance toujours "en cours"
La certification HDS, qui a remplacé depuis mars 2018 la procédure d'agrément des hébergeurs, couvre actuellement 6 activités, allant de la gestion des infrastructures physiques et virtuelles jusqu'à la sauvegarde externalisée de données, rappelle-t-on. Le directeur du pôle technique et sécurité de l'Asip santé, Jean-François Parguet, avait indiqué en avril dernier, à l'occasion du congrès national de la sécurité des systèmes d'information (SSI) de santé, que l'administration et l'exploitation du SI contenant les données de santé (activité n°5) devraient être extraites "dans les mois qui viennent" de la certification.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4814

Le Health Data Hub prend forme
La convention constitutive du Health Data Hub doit être signée le 6 novembre tandis que la plateforme technologique de mise à disposition des données de santé est attendue pour le premier semestre 2020, a indiqué Valérie Edel, directrice adjointe de l'Institut national des données de santé (INDS), le 11 octobre à l'occasion d'une matinée organisée par l'Association française des sociétés de recherche clinique (Afcros).
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1085

La France en haut du classement mondial en matière d'e-santé
https://bfmbusiness.bfmtv.com/hightech/la-france-en-haut-du-classement-m...


La CAIH attribue son marché pour la dématérialisation des courriers à Lifen
La Centrale d'achat de l'informatique hospitalière (CAIH) a sélectionné la start-up Lifen, spécialisée dans l'échange sécurisé de documents médicaux, comme "attributaire unique de son marché pour la dématérialisation et l’optimisation des courriers", ont annoncé les deux parties dans un communiqué diffusé le 16 octobre.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4823

DMP: une "porte d'entrée" pour permettre aux citoyens de consentir au partage de leurs données (Emmanuel Bacry)
"Il pourrait devenir la porte d’entrée pour chaque citoyen donne son accord pour partager ses données de santé dans le cadre de projets de recherche, via le DMP", a-t-il plaidé, soulignant les contraintes, "justes", édictées par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) concernant le consentement des patients.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4820

Pharmagest mise sur sa "passerelle numérique de santé" pour connecter ville, hôpital et domicile
Elle permet de connecter, avec l'accord du patient et du médecin, les informations sur la personne prise en charge comprises dans les différents logiciels de la société et dans les outils de l'éditeur Cegedim, utilisés par les médecins de ville, avec qui un partenariat a été signé fin 2018. Pour rappel, Pharmagest est présent dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) depuis l'acquisition de Malta informatique en 2009, dans l'hospitalisation à domicile (HAD) et les services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) depuis le rachat de la société Dicsit en 2016, et à l'hôpital avec le dossier patient informatisé (DPI) Axigate, acquis en 2017.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4829

Ad Scientiam traque des biomarqueurs digitaux "précieux" pour la recherche clinique
Le principe qui guide l'activité d'Ad Scientiam depuis sa création n'a pas bougé: il s'agit de s'inspirer des tests d'évaluation clinique réalisés dans le cadre d'une consultation avec un médecin pour les transposer au domicile du patient grâce à des applications mobiles associées aux capteurs présents sur tous les smartphones. Mesure de la motricité, analyse vocale, test de la vision ou de la cognition: ces applications collectent via le smartphone des données brutes "qui n'ont jamais été disponibles auparavant", permettant un suivi régulier du patient en dehors des quelques consultations chez le professionnel de santé, a mis en avant le président de la société, que TICpharma a pu rencontrer pour un entretien vidéo (voir ci-dessous).
Des technologies d'intelligence artificielle (IA) traitent ensuite les données pour établir un "score", validé par Ad Scientiam dans le cadre d'essais cliniques afin de démontrer la précision de ces tests.
Ad Scientiam distingue deux usages de ces outils. Le premier est le suivi du patient entre deux consultations pour évaluer de façon plus régulière l'évolution de son état de santé. Dans ce cas, l'application mobile fait l'objet d'une prescription par un médecin et les données appartiennent au patient, qui choisit de les partager avec les professionnels de santé qui le suivent.
La start-up peut seulement avoir accès, avec le consentement du patient, à ses données anonymisées, dans le but d'entraîner et d'améliorer ses propres algorithmes.
Le second usage se déploie dans le cadre d'essais cliniques de phase II et III menées par les industriels du médicament pour "détecter des signaux faibles à côté desquels on pouvait passer auparavant", a relevé Liouma Tokitsu. Ici, les données appartiennent au promoteur de l'étude.
Ad Scientiam a déjà mené à terme le développement d'un premier outil de suivi de l'évolution de la sclérose en plaques (SEP), baptisé MSCopilot. Dispositif médical marqué CE et prescrit par le neurologue, il a été mis à disposition en novembre 2017 et a fait l'objet d'une étude pour démontrer son efficacité par rapport aux tests standards.
Il est actuellement utilisé par "plusieurs centaines de patients en France", a précisé Liouma Tokitsu.
Après avoir démarré en 2013 avec les fonds apportés par ses fondateurs, puis levé 2 millions d'euros en 2017, la start-up se finance désormais "principalement" grâce aux contrats passés avec l'industrie du médicament pour l'utilisation de ses outils dans la recherche clinique.
Elle emploie 25 personnes à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière (où elle est hébergée au sein de l'incubateur de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière -ICM) et à la station F, et prévoit l'ouverture d'une filiale aux Etats-Unis dès l'obtention de l'approbation de la Food and Drug Administration (FDA) pour MSCopilot, espérée d'ici début 2020.
Ses équipes travaillent au développement d'autres applications du même type que MSCopilot dans d'autres pathologies comme la dépression, les maladies rhumatismales ou la cardiologie.
Ad Scientiam a également rejoint en 2019 la "Microsoft AI factory", communauté réunissant une trentaine de start-up bénéficiant d'un accompagnement du géant américain de l'informatique, et remporté un datathon organisé par le laboratoire Janssen France (groupe Johnson & Johnson).
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1091

 

Revue de presse août 2019

Wednesday, July 31, 2019 - 1:45pm

La direction générale de la santé (DGS) et le CHU de Bordeaux ont été sélectionnés dans le cadre d'un appel à manifestation d'intérêt (AMI) afin de bénéficier d'un "accompagnement technique et stratégique" dans la mise en place de projets faisant appel à l'intelligence artificielle (IA), ont annoncé le 17 juillet les services de Matignon et du ministère de l'action et des comptes publics.

La DGS a été retenue pour un projet d'utilisation de l'IA dans l'optimisation du traitement de signalements d'événements sanitaires indésirables déposés sur le portail Signalement-sante.gouv.fr. L’objectif est de classer automatiquement les signalements, d'"extraire les concepts métier pertinents" et de détecter des anomalies dans ces signalements, est-il précisé sur le site de la Dinsic. Les gains attendus sont un travail facilité pour les évaluateurs et une amélioration des délais de retour à la structure ayant fait un signalement.

