Télé suivi des seniors : déjà quatre territoires embarqués dans le projet Smart Bear (Catel)
Pilote français du projet Smart Bear de télésuivi de la santé des personnes de plus de 65 ans grâce au numérique, le Catel, centre de ressources et d’expertises en e-santé, a dévoilé le 25 juin lors de la journée e-santé Catel Visio, les quatre premiers territoires expérimentateurs : le Nord, la Mayenne, le Morbihan et la structure intercommunale de Vichy Communauté.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5233
LNA Santé et le CEED ouvrent un "Centre e-santé et diabète" à Strasbourg
LNA Santé et le Centre européen d’étude du diabète (CEED) vont ouvrir en novembre un "Centre e-santé et diabète" (CESD) à Strasbourg, ont-ils annoncé le 25 juin dans un dossier de presse commun.
Les patients auront un bilan initial et une "prise en soin individualisée, définie lors du premier rendez-vous physique" (télésanté, éducation thérapeutique, programme d’activité physique…). Une application mobile sera installée sur leur smartphone pour la collecte et l’analyse des données. En cas de glycémie anormale, une notification se déclenchera et alertera l’équipe du CESD qui interviendra en fonction du niveau de sévérité.
L’équipe pluridisciplinaire rassemblera des diabétologues-endocrinologues, internistes, pédiatres, gériatres, médecins généralistes, médecins du sport et de réadaptation ainsi que des infirmiers, en particulier en pratique avancée (IPA), diététiciens, psychologues, éducateurs médico-sportifs…
Ce centre est le résultat de deux ans de réflexion et de travail entre le CEED, situé à Strasbourg, et LNA santé qui gère 50 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) en France et en Belgique et plusieurs structures sanitaires (15 cliniques de soins de suite et de réadaptation -SSR-, 7 établissements d’hospitalisation à domicile -HAD-, 2 centres de santé et 1 clinique psychiatrique). LNA Santé assure toute la modélisation du projet pour les aspects juridiques, financiers et organisationnels.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5236
Covid-19: l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes et le GCS Sara lancent un nouvel outil de télé suivi
Développé dans le cadre du Covid-19, cet outil "vient compléter le bouquet de services numériques régional à disposition des professionnels et établissements de santé", incluant notamment un service de téléconsultation et le portail patient MaSantéConnectée, ont détaillé l'ARS et le GCS Sara dans un communiqué.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5241
Grand Est: le service Odys Téléradiologie disponible dans 23 établissements
Le service Odys Téléradiologie est disponible dans 23 établissements de la région Grand Est, a fait savoir le groupement régional d’appui au développement de l'e-santé (Grades) Pulsy le 23 juin.
Il remplace l'ancienne solution de téléradiologie T-Lor, a-t-il indiqué. Le nouveau service, "porté par Pulsy avec le soutien de l'agence régionale santé (ARS) Grand Est", permet de "solliciter à distance un praticien expert afin de bénéficier d’un avis complémentaire" et de réaliser plusieurs vacations depuis un même lieu, a-t-il vanté.
Il compte 3.000 utilisateurs qui réalisent "36.134 actes de téléradiologie médicale par an, soit 100 par jour". Pour les patients, Odys Téléradiologie permet "la limitation de l’irradiation et des redondances d’examens, la réduction des délais d’attente et la diminution des transports sanitaires".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5240
Identifiant national de santé : 4 premiers éditeurs agréés INSi
Quatre premiers éditeurs ont reçu l'agrément identifiant national de santé intégré (INSi) du centre national de dépôt et d'agrément (CNDA), s'est félicitée l'Agence du numérique en santé (ANS, ex Asip santé). Les éditeurs concernés sont Logemed pour le logiciel Logevitale, Mediware pour le logiciel Suite Medical Objects, EDL pour le logiciel Xplore et le groupement d'intérêt public (GIP) Mipih (Midi Picardie informatique hospitalière) pour le logiciel Pastel. "Ces éditeurs vont désormais procéder au déploiement de la nouvelle version de leur logiciel chez leurs premiers clients dans les prochaines semaines, dont l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), qui deviendra le premier CHU à disposer de l’INS", a indiqué l'INS.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5244
Le CNS lance une cartographie française des financements de l’innovation de la filière e-santé
Le Conseil du numérique en santé (CNS), constitué de plusieurs groupes de travail pluridisciplinaires, a lancé le 8 juillet "une cartographie française des financements de l’innovation de la filière e-santé" piloté par le groupe de travail "développement économique", Cette cartographie, présentée le 18 juin dernier au CNS, doit permettre de disposer des données nécessaires à la structuration et au dynamisme de la filière e-santé en France et à l’international. S’agissant de la mise en œuvre des travaux précités sur le territoire national, une répartition par région a été organisée avec des personnalités choisies pour leurs expériences, appétences et liens avec les régions.