Le CHU de Bordeaux a été retenu pour un projet visant à utiliser l'IA pour procéder à des recherches sémantiques dans le dossier patient informatisé (DPI) afin de "retrouver les bonnes informations au bon moment", a expliqué la Dinsic. L'objectif est de faire gagner du temps au personnel soignant dans la recherche d'informations sur le patient.

On note également la sélection d'un projet de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) portant sur le développement d'un système d'alerte automatique pour l'aide à la surveillance des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.

Ces projets seront accompagnés pendant un an par des experts en données et en IA à partir de septembre 2019, jusqu'à la réalisation d'un prototype fonctionnel.

https://www.ticsante.com/story/4702/la-dgs-et-le-chu-de-bordeaux-accompagnes-par-l-etat-pour-experimenter-l-intelligence-artificielle.html

 

LISTE DES HÉBERGEURS CERTIFIÉS

Les activités pour lesquelles un hébergeur peut être certifié sont :

1. la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle des sites physiques permettant d’héberger l’infrastructure matérielle du système d’information utilisé pour le traitement des données de santé 

2. la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de l’infrastructure matérielle du système d’information utilisé pour le traitement de données de santé ;

3. la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de la plateforme d’hébergement d’applications du système d’information ;

4. la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de l’infrastructure virtuelle du système d’information utilisé pour le traitement des données de santé ;

5. l’administration et l’exploitation du système d’information contenant les données de santé;

6. la sauvegarde de données de sant

https://esante.gouv.fr/labels-certifications/hds/liste-des-herbergeurs-certifies

 

L'ANSM ouvre une consultation publique sur la cybersécurité des dispositifs médicaux

L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a mis en ligne le 19 juillet un projet de recommandations pour la cybersécurité des dispositifs médicaux (DM) soumis à consultation publique jusqu'à fin septembre.

Projet de recommandations de l'ANSM sur la cybersécurité des dispositifs médicaux intégrant du logiciel au cours de leur cycle de vie

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1027

 

Ehpad et services à domicile : pour un "pack technologique" financé par l'assurance maladie

Dans un rapport sur les nouvelles technologies et le grand âge publié en juillet, le délégué général de la Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG), Jean-Pierre Aquino, et le conseiller stratégique à la Fédération hospitalière de France (FHF), Marc Bourquin, préconisent de faire financer par l'assurance maladie un "pack technologique" pour tous les établissements et services de soins pour personnes âgées

Ce "pack" passe par la définition d'un "socle commun de technologies", encore à définir a précisé Marc Bourquin, mais qui pourrait intégrer "quatre éléments de solutions", ainsi que résumé dans une synthèse du rapport :

  • "des outils domotiques pour maintenir l’autonomie : luminosité, volets, télévision, rails de transfert, fauteuils électriques, clés électroniques", etc.
  • "des dispositifs de 'levée de doute' en Ehpad comme à domicile : détection électronique des chutes, géolocalisation"
  • "des dispositifs de traçabilité et d’accès effectifs aux soins : dossiers patients informatisés et interopérables, télémédecine, verres connectés pour lutter contre la déshydratation, piluliers connectés pour assurer l’observance"
  • "des outils favorisant le lien social et luttant contre l’isolement et les troubles cognitifs : robots sociaux, serious games, réalité virtuelle".

Rapport "Les innovations numériques et technologiques dans les établissements et services pour personnes âgées"

https://www.ticsante.com/story.php?story=4733

 

La Cnil adopte un référentiel pour le traitement de données à des fins de vigilance sanitaire

Le référentiel "vigilances sanitaires" adopté par la Cnil

https://www.ticsante.com/story.php?story=4732

 

Grand âge : la filière silver économie lance une mission sur l'éthique

Le président de la filière silver économie, Luc Broussy, a confié à Solenne Brugère, avocate, et à Fabrice Gzil, philosophe à l'Espace éthique Ile-de-France, la rédaction d'un rapport sur les questions juridiques et éthiques posées par la révolution numérique dans le secteur du grand âge, selon la lettre de mission diffusée en juillet.

https://www.ticsante.com/story.php?story=4739

 

La médecine, internet et la multitude

Proposer aux lecteurs du New York Times de participer à une véritable enquête médicale sur des cas de patients bien réels : tel est l'objectif de la chronique Diagnosis du Dr Lisa Sanders, publiée dans le prestigieux journal américain depuis 2002. Après avoir largement inspiré la série Dr House, l'initiative a fait l'objet d'une série documentaire produite par Netflix et diffusée depuis le mois d'août sur la plateforme. On y suit le Dr Sanders, médecin à Yale (Connecticut), et l'impact de ses publications sur la vie des patients touchés par des maladies rares ou difficiles à diagnostiquer. La puissance de frappe du New York Times liée à la possibilité offerte par internet de faire appel en quelques clics à la multitude pour recueillir des avis, des soutiens, des témoignages d'expériences similaires vécues à travers le monde, permet dans chaque cas de faire avancer le travail des médecins. En témoignent les sonneries Skype des ordinateurs des patients et de citoyens du monde entier qui jalonnent les sept épisodes de cette première saison de Diagnosis. Lorsqu'il n'aide pas directement à trouver un diagnostic exact, ce procédé de crowdsourcing permet d'investiguer de nouvelles pistes, de revoir les traitements, de découvrir d'autres patients touchés par des maladies rarissimes, ou simplement d'apporter un peu de compassion et de courage aux malades. Si cette série reste une production "à l'américaine" dotée d'une mise en scène très réfléchie cherchant, parfois avec excès, à émouvoir le spectateur, elle met en lumière un phénomène indiscutable : par le don d'ubiquité qu'ils offrent, et la possibilité d'interroger instantanément la communauté mondiale, l'informatique et internet bousculent la médecine traditionnelle, comme la vie des patients.

https://www.ticpharma.com/story/1036/identification-unique-des-dispositifs-medicaux-le-defi-du-data-management.html

 

Identification unique des dispositifs médicaux : le défi du "data management"

A compter du 26 mai 2020, les fabricants de DM seront tenus de doter leurs produits d'identifiants uniques, ou UDI (Unique Device Identification), et de charger ces données dans la base Eudamed, en application du règlement européen 2017/745 relatifs aux DM.

Dans une décision publiée le 6 juin, la Commission européenne a désigné les quatre entités chargées de mettre en œuvre le système d'attribution des UDI. Il s'agit de GS1, HIBCC, ICCBBA et IFA.

Interrogée par TIC pharma sur la mise en place de ce système d'attribution, Valérie Marchand a rappelé que l'identification unique du DM est déjà en vigueur dans plusieurs pays comme les Etats-Unis, le Brésil ou le Japon.

En mars 2018, plus de 2 millions d'identifiants avaient été enregistrés sur la base de données américaine GUDID de la Food and Drug Administration (FDA), avec près de 90% avec les codes fournis par GS1, selon les chiffres transmis à TIC pharma par l'organisation internationale.

En France, environ 70% des DM utilisés dans les hôpitaux disposent déjà d'un identifiant unique, a estimé Valérie Marchand.

Les industriels qui ne disposent pas encore d'un identifiant unique pour chacun de leur DM doivent s'adresser à l'une des structures désignées par la Commission européenne.

S'ils s'adressent à GS1, cette dernière leur fournit un préfixe pour identifier leurs produits. Ils peuvent aussi bénéficier d'un accompagnement à la mise en place de l'UDI, a expliqué Valérie Marchand.

Les droits d'adhésion à GS1 pour l'année varient entre 85 euros et 4.000 euros en fonction du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise.

La principale difficulté rencontrée par les fabricants est la "capacité d'extraire de leurs systèmes d'information les données" à envoyer à la base Eudamed et aux groupements d'achats, a souligné la responsable du secteur santé de GS1 France.

"Les données sont souvent complètement fragmentées dans l'entreprise car il y a peu de systèmes d'information centralisés dans lesquels on pourrait retrouver l'ensemble des informations à fournir", a-t-elle poursuivi.

Investissements techniques et humains

Cela nécessite de désigner une personne en charge de créer une gestion centralisée de l'information produit ou PIM (Product Information Management), en récupérant les données nécessaires auprès des différents services (commercial, marketing, logistique, etc.), a-t-elle ajouté, pointant un "travail assez compliqué".

Cela implique également des investissements en termes de ressources humaines et d'outils informatiques, dont l'importance varie en fonction de la taille du portefeuille de produits du fabricant.

Interrogée sur l'anticipation de la réglementation par les industriels du DM, Valérie Marchand a évoqué une "montée en puissance" des sollicitations de GS1 par les fabricants français "depuis une grosse année". "Je pense qu'il va y avoir un certain affolement à partir de septembre/octobre", a-t-elle ajouté.

Elle a mis en avant les différents types d'accompagnements proposés par GS1 France, allant de la mise à niveau sur les standards et la compréhension de la réglementation jusqu'à des formations "sur mesure" délivrées dans les entreprises et répondant à des questions spécifiques selon les produits qui y sont fabriqués.

https://www.ticpharma.com/story.php?story=1036

 

Revue de presse juillet 2019

Tuesday, August 6, 2019 - 4:00pm

La Haute autorité de santé (HAS) recommande de "repenser l'organisation de l'évaluation des solutions numériques".
La Haute autorité de santé (HAS) recommande de "repenser l'organisation de l'évaluation des solutions numériques" dans son second rapport d’analyse prospective sur le système de soins rendu public le 26 juin et contenant une trentaine de propositions.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=999 
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2019-07/rapport_ana...

Withings lance un nouveau tensiomètre connecté "3 en 1"
Le dispositif marqué CE a été récompensé par un Innovation Award lors de l'édition 2019 du Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas. Il est proposé au prix de 249,95 euros sur le site du fabricant et sur l'Apple store, et devrait être disponible "dans le courant de l'été" chez Amazon, Fnac, Darty et Boulanger, a précisé Withings.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4718

RGPD: première amende aux Pays-Bas contre un établissement de santé
L'autorité néerlandaise de protection des données a infligé une amende de 460.000 euros à l'hôpital Haga de La Haye pour violation de données en application du règlement général européen relatif à la protection des données (RGPD), a relayé le 19 juillet la cellule d'accompagnement cybersécurité des structures de santé (ACSS) sur son site internet. L'équivalent de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) aux Pays-Bas a estimé que l'hôpital Haga n'avait pas suffisamment sécurisé les données de santé qu'il traite, notamment vis-à-vis des exigences d'authentification et de traçabilité détaillées à l'article 32 du RGPD ;
https://www.ticsante.com/story.php?story=4715

Ouverture d'une expérimentation "article 51" sur la télésurveillance du diabète gestationnel
Le porteur du projet est la société MDHC, fournisseur de la solution technique de télésurveillance du diabète MyDiabby Healthcare, et 17 établissements de santé publics ou privés ou cabinets médicaux répartis dans 8 régions (Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Grand Est, Occitanie, Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Centre-Val de Loire) participent à l'expérimentation.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1020

7èmes Rencontres du progrès médical
La 7ème édition des Rencontres du progrès médical organisée par le Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (Snitem) se tiendra le 10 septembre 2019 à l'Institut Pasteur à Paris sur le thème "Peut-on encore rêver à une innovation pour tous?". Elle sera notamment l'occasion de découvrir des innovations en matière d'intelligence artificielle appliquée à la santé et de dispositifs médicaux connectés.
https://www.snitem.fr/RPM2019

La "Matrice santé et numérique" de Roche aboutit à cinq projets d'entreprises
Ils sont développeurs, juristes, pharmaciens, médecins, designers ou vétérinaires, encore étudiants ou jeunes diplômés, et ont tous participé depuis septembre 2018 à un marathon au long cours: le programme d'innovation Matrice de l'école 42, mis en place dans le secteur de la santé avec Roche.  En 10 mois, ils ont découvert les problématiques du système de santé français, bénéficié d'éclairages et de conseils de collaborateurs de Roche, et se sont rendus dans des hôpitaux et des structures de soins auprès des médecins.  Leur objectif a été d'identifier des besoins dans des champs aussi divers que l'organisation des essais cliniques, la gestion des services d'urgence, le recrutement de médecins, les consultations en pédiatrie ou l'analyse des déserts médicaux, et d'y répondre par de nouveaux outils numériques.  Le programme, qui obéit à un impératif d'"open innovation" pour le laboratoire, "est une façon de s'ouvrir à des compétences que l'on n'a pas, de tisser des relations avec des réseaux en dehors de l'entreprise et de notre périmètre de confort", a relevé Jean-François Brochard, président de Roche Pharma France présent lors de la clôture. 
Cette métaphore du tissage est très présente dans la pédagogie du programme Matrice, qui réunit "tisseurs" et "ouvreurs" pour accompagner les étudiants. "Tout le sujet est d'être capable de porter un processus entrepreneurial et de l'insérer dans un écosystème, non pas dans un mode d'uberisation et de confrontation entre vieux et nouveau monde, mais en mêlant nos expertises et nos savoirs avec un regard neuf", a résumé François-Xavier Petit, directeur général de Matrice.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1019