L’objectif de cette mission est d’aboutir à une cartographie des financements de l’innovation numérique de l’ensemble du territoire national. Toutes les phases de financement sont concernées : amorçage, accélération, développement et développement à l’international. Les premiers résultats seront présentés lors de la prochaine réunion plénière du CNS et qui devrait se tenir à l'automne prochain, "vers la mi-octobre".
Ils alimenteront, en outre, les services du guichet national de l’innovation et des usages en e-santé "G_Nius", lancé par la délégation du numérique en santé (DNS) en mai dernier et destiné à accompagner les entrepreneurs. Le groupe de travail "développement économique en France et à l’international des entreprises françaises" se concentre sur trois pistes : réaliser une cartographie dynamique du réglementaire, une cartographie "aide à l'innovation" et structurer la filière "accélération" du numérique en santé pour accompagner les entreprises et start-up tricolores.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5250
Télésurveillance : Diabnext va équiper le centre de prise en charge ambulatoire du diabète des HCL.
Le centre du diabète Diab-e-Care a ouvert ses portes le 15 juin "hors les murs des HCL", au sein de la maison de santé Medicina Rockfeller, à Lyon. Il s’agit d’une unité de soins ambulatoires dédiée aux adolescents et aux adultes porteurs d'un diabète et spécialisée dans le diabète de type 1.
"Actuellement en France, les patients qui se font poser une pompe à insuline doivent être hospitalisés entre 1 à 5 jours", ont rappelé les HCL et Diabnext dans un communiqué. "Le centre du diabète Diab-e-Care, soutenu par l’ARS [agence régionale de santé] Auvergne-Rhône-Alpes et validé par la DGOS [direction générale de l'offre de soins], est le premier à obtenir une dérogation à cette organisation. Il est ainsi le seul centre en France à pouvoir installer des pompes à insuline en externe", ont-ils fait savoir.
La télésurveillance est également au programme de la prise en charge des patients de Diab-e-Care et dans ce cadre, Diabnext fournira sa plateforme semi-automatisée Diabnext Pro au centre des HCL. Le e-carnet est, lui, accessible aux patients via une application mobile téléchargeable sur AppStore (iOS) et Google Play (Android), et aux soignants via la plateforme Diabnext Pro.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5252
L'AP-HP et Bayer signent un partenariat de recherche en intelligence artificielle
l a notamment pour objectifs "d'améliorer la place de l’AP-HP et de ses professionnels dans les programmes de développement de Bayer, d'optimiser le processus de faisabilité et de contractualisation préalables à la mise en place de nouveaux essais cliniques, d'élaborer et partager des indicateurs d’activité et de performance communs relatifs aux essais cliniques confiés, et de mettre en place des collaborations utilisant des compétences et ressources complémentaires dans le cadre de projets d'IA", a indiqué Bayer."Nous y voyons une chance de révéler le potentiel des gisements de données issues du soin ou de la recherche, grâce aux expertises cliniques couplées aux outils utilisant l'IA", a déclaré Florence Favrel-Feuillade, directrice de la recherche clinique et de l’innovation de l’AP-HP, en référence à l'entrepôt de données de santé (EDS) de l'institution.