Health Data Hub: un "travail d'éducation" à mener avec "tous les producteurs de données" (Emmanuel Bacry)
La transformation de l'INDS en un Health Data Hub, portail d'accès aux Système national des données de santé (SNDS) aux missions et au périmètre élargi à davantage de bases de données, a été actée au sein du projet de loi relatif à l'organisation et à la transformation du système de santé adopté définitivement le 10 juillet.
La structure doit être mise en place "d'ici octobre" sous le statut juridique de groupement d'intérêt public (GIP), a rappelé Emmanuel Bacry lors d'une table ronde, expliquant que la remontée des données au sein du Hub se fera de façon "progressive", autour des 10 premiers cas d'usage sélectionnés en avril dans le cadre d'un premier appel à projets.  Il a fait état du "nombre de chantiers assez important" menés actuellement. "Tout le pipeline que va suivre la donnée doit être défini, aussi bien en matière d'infrastructure machines, de données, d'utilisation mais aussi de gouvernance et de questions juridiques", va-t-il noté.  Parmi les obstacles à lever, il a cité des "blocages culturels et psychologiques" au partage des données chez certains producteurs de données amenés à contribuer au Hub. Il y a un "travail de longue haleine" à mener, a-t-il constaté.  "Les entreprises ont une relation relativement sereine avec leurs données. Les académiques, c'est beaucoup plus affectif, et beaucoup plus compliqué à gérer", a-t-il poursuivi.
Il a indiqué travailler actuellement avec des producteurs de données académiques pour "identifier les sources de données les plus importantes et les plus urgentes à partager pour l'intérêt public" afin d'élaborer une "cartographique de tout ce qui existe" et de prioriser les informations à "faire remonter" dans le Health Data Hub.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1011

Le Lab e-santé publie un livre blanc sur l'élaboration des chatbots en santé : Et si le chatbot, logiciel dialoguant de façon automatisée et personnalisée par l'intermédiaire d'une messagerie instantanée ou de SMS, était le futur de la santé connectée ?
https://www.ticsante.com/story.php?story=4697
https://www.ticsante.com/documents/201907041716270.Livre_blanc_chatbot_d...

La réalité virtuelle pour accompagner les personnes âgées ou handicapées
La société My Cyber Royaume a présenté le 20 juin sa gamme d'outils de réalité virtuelle pour les personnes handicapées, âgées et/ou avec des troubles cognitifs et/ou moteurs dans l'objectif d'améliorer leur bien-être, leur confiance en soi, leur autonomie et leurs capacités à l'aide de programmes d'entraînement et d'animations.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4692

Vivalto Santé lance une application pour les préadmissions hospitalières et le suivi des patients
Le groupe de cliniques Vivalto Santé a lancé une application, baptisée "Vous", pour permettre aux patients de "réaliser en ligne leur préadmission hospitalière et pour assurer un suivi à leur retour à domicile", a expliqué à TICsanté Olivier Boixière, directeur des services informatiques (DSI) du groupe.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4690

La procédure de certification des LAP/LAD précisée dans un projet de décret
Un projet de décret d'application de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2019 précise la nouvelle procédure de certification des logiciels d'aide à la prescription et à la dispensation (LAP/LAD) et définit leurs modalités d'utilisation. Le projet de décret vient en application de l'article L161-38 du code de la sécurité sociale issu de l'article 49 de la LFSS pour 2019. Il définit les fonctionnalités des logiciels d'aide à la prescription médicale et d'aide à la dispensation (officinale et par les pharmacies à usage intérieur -PUI) et précise les éléments relatifs à la procédure de certification élaborée par la Haute autorité de santé (HAS).
Le projet de décret d'application de l'article 49 souligne également le rôle de la HAS qui établit la procédure de certification des LAP/LAD. Pour rappel, la suppression du caractère obligatoire de la certification des LAP/LAD par la HAS fait suite à une décision du Conseil d'Etat rendue en juillet 2018 . 
De son côté, la HAS avait alors pris note de la décision et communiqué sur le fait que la certification devait rester "une démarche primordiale" qui, si elle n’est plus obligatoire, permet d’apporter des "garanties complémentaires à celle du marquage CE".
www.ticsante.com/story.php?story=4688

Ouverture des inscriptions au diplôme santé connectée de l'université Paris Diderot
https://www.ticsante.com/story.php?story=4689

Leem: un premier hackathon placé sous le signe de la prévention
Cinq projets ont été récompensés à l'issue du premier hackathon du Leem (Les entreprises du médicaments), organisé du 5 au 7 juillet à Paris, placé sous le signe de la prévention
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1006

Cancer du poumon : le logiciel de télésurveillance Moovcare bientôt remboursé
Le logiciel Moovcare poumon pourrait être le premier outil de télésurveillance remboursé de droit commun en France.
Chaque semaine, Moovcare envoie un mail au patient qui l'invite à répondre à un questionnaire (sur mobile, ordinateur ou tablette) de 12 items. Un algorithme analyse les réponses en prenant en compte les réponses des précédentes semaines et, si un risque de récidive ou de complications est détecté, une alerte est transmise au médecin spécialiste référent.
"Cette détection précoce des rechutes permet au médecin de réagir plus rapidement, d'adapter la prise en charge à l'évolution clinique du patient", précise la société Sivan, dans un communiqué.
Le dispositif médical de classe I marqué CE a obtenu en avril un avis favorable à son remboursement de la Commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) de la HAS.
La Cnedimts s'est notamment appuyée sur l'essai comparatif de phase III piloté par le concepteur de l'outil, Fabrice Denis de l'Institut interrégional de cancérologie Jean-Bernard du Mans, présenté au congrès de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) en 2016. L'essai, sélectionné pour être présenté en conférence de presse du grand congrès américain, a montré un allongement de la survie globale de 7 mois des patients bénéficiant de ce suivi (19 mois versus 12 mois). A un an, les trois quarts des patients utilisant Moovcare étaient vivants, versus 49% dans le groupe contrôle.
La Cnedimts a attribué au dispositif une note d'amélioration du service attendu (ASA) de niveau III (modéré) par rapport à la prise en charge conventionnelle seule, à savoir le suivi par imagerie et par consultation médicale en face à face. Elle a jugé que son service attendu (SA) était "suffisant" en raison de son "intérêt thérapeutique" et de son "intérêt de santé publique" étant donné la gravité de la pathologie et son incidence.
Actuellement, l'industriel négocie son prix avec le Comité économique des produits de santé (CEPS). "Il devrait être élaboré d'ici fin 2019", a précisé le président-fondateur de la société, Sivan Daniel Israël, lors de la conférence de presse organisée à l'Institut Curie.
Moovcare ayant obtenu un ASA de niveau III, la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam) a six mois pour définir le prix de l'acte associé, a expliqué à APMnews le Dr Denis. Un décret de 2015, pris en application de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2014, prévoit en effet une procédure de tarification accélérée pour les actes nécessaires à l'utilisation d'un dispositif médical innovant.
Cette procédure s'adresse aux dispositifs pour lesquels la HAS a prononcé une ASA majeure, importante ou modérée (I à III) et l'acte doit être inscrit dans les six mois suivant l'avis sur l'amélioration du service attendu.
L'avis de la Cnedimts sur Moovcare a été rendu le 9 avril et le collège de la HAS a donné un avis favorable à l'inscription sur la liste des actes et prestations de la "télésurveillance médicale des rechutes et complications du patient atteint de cancer du poumon par le système Moovcare poumon" le 17 avril. L'acte devrait ainsi être inscrit au remboursement en octobre.
Cela permet à Sivan de présenter Moovcare comme "la première solution de télémédecine à avoir accès au remboursement".
En attendant son lancement national, le dispositif a été mis à disposition d'une cinquantaine de patients. Une dizaine de centres l'utilisent en France parmi lesquels l'Institut Curie qui a conclu un partenariat avec Sivan.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1005