Cet accord doit durer 3 ans. Aucun détail financier n'a été dévoilé.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5253
L'Anap publie un kit pour aider les établissements de santé et médico-sociaux à se mettre en conformité avec le RGPD
Le kit élaboré par l'Anap s'adresse à l'ensemble des structures sanitaires et médico-sociales et rassemble les ressources utiles pour leur permettre de se mettre en conformité avec le RGPD.
Ainsi, l'Anap propose d'abord un test autodiagnostic destiné au responsable de traitement d'un établissement de santé ou médico-social afin "d'évaluer l'avancement de la mise en conformité de sa structure" avec les exigences réglementaires européennes.
En introduction du test, le responsable de traitement est invité à répondre par "vrai ou faux" ou "oui ou non" à plusieurs questions comme "ma structure est concernée par le RGPD", "je suis en mesure de définir une donnée personnelle, une donnée sensible (notamment une donnée de santé) et une donnée d'infraction et de condamnation" ou encore "je connais les ressources disponibles pour mettre en œuvre la conformité au RGPD". L'autodiagnostic propose ensuite au responsable de traitement un plan d’actions à réaliser pour répondre aux exigences réglementaires. Ces actions doivent lui permettre de piloter son programme de mise en conformité, de cartographier les traitements à établir, de prioriser ses actions, de gérer les risques et d'organiser et de documenter sa mise en conformité.
En parallèle de son test autodiagnostic, l'Anap a également compilé un ensemble d'outils et de guides pour la mise en œuvre de la conformité RGPD.Ces documents sont édictés par l'Anap, la direction générale de l'offre de soins (DGOS), la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), le Comité européen de la protection des données (CEPD) et le Clusif, le Club de la sécurité de l’information français.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5256
Un arrêté autorise la collecte de données de santé en cas d’"alerte sanitaire"
Un arrêté publié le 2 juillet au Journal officiel autorise de nombreux organismes et institutions publics à "mettre en oeuvre des traitements de données à caractère personnel dans le domaine de la santé ayant pour seule finalité de répondre, en cas de situation d’urgence, à une alerte sanitaire et d’en gérer les suites".
https://www.ticsante.com/story.php?story=5260
Expérimentations "article 51": le Centre Léon-Bérard (Lyon) lance un suivi à domicile des patients sous immunothérapie
Les expérimentations dites "article 51" (de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018), visent à tester des organisations innovantes et à améliorer la pertinence des prises en charge par l’assurance maladie.
"Le projet vise, à l’issue de la première séquence de soins qui reste hospitalière, à faciliter la prise en charge des soins à domicile grâce à un partenariat établi avec les professionnels de santé libéraux, infirmiers et médecins de ville, sous l’égide des unions régionales des professionnels de santé [URPS] Auvergne-Rhône-Alpes médecins et infirmiers", détaille le communiqué. Il "s’appuie aussi sur un programme de formation des infirmiers libéraux proposé par les médecins oncologues du centre (initiation à l’immunothérapie) et par le Réseau régional de cancérologie Onco-Aura pour l'éducation thérapeutique des patients" (ETP).
Les patients intégrés à ce programme bénéficieront en effet d’ateliers d’éducation thérapeutique à domicile assurés par les infirmiers libéraux pour mieux gérer le traitement et ses effets secondaires éventuels. Jusqu'à présent, ces ateliers étaient organisés uniquement en milieu hospitalier sans prise en charge du transport sanitaire.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5262
Le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph déploie la télémédecine pour équiper ses 500 praticiens
L'établissement annonce par ailleurs plusieurs autres actions en matière de numérique. Le projet APPLIAC, "porté par l’équipe du service de médecine vasculaire, étudie la faisabilité de la mise en place d’un outil numérique d’aide à la surveillance du traitement anti thrombotique, pour améliorer la connaissance des patients vis-à-vis de leur traitement et diminuer ainsi le risque hémorragique".
Un programme de e-santé SMARTHAB a été lancé. Il s'agit d'un "accompagnement personnalisé sur plateforme digitale du patient atteint d’un cancer devant subir une intervention chirurgicale".
Egalement déjà mis en place, le bracelet "DigiSoin" permet au patient d’être géolocalisé pendant son parcours au sein de l’unité de chirurgie ambulatoire, et de limiter ses temps d’attente.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5261
StopCovid : le ministère de la santé mis en demeure par la Cnil
https://www.ticsante.com/story.php?story=5264
Ce qu'il faut retenir du volet numérique du Ségur de la santé
https://www.ticsante.com/story.php?story=5265
Cyber sécurité : +20% d'incidents signalés en 2019 par les établissements de santé (ANS)
https://www.ticsante.com/story.php?story=5266
Comment un outil de télé suivi a permis au CH du Puy-en-Velay d'anticiper des arrivées aux urgences
L'outil utilisé est Memoquest, développé et commercialisé par Calmedica, qui repose sur un robot conversationnel (chatbot), capable de dialoguer par SMS avec des patients avant et après une hospitalisation, et d'alerter les équipes médicales en cas de besoin pour le suivi post-opératoire.
Au final, ce sont aussi environ 30% des médecins libéraux de la Haute-Loire, qui ont accepté de participer au dispositif. Les médecins "ont montré leur intérêt particulièrement pour des patients dont le domicile est un peu isolé et pour garder un lien avec des personnes qu'ils n'avaient pas forcément le temps de revenir voir deux ou trois jours après", constate le directeur du centre hospitalier, Jean-Marie Bolliet.
C'est aussi un outil de suivi épidémiologique qui "permet une vision claire de ce qui est en train de monter sur le territoire", affirme-t-il. "Véritable longue vue" pour connaître l'évolution de l'épidémie, le logiciel a aussi permis à l'hôpital d'anticiper et d'envisager les déménagements nécessaires de services et les ouvertures de nouveaux lits de réanimation.
Des accès ont d'ailleurs été donnés, à leur demande, à la délégation territoriale de l'ARS et à la préfecture pour suivre l'évolution de l'épidémie en direct, sur la base de données ayant été anonymisées.
Les messages envoyés aux patients présents dans le dispositif ont aussi évolué en fonction de l'évolution des connaissances sur la maladie, précisent aussi les dirigeants. "Aujourd'hui, si un patient est positif, on lui explique qu'un agent de la CPAM va le contacter pour faire du contact tracing", souligne Jean-Marie Bolliet
https://www.ticsante.com/story.php?story=5268
La SFSD formule 10 propositions pour "accélérer la télésanté"
https://www.ticsante.com/story.php?story=5273
Le GHT Alpes du Sud se dote d'un schéma directeur territorial de télémédecine
Le SDTT a été élaboré avec l'aide du Catel, centre de ressources et d’expertises en e-santé, et le soutien financer d'AG2R La Mondiale.
Il comprend notamment "le télé-AVC, la gériatrie, un Smur connecté, le suivi des insuffisances cardiaques, l'ORL et l'hospitalisation à domicile" (HAD).
Les bénéfices attendus de ce schéma sont "une amélioration du suivi à distance et en ambulatoire, la prévention d'hospitalisations évitables, la réduction des déplacements et donc des coûts, et la transmission de données".
"Pour y parvenir, la construction du schéma territorial de télémédecine a été une étape décisive qui nous a permis d'avoir un diagnostic des projets de télémédecine et d'élaborer une stratégie commune, avec les professionnels de santé et les patients", a développé Jean-Michel Orsatelli.
https://www.ticsante.com/story.php?story=5275
E-prescription : un projet d'ordonnance prévoit d'exempter les établissements de santé
https://www.ticsante.com/story.php?story=5277
Le Resah publie un guide pour "garantir les soins de proximité" grâce à la télémédecine
https://www.ticsante.com/documents/202007291101090.Guide_Garantir_les_soins_de_proximite_grace_a_la_telemedecine_du_Resah.pdf
La CNAV Ile-De-France lance en partenariat avec Medappcare un guide de bonnes pratiques pour bâtir des services numériques de qualité.