Les terminologies Adicap et Cisp intégrées au catalogue de l'Asip santé
Le thesaurus Adicap est produit et maintenu par l'Association pour le développement de l'informatique en cytologie et en anatomie pathologique (Adicap). Il permet de "coder une analyse complète d'anatomo-cytopathologie (origine de l'échantillon, mode de prélèvement, technique d'analyse, résultat)", a précisé l'Asip santé.
Il a été ajouté au catalogue du centre de gestion des terminologies de santé (CGTS) en tant que référentiel d'interopérabilité sémantique utilisé dans le cadre d'interopérabilité des systèmes d'information de santé (CI-SIS).
Il est mis en concertation pour une période de trois mois "hors congés d'été" afin de "définir les orientations pour les versions ultérieures de la terminologie".
De la même façon, la Cisp a été ajoutée au catalogue du CGTS en tant que référentiel d'interopérabilité sémantique pour le codage de l'activité de médecine générale.
Les deux terminologies ont été publiées par l'Asip santé sous licence ouverte, les rendant librement accessibles et exploitables.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4685
https://esante.gouv.fr/interoperabilite/espace-des-terminologies-de-sant...

revue de presse juin 2019

Thursday, July 4, 2019 - 1:00pm

Le CNNum préconise un système de "consentement présumé" pour l'ouverture de l'espace numérique de santé
Tout en saluant les "26 actions pragmatiques" de la feuille de route du numérique en santé, Maryne Cotty-Eslous, membre du CNNum et représentante du groupe d'expertise "santé et numérique" de l'instance, a appelé à adopter le principe du "consentement présumé" pour accompagner l'ouverture de l'espace numérique de santé, dans un entretien à TICpharma.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=977

"Ma santé 2022": les sénateurs retouchent le volet numérique du projet de loi
L'article 12, qui doit permettre de mettre en place, pour les usagers, un espace numérique de santé personnel dont le premier élément est le DMP, a été amendé par les sénateurs. Un amendement du groupe LREM visant à généraliser et à rendre automatique la création du DMP (sauf opposition de la personne concernée) a été adopté avec l'avis favorable du gouvernement. Il s'agit de parer au "risque de voir apparaître un système à deux vitesses", a expliqué en séance Michel Amiel, sénateur LREM des Bouches-du-Rhône.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4643

Echange de documents médicaux: la start-up Lifen lève 20 millions d'euros
Créée en 2015, Lifen a développé un logiciel qui analyse automatiquement les documents médicaux à la recherche du patient et du destinataire, pour assurer la communication des informations entre établissements de santé publics et privés et médecine libérale, via des messageries sécurisées de santé (MSSanté) ou par voie postale. Interopérable avec les dossiers patients informatisés (DPI) et les logiciels de cabinet de ville, le logiciel assure actuellement l'échange de 400.000 documents par mois auprès de plus de 70.000 praticiens, a indiqué à TICsanté Franck Le Ouay, président-fondateur de la start-up qui a également cofondé la pépite française Criteo.
https://www.ticsante.com/story/4645/echange-de-documents-medicaux-la-sta...

"Ma santé 2022": 17 étapes pour le "tour de France de l'e-santé"
 Le "tour de France de l'e-santé", annoncé par Agnès Buzyn lors de la présentation de la feuille de route du numérique en santé le 25 avril, fera étapes dans 17 villes en France métropolitaine et en outre-mer entre septembre 2019 et février 2020, a-t-on appris auprès de l'Agence des systèmes d'information de santé partagés (Asip santé). La première étape est prévue le 5 septembre à Lille, 16 autres étapes sont à l'agenda de la nouvelle délégation ministérielle du numérique en santé (DNS) et de l'Asip santé -prochainement transformée en Agence du numérique en santé (ANS)- jusqu'au 6 février 2020.
Piloté par Dominique Pon et Laura Létourneau, respectivement nommés responsable et déléguée ministériels du numérique en santé au sein de la nouvelle DNS, ce "tour de France de l'e-santé" de 6 mois doit servir à présenter la politique nationale du numérique en santé, débattre sur sa mise en œuvre concrète et mobiliser les acteurs de l'e-santé en France (professionnels de santé, représentants d’usagers, industriels, éditeurs, start-up...).
https://www.ticsante.com/story.php?story=4647

Orange Healthcare décroche la certification "hébergeur de données de santé" (HDS)
https://www.ticsante.com/story.php?story=4646

Dominique Pon déplore l'argent public "gaspillé" dans le programme TSN
"Il faut faire attention à ne pas faire d'effets d'annonce de distribution d'argent public larga manu" et "s'assurer au plus près du terrain que l'argent est injecté conformément à une vision collective et cohérente", a-t-il défendu. Il a estimé que les outils de coordination régionaux devaient être "repositionnés dans une vision informatique de workflow", c'est à dire de gestion des flux de travail au sein des équipes de soins et ne pas "réinventer" tous les "services socles" développés au niveau national comme le dossier médical partagé (DMP). "C'est légitime qu'il y ait des outils de coordination portés sur le terrain dans les régions, au plus proche des acteurs, mais cela doit être strictement dans une vision de coordination, et non pas de plateforme qui réinvente la roue partout en France de façon fragmentée", a-t-il appuyé.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4649

La numérisation des industries de santé érigée en "priorité stratégique" de la filière (étude Pipame)
L'étude du Pipame a identifié cinq "enjeux majeurs" de la transformation numérique pour les industriels :
* l'élaboration de modèles d'innovation et de recherche plus efficients dans un contexte où le modèle historique des produits blockbusters n'est plus en mesure d'assumer la soutenabilité des coûts de la recherche
* la transformation du modèle de démonstration et d'évaluation de la valeur en santé, avec la question du "passage d'une logique de prix à une logique de la valeur de la solution thérapeutique", notamment fondée sur l'analyse de données en vie réelle
* la modernisation de l'outil industriel avec des enjeux de gains de productivité, de qualité et de traçabilité des produits de santé
* la transition vers une médecine personnalisée, qui nécessite de créer et d'alimenter les professionnels en données pour mieux cibler les thérapies, mieux accompagner les patients et mieux comprendre une pathologie
* la circulation et l'exploitation transverse de la donnée, à la fois industrielle et issue du patient.
A partir de ces enjeux, l'étude décortique "trois niveaux de transformation numérique" du secteur: les impacts sur chaque étape de la chaîne de valeur de l'industrie, la mutation de l'offre de santé vers des "solutions intégrées" combinant plusieurs technologies, et la création d'une "chaîne de la donnée de santé". L'assurance maladie, la Haute autorité de santé (HAS) et les administrations de santé "sont conscients des enjeux mais maintenant il faut vraiment agir le plus vite possible. Aujourd'hui, cela reste très compliqué, et beaucoup trop long", a complété Alain Pluquet.
Il a estimé que le "changement de paradigme du système de santé en termes de remboursement et de réglementation" et "l'accès à des données de plus en plus riches et ouvertes", étaient "indissociables" pour mener la modernisation de la filière industrielle.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=989

Artificial Intelligence and Machine Learning in Software as a Medical Device
Artificial intelligence and machine learning technologies have the potential to transform health care by deriving new and important insights from the vast amount of data generated during the delivery of health care every day. Medical device manufacturers are using these technologies to innovate their products to better assist health care providers and improve patient care. The FDA is considering a total product lifecycle-based regulatory framework for these technologies that would allow for modifications to be made from real-world learning and adaptation, while still ensuring that the safety and effectiveness of the software as a medical device is maintained.
https://www.fda.gov/medical-devices/software-medical-device-samd/artific...

Télémédecine: Agnès Buzyn réservée sur l'extension du remboursement aux plateformes spécialisées
https://www.ticsante.com/story.php?story=4658

Cegedim Cloud certifié hébergeur de données de santé
https://www.ticsante.com/story.php?story=4657

La HAS publie des "modes d'emploi" pour aider au déploiement de la télémédecine
https://www.ticsante.com/story.php?story=4664

Université d'été de l'e-santé 2019: cap sur le développement durable et les données de santé https://www.ticsante.com/story.php?story=4663

Numérique en Ehpad: penser "usage" au-delà de "l'effet waouh"
Korian a ainsi ouvert deux Ehpad pilotes connectés: l'un en novembre 2018 à Châtillon (Hauts-de-Seine) et l'autre à Châlons-en-Champagne le 12 juin. "On a considéré qu'on avait trois types de personnes en Ehpad: le patient/résident, la famille et les intervenants extérieurs, et enfin le personnel", a-t-il égrené.
"Et on essaie de mettre en place un écosystème qui va interagir avec l'ensemble de ces personnes pour apporter un maximum de services. Des services qui apparaissent extrêmement modernes comme la domotique, mais qui ont été ultra-simplifiés pour que la personne âgée puisse les utiliser elle-même dans certains cas", a-t-il complété. A Lyon toujours, Korian prévoit de "tester de nombreux dispositifs de chutes pour sélectionner les plus performants", sachant qu'"aucun système ne se détache vraiment aujourd'hui".
Enfin, revenant sur l'idée de "libérer du temps humain au service des résidents", le directeur de Korian Solutions a cité le robot Buddy, selon lui "le seul sur le marché à un prix abordable". Mais outre "une difficulté" pour ses concepteurs à "trouver des fonds pour financer le logiciel", il a cité "un problème sur la vision qu'ont les gens de la technologie et sur la déclinaison dans les usages".
https://www.ticsante.com/story.php?story=4670

"Ma santé 2022": le détail des dates du "tour de France de l'e-santé"
Le calendrier présenté lors de la première réunion du CNS est le suivant:
* Hauts-de-France (Lille): 5 septembre 2019
* Normandie (Caen): 12 septembre 2019
* Bretagne (Rennes): 19 septembre 2019
* Bourgogne-Franche-Comté (Dole et Seurre): 26 septembre 2019
* Occitanie (Montpellier et Toulouse): 3 octobre 2019
* Centre-Val de Loire (Orléans): 10 octobre 2019
* Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca): 17 octobre 2019
* Océan Indien: 7 et 8 novembre 2019
* Ile-de-France: 28 novembre 2019
* Guadeloupe, Guyane et Martinique: 4, 5 et 6 décembre 2019
* Pays-de-la-Loire (Nantes): 12 décembre 2019
* Corse: 9 janvier 2020
* Nouvelle-Aquitaine: 16 janvier 2020
* Grand-Est: 30 janvier 2020
* Auvergne-Rhône-Alpes (Lyon): 6 février 2020
https://www.ticsante.com/story.php?story=4669

L'ARS Hauts-de-France ouvre un service numérique régional pour la téléconsultation
 L'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France a ouvert le 28 juin un service numérique pour la réalisation d'actes de téléconsultation, en partenariat avec l'union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux et l'assurance maladie.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4674

La validation clinique des logiciels de santé: un prérequis pour accéder au marché et à l’hôpital
Pour faire valider un traitement ou DM classique, il faut mener une étude clinique randomisée, contrôlée, en double aveugle et réunir dans une cohorte un groupe homogène comptant entre 30 et plusieurs centaines de patients.
S’il est difficile de transposer ces règles aux études concernant un logiciel de santé, le Dr de Boissezon a expliqué de nouveaux "ajustements méthodologiques". "Il y a déjà des méthodes qui émergent et prouvent leur rigueur scientifique. Concrètement, l’analyse va porter sur de petits groupes de patients mais nous pallions leur faible nombre par la précision."
"Concernant la durée de ces études, elles prennent également plusieurs années pour un logiciel. Il faut compter 4 ou 5 ans dans le cadre de l’étude multicentrique que nous menons avec Covirtua Healthcare et cela fait peur quand on compare le temps clinique au temps technologique", a-t-il déploré.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4678

Revue de presse Avril

Tuesday, May 7, 2019 - 9:45am

Comment Agnès Buzyn souhaite "intensifier" la sécurité et l’interopérabilité des systèmes d’information en santé

Enfin, pour répondre à la problématique des données non structurées et inexploitables, notamment dans le cadre du Health Data Hub, Agnès Buzyn a annoncé la mise en en oeuvre d’un Centre de gestion des terminologies de santé (CGTS) offrant notamment un guichet national public distribuant gratuitement les ressources sémantiques nécessaires, et la mise à disposition d’un serveur national multi-terminologies (SMT), afin de "soutenir la structuration sémantique des données de santé".

Ces chantiers seront confiés à la nouvelle Agence du numérique en santé (ANS), qui va remplacer l'Agence des systèmes d'information de santé partagés (Asip santé). La mise en œuvre du SMT doit débuter en 2020, tout comme l'installation "progressive" du CGTS.

https://www.ticsante.com/story/4573/comment-agnes-buzyn-souhaite-intensifier-la-securite-et-l

 

Numérique en santé: Agnès Buzyn tranche sur la gouvernance

La ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a annoncé le 25 avril la création d’une délégation ministérielle du numérique en santé (DNS), la suppression de la délégation à la stratégie des systèmes d’information (DSSIS) et la transformation de l'Agence des systèmes d'information de santé partagés (Asip santé) en Agence du numérique en santé (ANS) pour "renforcer la gouvernance numérique en santé".

https://www.ticpharma.com/story.php?story=935

 

La Cnedimts ouvre la voie au remboursement d'un outil de télésurveillance du cancer du poumon

La commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé (Cnedimts) de la Haute autorité de santé (HAS) a rendu le 9 avril un avis favorable au remboursement par l’assurance maladie de Moovcare Poumon, un logiciel de télésurveillance du cancer du poumon.

https://www.ticpharma.com/story.php?story=930

 

Health Data Hub: dix premiers projets pour faire émerger la future plateforme de données de santé

Les 10 projets retenus sont:

Deepsarc. Porté par le professeur Jean-Yves Blay, directeur général du centre Léon-Bérard (centre de lutte contre le cancer de Lyon) et directeur du réseau NetSarc, le projet doit permettre d'identifier les meilleurs schémas thérapeutiques pour le traitement du sarcome.