https://issuu.com/medappcare/docs/guide_cnav
Pharma HealthTech : une version digitale pour cette édition 2020
https://buzz-esante.fr/pharma-healthtech-une-version-digitale-pour-cette-edition-2020/
DigH@cktion : le rendez-vous de l’innovation et des maladies digestives
https://buzz-esante.fr/dighcktion-le-rendez-vous-de-linnovation-et-des-maladies-digestives/
Le Health Data Hub dévoile les lauréats de son appel à projet centré sur l’intelligence artificielle
https://buzz-esante.fr/le-health-data-hub-devoile-les-laureats-de-son-appel-a-projet-centre-sur-lintelligence-artificielle/
Dispositifs médicaux connectés : la Cnam plaide pour un nouveau cadre de droit commun
La Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam) recommande d'utiliser les expérimentations "article 51" dans "un objectif cible de nouveau champ de droit commun pour les dispositifs médicaux connectés" (DMC), dans son rapport "charges et produits" pour 2021 publié le 26 juin. L'article 51 de la LFSS pour 2018 a autorisé pour une durée maximale de cinq ans le financement d'expérimentations d'organisations innovantes améliorant la pertinence des prises en charge par l'assurance maladie. Le recours à des outils numériques est présent dans un grand nombre de ces projets.
Dans ce document de 235 pages, qui sera examiné par le conseil de la Cnam ce jeudi 2 juillet, l'assurance maladie envisage 1,07 milliard d'euros (Md€) d'économies sur les dépenses d'assurance maladie en 2021 dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS).
L'ENS proposera un magasin d'applications permettant "de référencer et télécharger directement des applications et objets connectés, sans imposer le recours aux plateformes conventionnelles privées" et de "gagner en lisibilité".
Fin mai, la Cnam a lancé un appel d'offres pour "la réalisation, l'hébergement, l'exploitation et la maintenance" de l'ENS, qui doit être disponible au 1er janvier 2022
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1339
Edito du 17 juillet de Tic Pharma
Données personnelles : la CJUE brise le Privacy Shield
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a invalidé le bouclier de protection des données UE-Etats-Unis, ou Privacy Shield, dans une décision rendue le 16 juillet. Cet accord, qui régit les transferts de données entre l'Union et les Etats-Unis, était supposé garantir aux données personnelles des Européens une protection équivalente à celle du règlement général sur la protection des données (RGPD) lorsqu'elles sont traitées outre-Atlantique. La CJUE a estimé que ce n'était pas le cas, les autorités publiques américaines ayant un accès très permissif à ces données, notamment par leurs programmes de surveillance. Dans la même décision, la Cour a validé un mécanisme connexe : les clauses contractuelles types, des contrats standardisés qui permettent aux entreprises européennes de transférer des données personnelles vers des sous-traitants établis dans des pays tiers, à condition que le niveau de protection y soit équivalent à celui de l'UE. Ce qui pourrait bien ne pas être le cas des Etats-Unis, si l'on en croit la première partie de la décision. Reste à savoir comment le secteur français des données de santé, régi par une réglementation supplémentaire -la certification hébergeur de données de santé (HDS)- sera impacté. En juin, la Cnil s'était inquiétée de possibles transferts de données du Health Data Hub hors de l'UE, mais le Conseil d'Etat s'était, lui, montré rassurant. L'hébergeur du Hub, Microsoft Azure, est bien entendu certifié HDS. Mais cette certification n'interdit pas les transferts de données de santé à l'étranger et n'inclut pas d'obligation de respecter le RGPD, comme le soulignait l'avocat Laurent Houdart fin 2019. Un véritable bouclier des données de santé se fait toujours attendre...
LÉO CARAVAGNA
Intérêt d'outils numériques dans la prise en charge de la dépression
Les outils numériques semblent utiles dans la prise en charge de la dépression et/ou de l'anxiété, comme un site internet pour des patients souffrant de douleur dorsale chronique ou des applications mobiles pour des patients suivis en soins primaires, selon les résultats de deux essais cliniques parus dans JAMA Psychiatry (JAMA Psychiatry, édition en ligne des 27 et 20 mai)
https://www.ticpharma.com/story.php?story=1352