Parcours IDM en Ile-de-France. Porté par le Dr Axelle Menu-Branthomme, responsable de département à l’agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, avec le soutien du Samu 78 et du groupement de coopération sanitaire (GCS) Sesan, ce projet doit évaluer et améliorer les parcours de soins après un infarctus du myocarde (IDM).

Pimpon. Porté par Jean-François Forget, directeur médical dans la société Vidal, Pimpon a pour ambition d'aider les prescripteurs en leur faisant remonter les alertes pour les interactions médicamenteuses et réduire ainsi les complications.

Hydro. Porté par le Dr Arnaud Rosier, président de la start-up Implicity, le projet doit permettre de prédire les crises d'insuffisance cardiaque pour les patients porteurs de pacemaker.

NS Park. Porté par le Pr Jean-Christophe Corvol, neurologue à la Pitié-Salpêtrière (AP-HP, Paris), et soutenu par l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), l’Inserm et le F-CRIN (French Clinical Research Infrastructure Network), le projet doit prédire les trajectoires individuelles des patients parkinsoniens et modéliser la progression de la pathologie.

Arac. Le projet de Laurent Borella, directeur santé à Malakoff Médéric Humanis, porte sur la mesure et la "compréhension" des restes à charge réels des patients et doit permettre "d'interroger les modes de financement des dépenses de santé".

Ordei. Porté par Patrick Maison, conseiller scientifique à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le projet prévoit de quantifier la proportion de patients touchés par un effet indésirable médicamenteux.

Oscour. Le projet de Yann Le Strat, directeur de l'appui, des traitements et des analyses des données de l'Agence nationale de santé publique (ANSP - Santé publique France) propose de "mobiliser les données d’urgences" pour améliorer la surveillance sanitaire. La première expérimentation sera menée sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC) avec le concours de la Fédération des observatoires régionaux des urgences (Fedoru), des équipes du registre AVC de Brest et de l'université de Rennes.

Deep Piste. Porté par Francisco Orchard, responsable d'unité data science au sein de la société Epiconcept, appuyé par le Centre régional de coordination des dépistages des cancers en Occitanie et l’Institut Curie, ce projet vise à évaluer l’apport de l’intelligence artificielle (IA) dans le dépistage organisé du cancer du sein.

Retrexis. Ce projet, porté par le Dr Pierre Marquet du CHU de Limoges, avec l’appui de l’Inserm et de la société Optim’Care, doit permettre de mesurer l’impact à long terme de l’exposition aux médicaments immunosuppresseurs des patients greffés rénaux pour, à terme, optimiser les stratégies thérapeutiques, les doses mais aussi les formules de ces médicaments.

https://www.ticsante.com/story.php?story=4570

 

L'assurance maladie planche sur une plateforme pour alimenter le DMP

C'est là que la Cnam compte intervenir. "Nous travaillons actuellement à une plateforme Ameli pour alimenter le DMP. Nous transmettrions certaines données issues des dispositifs médicaux (DM) connectés ou d'applications utiles au partage", a expliqué Jean-François Girod, responsable de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de l'Isère.

"Au niveau de l'utilisateur, c'est assez simple : il va se connecter à son DM connecté et à son DMP, via FranceConnect, et déléguer les consentements à Ameli qui prendra le contrôle des échanges. A tout moment, l'utilisateur peut modifier les accès et suivre les échanges", a-t-il poursuivi.

Quant aux entrepreneurs intéressés par ce service, ils devront s'assurer de proposer une application agréée par la Haute autorité de santé (HAS) et d'implémenter les API d'Ameli et de FranceConnect dans leurs développements.

https://www.ticsante.com/story.php?story=4563

 

Rofim déploie une plateforme sécurisée d'échanges pour la télé-expertise

Créé par le chirurgien vasculaire David Bensoussan, la start-up Rofim déploie depuis fin 2018 une plateforme sécurisée d'échanges de fichiers entre médecins permettant de solliciter une télé-expertise auprès d'un confrère.

Dans un communiqué diffusé en mars, la start-up affiche plus de 300 membres inscrits à sa plateforme ayant eu recours à une télé-expertise pour plus de 100 cas.

Pour chaque cas, Rofim permet l'accès à des données de description clinique et à l'imagerie médicale en temps réel au format DICOM. "Toutes les données médicales sont rendues anonymes (code dédié au patient), sauf pour les actes de télé-expertise remboursés", précise la start-up.

https://www.ticsante.com/story.php?story=4556

 

Hacking Health Camp 2019: un palmarès qui fait la part belle à l'information du patient et à la prévention

Professionnels de santé et acteurs d'e-santé ont primé 17 projets innovants à l'occasion de la 6ème édition du Hacking Health Camp, dans le cadre d'un hackathon de 50 heures qui a largement consacré l'information des patients et la prévention.

https://www.ticsante.com/story.php?story=4551

 

Le Catel et Streamvision rejoignent un projet européen de télésuivi des personnes âgées

Ce projet est porté par le programme européen de recherche et d’innovation Horizon 2020 (H2020), et propose "un support personnalisé pour une vie saine et autonome à domicile" pour toutes les personnes de plus de 65 ans.

Smart Bear sera expérimenté sur une durée de quatre ans "à compter de mi-2019", ont précisé le Catel et Streamvision dans un communiqué. Concrètement, le projet a pour objectif d’intégrer des capteurs hétérogènes, des appareils médicaux et des terminaux mobiles afin de permettre la collecte continue de données sur la vie quotidienne des personnes âgées. Les données recueillies seront versées sur une plateforme européenne et analysées afin de générer si besoin des interventions personnalisées.

"La plateforme sera également connectée à l’hôpital et à d’autres services de santé pour s’interfacer avec les dossiers médicaux des patients et fournir au médecin une vision globale de l’état de santé du patient afin de lui permettre de prendre une décision ou d’établir un diagnostic", a précisé le Catel.

Elle sera testée et validée à grande échelle sur 5.000 personnes dans cinq pays différents: la France, la Grèce, l’Italie, l’Espagne et la Roumanie.

https://www.ticsante.com/story.php?story=4547

 

Le Syndicat national de l'industrie des technologies médicales (Snitem) a publié fin mars sur son site plusieurs outils "courts et pédagogiques" allant de fiches mnémotechniques à des vidéos en ligne pour comprendre le marquage CE médical et le cadre réglementaire qui s'applique aux dispositifs médicaux.

https://www.snitem.fr/dm

 

Grand Est: une plateforme régionale en e-santé pour expérimenter et stimuler l’innovation

 Imaginée en 2017 à Strasbourg, la Plateforme régionale d’innovation en e-santé mutualisée (PRIeSM) promeut l’expérimentation de solutions innovantes en santé basées sur les données des patients et "fait se rencontrer tous les acteurs de l’e-santé", a expliqué le 22 mars Gaston Steiner, directeur délégué à l’e-santé des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), chargé du pilotage de la plateforme.

https://www.ticsante.com/story.php?story=4526

 

Revue de presse Mars

Tuesday, March 26, 2019 - 11:30am

L’objectif sera de se pencher sur les apports du numérique en cancérologie : dans quelle mesure la prise en charge du patient se transforme-t-elle et quels sont les impacts organisationnels et humains qui en découlent.
http://www.faireavancerlasantenumerique.com/wp-content/uploads/2018/11/p...

Selon la division “Commerce et Développement” de la conférence des Nations Unies (CNUCED), la demande en composants utilisés dans le cadre de l’Internet des Objets a porté à 2,1 billions de dollars la valeur des importations internationales de produits IT en 2017.
https://www.objetconnecte.com/produits-it-imports-iot/

Usage du numérique dans le secteur médico-social - 1er état des lieux national
https://www.ticsante.com/story.php?story=4497
http://www.anap.fr/ressources/publications/detail/actualites/usage-du-nu...

Le groupe DocteGestio et le List, l'un des trois instituts de la direction de la recherche technologique du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), ont engagé un projet de recherche visant à mettre l'intelligence artificielle (IA) au service des médecins responsables des départements d'information médicale (DIM), a annoncé le groupe d'établissements de santé et médico-sociaux en février dans un communiqué.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4492

Venez découvrir en avant-première le programme définitif de notre Congrès SFIL 2019 ” Données de santé : évolutions, perspectives et révolutions” qui se tiendra les jeudi 28 et vendredi 29 mars 2019 au Corum de Montpellier. Parmi les nombreux sujets qui seront traités: le Règlement Européen de Protection des Données (RGPD), la propriété et les droits d’usage des données de santé, ainsi que leur partage et leur exploitation. Mais aussi le Big Data en biologie, la Blockchain, le DMP, les serveurs de données, et l’intelligence artificielle en santé.
https://www.sfil.asso.fr/congres-sfil-2019-montpellier-2018-08-21/

L’ASIP Santé et Interop’Santé vous invitent à la Journée Française de l’Interopérabilité, la French Day, qui, en marge du Connectathon Européen de IHE, se déroulera du 8 au 12 avril 2019 au Centre des Congrès de Rennes Métropole.
http://www.interopsante.org/412_p_48278/communications.html

La Haute autorité de santé (HAS) a mis en ligne fin février un guide méthodologique et des outils pour aider les professionnels des établissements sanitaires et médico-sociaux à utiliser les programmes de simulation pour la gestion des risques "présents ou prévisibles" dans le domaine de la santé.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4513

La Cnil ouvre une formation en ligne sur le RGPD. Le Mooc sera accessible jusqu'en septembre 2021, à l'adresse
https://atelier-rgpd.cnil.fr/

L'union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux d'Ile-de-France a annoncé le 20 mars la création d'un "club de médecins bêta-testeurs" afin de tester des outils innovants d'e- santé dans le cadre d'un programme d'accélération mis en place en partenariat avec Bpifrance et le pôle de compétitivité Medicen. Cette URPS, via sa commission "Pratiques libérales et nouvelles technologies" va ainsi tester des innovations pour "aider à lever les freins à l’utilisation de nouvelles technologies que peuvent ressentir certains médecins", ont précisé les trois partenaires dans un communiqué.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4521

La société Hopimédical a ouvert le 18 mars sa "première clinique de consultations médicales à distance en milieu urbain" dans le centre-ville de Nancy, accueillant des patients pour des téléconsultations avec des médecins généralistes de la région, a expliqué à TICsanté son cofondateur, Damien Uhlrich
https://www.ticsante.com/story.php?story=4515

Le CHU de Montpellier expérimente une application maison auprès de 100 patients volontaires pour "détecter le risque suicidaire lorsqu'il survient dans son environnement habituel et en temps réel", a expliqué à TICsanté le Pr Philippe Courtet, chef du service d'urgences psychiatriques du CHU héraultais.
https://www.ticsante.com/story.php?story=4511

Cette mission d'information a été conduite par Julien Borowczyk (LREM, Loire) et Pierre Dharréville (Gauche démocrate et républicaine, Bouches-du-Rhône) à la suite de la publication, en novembre 2018, d'une enquête journalistique internationale (les Implant files) pointant notamment les failles du marquage CE et de la matériovigilance des DM implantables Concernant les DM implantables, ils recommandent de mettre à disposition des utilisateurs dans le DMP un "formulaire-type" qui alimenterait les différents registres. Ce "formulaire-type" contiendrait l'identifiant unique du DM (prévu par le règlement européen de 2017 relatif aux DM, qui doit entrer en vigueur en mai 2020), l'organisme notifié l'ayant certifié, le fabricant, le résumé des caractéristiques du produit (RCP), la date, le lieu et le praticien de l'opération d'implantation, l'indication du DM, et la synthèse de l'intervention et des 48 heures qui l'ont suivie. Les députés invitent donc à "étudier l'idée" que les DM implantables fassent l'objet d'une référence codée par l'ANSM, "par exemple sous la forme d'un code spécifique gravé au laser". Cette référence permettrait de scanner les DM avant leur implantation et de les intégrer "facilement" au DMP.
https://www.ticpharma.com/story.php?story=887
http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i1734.pdf

La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) a publié le 26 février la liste des équipements connectés de télémédecine retenus pour le forfait structure 2019. La Cnam a également rappelé que "conformément à l’avenant 6 à la convention médicale" (lire dépêche du 14 août 2018), la liste des équipements a fait l’objet d’une "validation en commission paritaire nationale des médecins (CPN) le 5 décembre 2018". Pour 2019, la liste des équipements pouvant faire l’objet d’une aide financière est la suivante: oxymètre connecté, stétoscope connecté, dermatoscope connecté, otoscope connecté, glucomètre connecté, électrocardiogramme (ECG) connecté, sonde doppler connectée, échographe connecté, mesure pression artérielle connectée, caméra connectée, outils de tests visuels et audiogramme connectés, matériel d’exploration fonctionnelle respiratoire (dont le spiromètre et le tympanomètre connectés).
https://www.ticsante.com/story.php?story=4503